Quand il est l'heure de devenir adulte || PV Andrej

Quand il est l’heure de devenir adulte

Depuis peu, Nayden avait changé de cadre de travail. Le blond était certes toujours au Beluga, mais Andrej avait accepté sa demande et l’avait chargé du service du côté du SPA et du hammam. Fort bien ! Le slave ne s’en plaignait pas, aimant l’ambiance très zen qui régnait en maître dans cette partie de l’établissement. La décoration était de son goût ! La clientèle détendue, agréable. Une atmosphère aux antipodes de celle du Night Club et pour cause ! Les motivations des clients n’étaient pas forcément les mêmes côté Spa, même s’il captait parfois quelques regards appuyés par ci ou quelques sourires exagérés par là. C’était donc avec un grand plaisir que Nayden venait travailler après ses cours, estimant qu’il était le premier à profiter de ce nouveau changement. La raison de cette petite mutation au sein de l’établissement ? Elle était purement personnelle parce qu’en soi, Nayden n’avait pas rencontré de réel problème depuis qu’il avait intégré l’équipe.

Le seul dans son entourage qui n’avait peut-être pas conscience de ce qu’impliquait être serveur au Night-Club du Beluga était Hans. Alors à force d’exercer au quotidien dans un tel cadre, de voir les uns et les autres s’enlacer d’un peu trop près lorsque l’alcool coulait à flots, de voir des hommes s’effeuiller sur scène ou pire, de sentir une main lui coller aux fesses, la conscience du blond avait lancé son signal d’alarme. Et si Hans, pour une raison tout à fait obscure, débarquait au Beluga ? Si le bleuté le voyait servir des clients entreprenants ? Que penserait-il ? Nayden était convaincu qu’avec des explications, Hans aurait compris mais il ne voulait pas lui faire de la peine. Son couple étant désormais une histoire très sérieuse, le slave voulait mettre de côté tout ce qui pouvait perturber la paix au sein de sa relation amoureuse. Prévenir plutôt que guérir. Cela impliquait être un peu plus isolé dans son coin par rapport à avant, mais cette condition ne gênait pas franchement le russe. Lors de ses pauses, il allait discuter sans problème avec ses collègues. Puis… il pouvait voir Andrej quand il le voulait également.

Bientôt l’heure de sa pause. Nayden achevait de nettoyer une des tables délaissées par l’un de ses clients, vérifiant du coin de l’œil que tout le monde avait ce qu’il fallait. Le temps d’apporter une dernière boisson à la table numéro 5, fournir une nouvelle serviette au client un peu maladroit qui avait égarée la sienne et voilà le moment de souffler. Pour ce faire, Nayden se rendit au petit bar du spa pour se servir un grand verre d’eau et s’assoir, regardant vaguement les allers et venus de certains.    

Après quelques minutes, il capta l’arrivée d’une silhouette qu’il ne connaissait que trop bien. Tiens tiens, son patron venait lui rendre visite ? Nayden se redressa de sa chaise, s’accoudant au comptoir en accueillant Andrej avec un grand sourire. Il s’étira ensuite un bon coup. Les visites de Andrej lui faisaient toujours extrêmement plaisir, d’autant plus maintenant qu’il bossait sur le toit du complexe. Puis c’était toujours pour lui une occasion de parler dans sa langue maternelle.

- Salut patron !

Appellation qu’il avait pris l’habitude d’employer pour taquiner son ami. Puis Andrej propriétaire d’un tel bâtiment ! C’était quand même une fierté. Le blond lui fit signe de s’installer confortablement, très professionnel mais ne se séparant pas de son sourire amical pour le brun.

- Tu me fais une visite surprise ? Je te sers quelque chose à boire ?

Nayden était déjà prêt à attraper un verre pour servir la boisson désirée à son ami de toujours.

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Quand il est l’heure de devenir adulte

Andrej faisait toujours sensation lorsqu’il se rendait sur les différents lieux de son établissement. Les clients, souvent des habitués, connaissaient bien le visage de ce dernier vu qu’il montait régulièrement sur scène pour faire son show. Nayden ne put donc s’empêcher de sourire en voyant les différents hommes présents dans le spa tourner la tête avec un air très intéressé. Aaah Andrej, un expert en séduction, et pourtant un éternel célibataire. Il releva le regard de temps en temps, zieutant certains qui continuaient d’observer le gérant. Oui, il n’y avait pas photo entre lui et Andrej. Leurs styles étaient opposés, le métisse ayant cette allure de félin plus que séduisante.

Le slave attrapa donc un verre tandis qu’il commençait à préparer la boisson de son ami. Une vodka black, un choix qui n’étonnait pas Nayden. Il saisit la bouteille d’Eristoff posée à droite du bar. Une boisson sombre aux arômes de baies sauvages. Une boisson pleine de mystère, d’audace et d’élégance. Voilà un verre qui collait parfaitement à l’image du gérant du Beluga ! Le blond ne se priva pas de faire un petit show pour Andrej tout en préparant le verre, faisant une décoration simple mais très chic avant d’y mettre quelques glaçons et de verser l’alcool généreusement. Il tendit le résultat final à son ami, un petit air charmeur au visage avant de rire.

- Et une Black Vodka… J’espère que ça te convient ! Je veux vraiment te faire honneur alors je donne tout ce que j’ai pour que tu sois fier de moi. Je suis bien ici, puis je veux te remercier de m’avoir permis de changer de poste.

Nayden était on ne peut plus fier des compliments de son ami. C’était gratifiant et l’encourageait à toujours faire mieux. De base, il se sentait dans son élément ici, alors que le métisse en vienne à lui confirmer la chose, voilà qui le rendait heureux. Revenant s’assoir, le Valamir tourna le visage vers son compagnon de toujours. Il aimait voir Andrej se soucier de lui et prendre de ses nouvelles.

- Ca se passe super bien depuis que je suis ici. Je me sens plus à l’aise, j’ai un bon relationnel avec les clients. Certains se montrent intéressés mais ça ne va pas au delà de quelques mots ou d’un numéro de téléphone griffonné sur un morceau de papier. Le night-club, c’était autre chose… ils se montraient bien plus tactiles… alors merci !

Il émit une petite moue suite à cela.

- Mais là clairement, tu viens de me voler la vedette. Je suis loin d’être aussi séduisant que toi.

Une boutade pour faire référence aux clients qui continuaient de les observer. Bon, fallait avouer que Nayden et Andrej se montraient assez proches, en plus de s’exprimer en Russe, ce qui avait le don de piquer la curiosité de plus d’un. Le blond tendit le bras et attrapa une longue mèche de cheveux de son ami, passa sa main dedans et s’amusa distraitement à l’enrouler autour de son index. Il eut soudainement un air un peu plus sérieux sur le visage.

- Tu sais, parfois je m’inquiète pour toi. Tu fais comme si tout allait bien, tu te montres toujours sous ton plus beau jour avec un grand sourire aux lèvres. Mais je me demande vraiment si tu es heureux dans le fond. Tu me demandes comment moi je vais mais et toi ? Toi Andrej, comment te sens-tu ? Je veux que tu me dises les choses franchement comme tu l’as toujours fait…

Il approcha davantage la mèche de cheveux qu’il continuait de tripoter, la portant à ses lèvres. Il inspira profondément pour en humer un peu le parfum. Andrej sentait bon de la tête aux pieds. Mais cette odeur lui faisait réaliser que dans ce grand tourbillon de la vie active dans lequel ils étaient tous les deux, ils se voyaient bien moins qu’avant. Andrej lui manquait…

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Quand il est l’heure de devenir adulte

Andrej ne târrissait jamais d’éloges à son égard, le comparant à un soleil, lui qui l’avait connu dans ses années les plus sombres. Il était comme ça le métisse, toujours à le mettre sur un piédestal sans aucune hésitation. Cette confiance qu’il lui portait lui faisait du bien. Nayden ne le montrait pas beaucoup, mais de nombreuses fois, le manque de confiance en lui venait lui rendre visite. Recevoir des compliments de la part du brun le rassurait. Ils avaient vécu plusieurs vies ensemble si on pouvait résumer les choses ainsi. Andrej était certainement l’une des rares personnes sur cette terre qui connaissait toutes les facettes de sa personnalité. Nayden osait croire qu’il en était de même pour lui. Il connaissait le Andrej qui se cachait derrière cette exubérance et ce côté provocateur complètement assumé. Cet Andrej là, il l’aimait plus que tout.

Le blond se montra patient. Il comprenait bien que son ami ne voulait pas l’inquiéter. Il était aisé d’affirmer que tout allait bien. Mais en toute honnêteté, gérer un tel établissement n’était pas facile tous les jours, encore moins de devoir faire du trafic en sous-marin. Nayden ne voulait plus traîner dans ce genre de milieu, mais il savait que cela faisait partie intégrante de la vie du métisse. Il respectait ses choix de vie, tout comme Andrej respectait les siens. Du moment que ce dernier se plaisait là-dedans et se faisait suffisamment prudent… le slave se montrait capable de surmonter son inquiétude. En attendant, il tenait à être un soutien pour Andrej, cela passait par être au courant du moral réel de ce dernier.

Rassuré de savoir que le brun allait plutôt bien, il afficha un léger sourire lorsque ce dernier lui expliqua s’être fait disputer par l’un de ses clients. Eh oui Andrej, l’on pouvait faire le sourire le plus charmeur du monde, les cernes ne trompaient pas. En parlant de tromperie, le russe haussa un sourcil à l’évocation d’un concurrent dans le cœur d’Andrej. Tiens donc ? Voilà qu’il n’avait plus l’exclusivité ? Andrej ne s’en tirerait pas aussi facilement en changeant de sujet. Sa curiosité venait d’être piquée au vif. Peut-être bien son orgueil également. Souriant de nouveau, il prit toutefois la peine de répondre au plus âgé.

- Oh oui évidemment ! C’est vrai que tu ne l’as toujours pas rencontré et en soi… je ne l’ai présenté à personne au village encore. Avec les examens de fin d’année, on était tous les deux occupés, on ne s’est pas vu beaucoup en tête-à-tête mais vu que ce sont les vacances scolaires, je te propose de s’organiser ça courant août ? Ça te laisse du temps pour choisir un jour qui t’arrange !

Nayden n’avait absolument aucune idée de ce que donnerait cette rencontre. Hans était l’extrême opposé de Andrej en tout points. Il était désireux de montrer à son petit-ami son entourage le plus proche mais il appréhendait un peu. Andrej n’était pas forcément évident à cerner, même si Hans n’était pas du tout le genre de personne à juger et se fier à sa première impression. Cependant, il devait bien ça à Andrej ! Il aurait dû le faire plus tôt d’ailleurs.

Là dessus, il se pencha un peu plus vers le brun, son regard plongé dans le sien.

- Mais si on en revenait plutôt à nos moutons ? Moi qui était le seul et l’unique depuis toutes ces années, voilà que je me retrouve à partager ! De qui s’agit-il exactement ?

Il fit un clin d’œil amusé à Andrej. Dans le fond, il était heureux pour lui, heureux de savoir que même si ce n’était pas de l’amour, Andrej progressait en relations humaines et ouvrait davantage son cœur. Du moment que cela ne changeait rien entre eux, parce qu’à coup sûr, le Valamir s’en retrouverait affecté.

- Tu ne me fileras pas entre les doigts aussi facilement. Tu me dois des explications maintenant. Il est comment ? Et tu le connais depuis combien de temps ? Si ça se trouve je le connais vu que c’est un de tes réguliers…

Particulièrement attentif, il ne quittait pas Andrej du regard, le défiant d’oser ignorer ses questions. Il tenait à en savoir plus et mener sa petite enquête. Si ses proches devaient avoir l’approbation d’Andrej, il en était de même pour l’entourage de ce dernier. Il ne laissait pas le métisse à n’importe qui…

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Quand il est l’heure de devenir adulte

Nayden était assez amusé de voir le sérieux avec lequel Andrej prenait son couple. Voir si Hans était à la hauteur… voilà les préoccupations d’un véritable ami, n’est-ce pas ? Mais pour le coup, le russe était plutôt sûr de lui. Il était persuadé qu’il n’y avait pas plus candide et attentionné que Hans, même si ce dernier mériterait de gagner en habileté. Le petit bleu avait le don de se cogner partout et de s’attirer la malchance à chacun de ses pas. Nayden ne le laissait pas en cuisine par exemple, trop dangereux pour son petit ami qui réussirait à se couper un doigt avec une cuillère en bois… En espérant que cette maladresse quelque peu originale n’allait pas lui faire perdre des points. Parce qu’en terme de relation amoureuse, l’allemand rendait Nayden très heureux.

Toutefois, Nayden comprenait les sentiments de son ami de toujours. Lui-même serait dans l’analyse s’il en venait à apprendre qu’Andrej était intéressé par quelqu’un. Il serait même bien plus strict que lui. Andrej était spécial, Nayden était protecteur avec les personnes qui lui étaient chères. Cet inconnu qui retenait l’attention du métisse pouvait faire 4 têtes de plus que lui, le slave se montrerait incorrigible et ne manquerait pas de dire ce qu’il pense. Pas un pour rattraper l’autre au final, non ?

S’accordant sur le fait qu’il se devait de proposer une date, le blond se montra encore plus attentif quand Andrej commença à donner ses explications. On ne la faisait pas à Nayden. Même si le brun affirmait que ce n’était qu’une amitié au dessus du panier, il y avait cette façon de se justifier et de prendre les choses avec légèreté qui sonnait faux. Être « un peu particulier », dans la bouche d’Andrej, ça voulait dire beaucoup. Et si ce dernier affirmait que rien ne se passerait entre eux car tout les deux fâchés avec l’amour, cela voulait dire qu’ils l’avaient envisagé. Un sourire se dessina doucement mais sûrement sur les lèvres du slave qui s’attardait sur les rosissements de son compagnon. Eh bien…

Puis vint la description, le portrait de ce fameux « ami » qui troublait son Andrej. Il plissa un peu le regard avant de hocher la tête.

- Je crois voir oui. Je passe souvent devant son salon et j’ai déjà songé à y aller pour un futur tatouage. Je ne le connais pas personnellement mais je vois physiquement comment il est.

C’était le genre de jeune homme qui se fondait bien dans le décor d’Andrej effectivement. Il chercha le regard du brun, venant attraper l’une de ses mains avec la sienne.

- Tu sais Andrej, peu importe la nature de votre relation, si tu me dis que tu es heureux et que tu t’épanouis, c’est le principal. Il est hors de question que ce soit l’inverse. Tu m’es bien trop précieux. Si j’entends que ce genre de fréquentation te met mal, crois-moi, je risque fort de ramener mes gros sabots.

Il caressa un peu les doigts d’Andrej, continuant sur sa lancée.

- Je suis curieux de voir quel genre de type c’est. Je voudrais que tu me le présentes également. Je ne dis pas que c’est ton petit-ami, mais cet ami « un peu particulier » m’intrigue et je songe à venir tâter le terrain. Donc je vais te laisser organiser ça également !

Nayden lui adressa un clin d’œil, parfaitement conscient du fait qu’il s’imposait. Mais il ne pouvait lutter contre la curiosité. Lui aussi devait contrôler, pour le bien d’Andrej. Avalant à son tour quelques gorgées d’eau, il pencha ensuite la tête sur le côté avant de se rappeler d’un petit quelque chose.

- Ah et je voulais te demander… quand penses-tu pouvoir prendre des vacances ? Du genre une semaine…

Oui, il avait une idée en tête.

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Quand il est l’heure de devenir adulte

Fort heureusement, Hans n’était pas présent pour assister à la scène. Depuis qu’ils se connaissaient, Nayden et Andrej avaient leurs petites habitudes. Si le blond se montrait tactile envers son ami de toujours, Andrej pour sa part n’hésitait en aucun cas à lui offrir des baisers très langoureux. Nayden en avait l’habitude, ce n’était jamais allé plus loin que ça. C’était une façon pour eux de se montrer leur affection et de prouver que le lien très fort qui les unissait depuis des années était toujours intact. Mais pas sûr que tout le monde puisse comprendre. Nayden remerciait en silence Andrej d’agir de la sorte que lorsqu’ils étaient dans un lieu plus discret, en toute intimité. Face à son petit ami, ce serait autre chose. Les clients, pour leur part, n’allaient pas trop se plaindre de pouvoir admirer deux hommes forts agréables à regarder s’échanger un tel baiser. Alors une fois que le Valamir ouvrit ses paupières suite à cet échange tendre, il étira un sourire, attrapant l’une des mains d’Andrej et la serrant fermement.

- Oui, à la vie, à la mort, tu as ma parole d’homme ! Peu importe ce que l’on traverse, nos chemins se croiseront toujours et je serais toujours là pour toi !

Et cette promesse, il pourrait la réitérer chaque jour. Nayden avait une confiance aveugle en son ami. Il savait que c’était réciproque et cette idée le galvanisait. Peu de personnes pouvaient se venter d’entretenir ce genre de relation avec quelqu’un aujourd’hui. Leur dite relation s’était vu naître dans un contexte difficile en Russie. Aujourd’hui, rien ne pourrait détruire leur lien. Ils avaient vécu trop de choses ensemble.

Souriant face aux taquineries d’Andrej, le slave nota donc en mémoire qu’il devrait organiser la rencontre de son ami avec Hans. Lui pour sa part, il attendait impatiemment de faire connaissance avec ce fameux Kris.

Là dessus, il laissa Andrej consulter son agenda et lui annoncer les dates de fermeture du Beluga. Hm, pas évident de prendre des vacances dès la rentrée, mais son emploi du temps ne serait fixe qu’à la fin du mois de septembre. En prenant quelques dispositions pour compter le week end dans son séjour et partir en milieu de semaine, peut-être qu’il trouverait un compromis. Hochant la tête, il eut une petite lueur de malice dans le regard lorsque son ami lui réclama des explications.  

- Oui, j’ai besoin de toi en quelques sortes. En fait, je voudrais me rendre avec toi en Russie pendant une petite semaine. Cela me permettrait de te faire rencontrer mon demi-frère et ma demie-sœur vu que j’ai retrouvé mon père… La dernière fois, j’y suis allé avec Andrew et je tenais à faire le voyage avec toi ce coup-ci.

Il fallait l’avouer, Nayden ressentait un peu de stress à l’idée de présenter cette famille sortie de nulle part à Andrej, lui qui l’avait toujours connu comme le pauvre orphelin sans aucuns proches. Mais les choses avaient changées depuis et c’était une très grosse preuve de son amitié que de lui proposer de le constater de ses propres yeux. Il croisa le regard d’Andrej et reprit.

- Puis ça fait un moment que tu n’y es pas allé. J’imagine que tu veux profiter du voyage pour faire quelque chose là-bas non ? À deux, on pourra se protéger l’un l’autre.

Il pencha alors la tête sur le côté, le regard interrogatif.

- Tu accepterais qu’on s’y rende sur la première semaine de fermeture de ton établissement ?

En espérant que son ami accepte… parce que ce voyage, il voulait vraiment le faire avec Andrej.

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