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Niché par-delà les montagnes qui décrivent la beauté de l’Angleterre, se terre un magnifique village nommé Saint-Adams par ses fondateurs du même nom, il y a de cela plusieurs siècles. L’endroit est le fleuron de la bourgeoisie et de la royauté du monde entier, surtout reconnu grâce à son pensionnat pour jeunes hommes, fondé il y a de cela quarante-et-un an par la richissime famille Adams. Il s’agit de l’établissement d’éducation le plus reconnu pour engendrer l’élite la mieux établie au monde. Les jeunes adultes des meilleures familles y apprennent tant gestion de leur patrimoine, que la bienséance ainsi que toute forme de savoirs. Particularité du village, la population est exclusivement masculine. Qui serez-vous ?... Un étudiant brillant et sérieux ou un membre de la jeunesse dorée profitant de l'argent de papa ? Un professeur bien sympathique ou au contraire sadique ? Ou peut-être, un simple villageois vivant de folles aventures ? Le choix est vaste, et il ne tient qu'à vous de franchir les grilles de ce pensionnat..more~
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Nom
Aylen
Prénom
Cédric
Âge
18ans
Classe
Master en Management et Gestion d'Entreprise
Groupe
Outsiders
Club
/
Métier
Nounou à temps partiel
Nationalité
Française
Sexualité
Uke
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Narukami Yū
Goûts
Deux choses que Cédric a en horreur : le thé et la menthe. Le summum étant le thé à la menthe. Une autre chose qu’il supporte très difficilement, être projeté sur le devant de la scène. Lui préfère la discrétion et l’observation d’un monde se mouvant sans lui. Pour l’amadouer, proposez-lui du sucré-salé ou de la gastronomie française.
This is who I am.




My body. Sur sa carte d’identité, il y est écrit caractéristique physique : néant. Et c’est exactement le cas. Si Cédric avait pu trouver un moyen de se fondre dans les murs, il l’aurait fait. A défaut, il s’était contenté de se fondre dans la masse. 1m70, brun aux yeux marron… Enfin ça, c’est ce qu’il aurait souhaité. Il mesurait bien 1m70. Mais par malchance, il avait hérité des yeux gris de sa mère. Et de sa couleur de cheveux, noire avec des mèches tirant étrangement vers un gris cendré. Au moins pour les yeux, il avait pu remédier quelque peu au problème. Une épaisse paire de lunettes cerclée de plastique noir faisait office d’écran. Et ce n’était pas que pour le camouflage. Ses lunettes ne quittaient jamais son nez, si ce n’est pour dormir et pour la douche. Avec une myopie frisant celle d’une taupe, il se trouvait dans l’impossibilité de les quitter. Du moins sans se retrouver immédiatement plongé dans un flou artistique l’obligeant à écarquiller les yeux pour… Ne rien y voir. Un lapin pris dans des phares de voiture y verrait certainement plus clair.


Pour ses cheveux, il avait dû en prendre son parti. Sa mère s’étant toujours catégoriquement opposée à ce qu’il change pour une couleur plus neutre. C’était cette étrange couleur qui avait, semblait-il, séduit son père… Sauf que lui se fichait royalement de séduire son père ou qui que ce soit d’autre. Détestant paraitre négligé, il les coupait régulièrement, court, les oreilles dégagées et avec une épaisse frange. Avec le secret espoir de dissimuler au maximum un regard qu’il savait très -trop- expressif. Leur entretien régulier avait au moins eu le mérite de les rendre doux et soyeux. Chose que seuls sa mère -et le coiffeur- savaient. Il n’aurait de toute façon permis à personne d’autre de jouer avec ses cheveux.


S’il trouvait donc beaucoup à redire sur ses yeux et ses cheveux, ce n’était absolument pas le cas pour son nez, droit et fin. Tout comme pour ses lèvres toutes aussi fines qui depuis quelques mois avaient perdu l’habitude de s’étirer en ce discret sourire, made in Cédric Aylen. Pour le reste, il attendait juste de vieillir davantage pour voir les traits de son visage se durcir un peu plus. Et peut-être même pouvoir commencer à se raser un jour. Avoir une peau de bébé, c’était bien joli mais ça manquait un peu de virilité. Mais à 16 ans tout n’était pas perdu. Du moins il voulait encore y croire.


Car pour ce qui était de sa silhouette, il n’y croyait plus depuis longtemps. S’il avait bien eu sa poussée de croissance, elle ne s’était de toute évidence pas étendue à ses muscles, quasi-inexistants. Il avait un corps souple et svelte et, il fallait bien l’avouer, peu endurant. Des os fins, des ongles soignés et une peau claire qui marquait vite. Il avait d’ailleurs plus tendance à brûler qu’à bronzer au soleil. Et son hypersensibilité à la douleur n’arrangeait en rien les choses. Il ne comptait plus les fois où sa mère l’avait gentiment traité de petit douillet. Ce n’était d’ailleurs pas rare qu’un simple cours de sport se transforme en véritable torture pour lui. Il était donc hors de question que qui que ce soit tente de lui trouer la peau pour une ânerie du genre piercing ou tatouage.


Surtout que question style, c’était bien simple, il se limitait au minimum vital pour ne pas dénoter au milieu des autres. Les basiques que tout le monde portait. Dans des coloris sombres ou les teintes neutres.  Il avait toujours regretté que l’uniforme ne soit pas de mise dans les écoles françaises. Cela lui aurait drôlement simplifié la vie. Mais dans tous les cas, même pour flemmarder à la maison, il était correctement habillé et coiffé. Il ne supportait pas le laisser-aller considérant cela comme un manque de respect envers soi-même et les autres.

Il y avait cependant une chose qui ne le quittait jamais, même pour dormir ou pour la douche, c’était le médaillon ancien en argent de sa mère. Accroché à une chaîne torsadée en argent elle aussi, il l’avait en permanence à son cou, à même la peau, caché par ses vêtements. Lorsqu’on ouvrait celui-ci, on y trouvait de chaque côté une petite photo insérée avec un soin évident.  D’un côté, sa mère avec encore ses longs cheveux argentés et de l’autre, un portrait de lui, bambin d’à peine trois ans. Il n’avait jamais su comment un bijou si coûteux était arrivé entre les mains de sa mère mais celle-ci l’avait toujours considéré comme son trésor. Ou plutôt son deuxième trésor, après son fils. Et maintenant qu'elle était décédée, Cédric s’était donc donné comme mission de veiller comme un gardien sur ce trésor.






My heart. Petit, la maîtresse d’école de Cédric avait préconisé un entretien avec une psychologue. Chose qui fut faîte. Le verdict qui en découla fut sans appel. Enfant à tendance psychorigide, vivant une relation trop fusionnelle avec sa mère dû à l’absence d’une présence paternelle au sein du foyer. Le jeune Cédric en comprit que sa maman l’aimait trop parce qu’il n’avait pas de papa. Et surtout que ce n’était pas bien. Il en pleura à chaudes larmes. Sa mère tomba aussitôt sur la psychologue, tempêtant et hurlant, d’une voix qui avait la capacité à monter très haut dans les aigus.


C’était ce que Cédric avait toujours admiré chez sa mère. Sa vitalité et la force qu’elle mettait à vivre chaque instant de sa vie. Que cela soit pour s’enthousiasmer d’une bonne nouvelle ou se désespérer d’une situation quelconque. C’était ce qu’il aimait le plus dans sa vie. Regarder sa mère vivre, et vivre aussi un peu par procuration à travers elle. Du moins c’était l’effet que tout cela lui faisait. Car la seule chose qu’il avait héritée de sa mère était sa faculté de piquer des crises de colère aussi violentes qu’inattendues. Pour le reste, il était d’un stoïcisme et d’un calme olympien. Il avait pour principe de considérer que les choses arrivaient parce qu’elles devaient arriver. Et donc qu’il ne servait pas à grand-chose de tenter d’aller contre puisque c’était perdu d’avance. Il convenait juste de rationaliser.

L’assistante sociale qui le suivait depuis les hospitalisations répétées de sa mère, avait un tout autre point de vue sur la question. D’après elle, Cédric avait juste une trouille bleue d’être confronté à ses sentiments. Et préférait donc faire l’autruche et faire comme s’il n’en avait pas. Qu’il était donc ce qu’on appelait communément, n’ayons pas peur des mots, un lâche. Arguments que Cédric accueilli avec une moue boudeuse sans chercher à polémiquer davantage là-dessus. Après tout il savait être le premier à fuir les situations difficiles. Mais de là à parler de lâcheté… Lui préférait les notions de logique et de rationalité.

Car même s’il manquait parfois de courage, il ne restait pas moins qu’il était du genre conciliant, à ne pas chercher les problèmes et se faisait généralement un devoir de respecter les règles. Sauf si bien sûr, il se trouvait embarqué dans des histoires qui ne le concernaient pas. Là, il suivait docilement les autres, se passionnant sur la fin probable que tout ceci aurait. Exactement de la même façon que s’il avait regardé une série télévisée ou lu un roman policier.

Sans doute était-il un peu psychorigide, n’aimait pas particulièrement les contacts physiques, et avait du mal à se lier avec les autres. Mais il avait le chic pour que tout parte en sucette dans sa misérable petite vie. Genre on vous colore les cheveux en rose bonbon, histoire de vous coller le choc de votre existence. Pour ensuite, toujours sans rien vous demander, vous raser totalement  le crâne. Finalement le rose bonbon, ce n’était pas si mal. Sauf que là c’est trop tard, vous n’avez plus de cheveux.  Bon, lui avait toujours ses cheveux. Mais c’était exactement cela qui lui était arrivé l’année de ses 14 ans. Vous savez le double choc qui rend le premier presque acceptable…

Il s’était réveillé un matin amoureux de son meilleur ami. Celui qu’il connaissait depuis l’école maternelle et qui l’entrainait toujours dans des histoires pas possibles. Ami par ailleurs 100% hétéro. Donc il s’était réveillé un matin homosexuel. Ou du moins en avait-il pris conscience ce matin-là. Et ce qui aurait pu être le drame de sa vie se révéla bientôt n’être pas grand-chose. Car lorsque plus tard dans la journée, une dispute éclata avec ledit ami -pour une raison toute autre que la découverte du matin, Dieu merci- il se retrouva rapidement, et sans ménagement, plaqué contre un mur. Le fameux 'ami'mesurait 5 bon centimètres et devait avoir une vingtaine de kilo de muscle de plus que lui. Forcément, ça aidait pour plaquer les gens contre les murs.


Ca avait donc été un peu violent, et avoir des lèvres bien pleines l’injuriant à quelques centimètres de son visage n’avait vraiment pas aidé. Mais alors pas du tout. Oui, c'était assez bizarre, il était bien le premier à l'admettre. Il avait donc réagi et pas de la manière la plus appropriée.  Il avait pourtant eu de la chance dans son malheur. Son gémissement avait été pris pour de la douleur. Le pire étant qu’il avaiteffectivement mal.

Il s’était réveillé homosexuel et finissait sa journée en pervers masochiste. Comme quoi il y avait des matins où il valait mieux pas se lever… Mais tout cela fut vite enterré lorsque quelques jours plus tard, on lui annonça le cancer du sein de sa mère, à un stade assez avancé.

Passé le fait qu’il était donc loin d’être un expert en relations sociales, il savait être très compétent dans plusieurs domaines, que d’autres à son âge n’avaient pas encore acquis. La tenue d’une maison par exemple. C’était le deal chez eux. A lui le ménage, le rangement et le linge histoire de soulager sa mère qui, de par son emploi de secrétaire rentrait souvent tard. Et à elle, la préparation des repas et les courses. S’il était fin gourmet et savait apprécier la bonne chère à sa juste mesure, il était bien incapable de manipuler le moindre ingrédient en cuisine sans que cela ne se transforme en une plâtrée immangeable. Ce qui devint vite problématique au vu de la durée, qui allait sans cesse en s’allongeant, des séjours hospitaliers de sa mère.


Il prenait donc à sa charge le ménage et devint rapidement quelque peu maniaque. Après tout c’était à lui que revenait le rangement et le nettoyage. Il apprit donc très vite à faire attention. Tout en exigeant autant des autres. Mais qui pouvait se plaindre d’un peu d’ordre et de propreté ? Une maison saine et nette, sans microbe était encore le meilleur moyen de ne pas tomber malade. Et de ne pas voir mourir les gens qu’on aime.





My story.  L’histoire de Cédric Aylen pouvait se résumer à ces quelques mots : à la mort de sa mère, il dû aller vivre chez son père


Parlons-en justement de son père. Un type qu’il n’avait jamais vu. Mais qui l’avait pourtant reconnu à la naissance. Et qui payait même sa pension alimentaire sans jamais aucun retard. Ce qui aidait quand même pas mal dans les fins de mois difficiles, il fallait bien l’avouer. Donc à part le nom qu’il portait, il ne connaissait pas grand-chose de lui. Celui-ci était anglais, déjà marié, et avait connu sa mère dans un de ses voyages d’affaires. Elle était rapidement devenue sa maîtresse et était tombée enceinte. Il avait reconnu l’enfant, sans que Cédric n’ait jamais compris pourquoi. Sa mère se cantonnait à un : cet homme est un véritable gentleman. Le tout avec un doux sourire rêveur. Explication que Cédric jugeait assez vaseuse.


C’était bien tout ce qu’il savait sur lui. Et jusqu’à aujourd’hui, cela ne lui avait jamais posé de problème de ne pas en savoir plus. Là, assis en face de son assistante sociale, dans ce train le menant tout droit vers Londres, il commençait à le regretter.


Il devait cependant reconnaitre une chose. Cette petite bonne femme toute rondouillarde et au tempérament assez trempé, assistante sociale de son état, n’avait pas ménagé ses efforts pour qu’il puisse rester en France. Efforts coupés net par un « Il a un père que je sache. Allez donc le trouver au lieu d’essayer de refourguer ce gosse à d’autres ! Vous croyez pas que j’ai assez à faire avec la troisième pisseuse que je vais pondre ! J'suis p’tête pas assez grosse pour que ça se voit ? » A la voir, on aurait même pu croire qu’elle attendait des jumeaux. En tout cas Cédric avait bien reconnu là la grâce et la délicatesse de sa tante… Il fallait dire qu’entre les cris stridents de ses deux cousines qui se disputaient une Barbie qui n’allait pas survivre à l’affrontement, le volume sonore de la télé bloqué à son maximum sur un match de foot auquel son oncle participait très activement de son fauteuil, et les aboiements du berger allemand enfermé dans la salle de bain depuis le début de l’entretien pour ne pas qu’il dérange, Cédric en aurait presque béni sa tante. Et cela faisait plus de trois semaines qu’il supportait tout ça.


Entre l’entrée de sa mère au service de soins palliatifs, son décès, l’enterrement –avec un magnifique soleil, pourtant dans les films il pleuvait toujours à ce moment-là, alors que lui n’avait même pas eu droit à un bout de ciel gris- et toutes les formalités à accomplir, on l’avait collé là sans autre forme de procès. Pour ne pas qu’il soit seul. La bonne blague !


Il en venait presque à comprendre les fréquents coups de gueule de sa tante : « Je veux vivre ma vie, moi ! » Parce que jusqu’à présent Cédric s’était toujours demandé quelle vie vivait sa tante. Celle de la voisine peut-être ? Un arrière-goût de bile lui remonta à la gorge en pensant qu’elle au moins, elle en vivait une de vie.


Le front collé contre la vitre du train, il se replongea dans ce qui faisait sa vie avant. Sa mère, ses cheveux encadrant encore son joli visage et son rire accroché à ses lèvres. Le calme et la douce tranquillité de leur petit appartement. Le soir, quand il rentrait seul de l’école et qu’il commençait à ranger ses affaires scolaires juste au moment où il entendait la porte d’entrée s’ouvrir. Rien que pour faire croire qu’il avait passé tout ce temps sur ses devoirs, en réalité rapidement expédiés, et monter à quel point il était un élève sérieux… Sa mère posant une main fraîche sur son front s’inquiétant de son manque d’appétit… Toutes les bêtises de son ami de toujours qu’il s’efforçait de couvrir… Les virées nocturnes qu’ils s’octroyaient ensemble lorsque sa mère prise par une quelconque réunion ne rentrait que tard dans la nuit… Et tellement  d’autres souvenirs qui venaient se fracasser dans son crâne qu’il se sentait presque suffoquer.

Refusant de craquer, il ferma les yeux refoulant des larmes brûlantes. Lorsqu’il les rouvrit, ce fut sur un dictionnaire de poche anglais/français. « Je crois savoir que ta moyenne en anglais n’est pas terrible. Tu risques d’en avoir besoin. » Interloqué, il prit le livre d’une main hésitante tout en remerciant l’assistante sociale d’un signe de tête. Pourquoi ça n’avait pas été elle sa tante ?

Un pli amer se dessina sur ses lèvres. Ses notes. Les profs avaient été sur ce coup-là très conciliant avec lui. Car son année de troisième s’était surtout résumée à quelques visites en touriste histoire de ne pas totalement être un élève fantôme. Enfin ça, c’était lorsque sa mère sortait de l’hôpital, histoire de ne pas l’inquiéter.  Le reste du temps, il le passait dans le service d’oncologie. Au point même d’appeler chaque infirmière par son prénom alors qu’il n’aurait pas su reconnaitre les visages de la moitié de sa classe.


"Je suis sure que ton père acceptera de te mettre dans un internat en France. Tu vas voir, ça va aller."
Cédric préféra ne pas ouvrir la bouche tant il craignait que sa voix déraille. Le regard empli de reconnaissance qu’il leva vers l’assistante sociale parlait pour lui.



Cela n’avait pas du tout été bien.



L’adresse donnée par son père les mena tout droit devant un immeuble de bureau. Pour le coup, même l’assistante sociale marqua un temps d’arrêt. Puis sans se démonter, elle alla jusqu’à l’hôtesse d’accueil pour expliquer son problème. Le tout dans un anglais qui laissa Cédric quelque peu rêveur. C’est en suivant l’hôtesse vers les ascenseurs que Cédric sentit poindre les problèmes. Où était la proprette petite maison avec son gazon anglais et ses fleurs bien ordonnées ? Avec bien sûr, une chambre spécialement aménagée à son attention… Était-ce trop demander ? Apparemment, oui.


C'était en tout cas très loin de ce long couloir lambrissé avec une épaisse moquette qui étouffait  le bruit de leurs pas. Et tous ses stupides espoirs. Ce fut livide qu’il se présenta avec l’assistante sociale à ce qui paraissait être une secrétaire. Qui le détailla longuement de la tête aux pieds. Cédric fut bien incapable de soutenir le regard de celle-ci et détourna bien vite les yeux.  Les mains dans les poches de sa veste, il serrait les poings à se rentrer les ongles dans les paumes des mains. Et se raccrocha à cette douleur pour ne pas s’écrouler lorsqu’on leur permit enfin de pénétrer dans le bureau.


Le souffle court, il se retrouva face à un imposant bureau couvert de paperasses et à un homme se tenant debout derrière celui-ci. D’abord interloqué, il chercha à comprendre ce qui se passait encore. Celui qui le fixait était un homme d’un âge déjà avancé qui… Qui portait les mêmes lunettes que lui. Enfin pas tout à fait les mêmes. Elles semblaient beaucoup plus luxueuses et étaient certainement griffées d’une grande marque. Mais il réalisa soudainement d’où lui venaient ses problèmes de vue. Et donc, qui se trouvait face à lui à cet instant précis.


Déglutissant difficilement, il entendit de façon très lointaine les paroles de son… De l’homme se tenant face à lui. « Tu ressembles à ta mère… » Cédric, lui, perdit le fil devant l’étrangeté de la situation. Il n’entendit quasiment rien de la discussion qui suivit entre l’assistante sociale et celui qui allait devenir son responsable légal.


Il ne s’était pas attendu à quelqu’un de si âgé. Il aurait dit à vue de nez la soixantaine bien conservée. La soixantaine… Sa mère avait fait ça avec un vieux ?! Ca, couplé à cette rencontre si impersonnelle, il… Il beugait. Il fallut qu’on le rappelle à l’ordre pour qu’il se reconnecte avec la réalité. S’il avait su ce qu’on avait à lui annoncer, il serait resté dans son état cotonneux.


« Tu seras bien là-bas. Et ça te permettra d’améliorer ton niveau en anglais, ce qui ne pourra pas te faire de mal. Tu verras, ça te servira plus tard. »

C’est sûr qu’il se voyait bien servir des Burger et des frites en anglais, histoire de se donner un genre dans sa petite ville de province. Pour le coup, il se mit à haïr l’assistante sociale. Elle l’avait complètement lâché. Fallait dire que son boulot se terminait ici après tout. Il serra donc les dents et ne répliqua rien devant la somme d’ânerie qu’elle venait de lui sortir. Puis tout se précipita.

Elle tenta de le prendre dans ses bras pour lui faire une accolade mais elle ne rencontra que du vide, Cédric s’étant déjà dérobé à sa prise. Un regard peu amène lui faisant comprendre qu’il valait mieux qu’elle ne retente pas l’expérience.  Son ‘père’ puisque apparemment c’était bien lui dont il s’agissait était déjà à la porte de son bureau à parler à sa secrétaire. De ce qu’il en comprit, une histoire de voyage professionnel à Francfort que celui-ci ne pouvait reporter. Il se retrouva donc propulsé, plus vite qu’il ne fallait de temps pour le dire, à un certain Harrison qui devait le mener à son école. Qui semblait apparemment, oh joie, se situer dans un trou perdu au milieu de nulle part.

Il lui fallut le temps du trajet pour se rendre compte de deux choses. D’une, il n’en savait toujours pas plus sur son ‘père’. Ne connaissant ni son métier, ni même s’il avait d’autres enfants.  Et de deux, il n’avait pas décroché les dents de toute l’entrevue avec celui-ci. Et que donc, ce dernier n’avait même pas entendu le son de sa voix. Si cela lui semblait totalement hallucinant, il hésitait toujours entre en rire ou en pleurer.



L' arrivée devant la grille du pensionnat le laissa pantois. Bridges Adams... C'était quoi cette école de bourges ?! Juste une petite question, ça coûtait combien une année là-dedans ? Mais surtout, combien de temps il allait rester là, lui ? Parce qu'il le sentait pas du tout là, mais alors pas du tout.


Il tourna un regard quelque peu affolé à son 'babysitter'qui semblait particulièrement s'amuser de la situation. Celui-ci lui lança d'ailleurs un grand sourire moqueur tandis que la voiture s'engageait dans l' enceinte de l'école. "Classe, non ?"
Cédric ne se donna pas la peine de répondre. Par contre, lui ne voyait pas en quoi ça pouvait être drôle. Parce que là, il ne rigolait pas du tout.




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My body.  .Comment me décrire ? Vous vous foutez de moi non ? C’est pas visible ? Bon, je fais 1m85, pas un géant, mais je vois bien au-dessus de la foule. Bon, pour ce qui est de mon physique, je peux affirmer sans trop de gêne que je suis hyper canon. Pas une once de graisse, des muscles bien dessinés grâce à tout le sport que je fais.

Si vous aimez les ténébreux aux yeux de couleur ambre vous allez être servit avec moi ! On a souvent dit qu’il était facile se de perdre dans mon regard. J’avoue que j’aime bien me regarder dans le miroir. Moi, narcissique ? Peut-être… Fin bref, je suis là pour parler de moi vu que vos yeux semblent encore éblouis par ma beauté.  Je n’ai aucun piercing ni tatouage. Je garde toujours mes cheveux cours, un peu en batailles parce que je suis un gros flemmard. Je n’ai aucune cicatrice non plus, pilosité très légère. Je suis quelqu’un qui prend énormément soin de mon corps. Bon, je dois avouer que mon nez un peu pointu et mes oreilles un peu trop grandes à mon goût font partis des choses que je changerais sur mon physique, mais il n’y a que ça.

Bien que mes expressions faciales soient souvent au neutre ou ce qu’on pourrait nommer en anglais une ‘’resting bitch face’’ je suis quand même capable de sourire. En fait, très souvent je vais faire la grimace ou tiré une tronche pas possible. Mais généralement, je garde une poker face dans la majorité des situations. En ce qui concerne mon style vestimentaire je le décrirais comme plutôt décontracté. Je ne porte jamais de casquette ou de chapeau. J’ai souvent une veste rouge par-dessus un t-shirt. J’aime beaucoup ce qui est de luxe. Donc il ne sera pas rare de me voir porter fièrement le dernier accessoire de mode.





My heart.   Pour ce qui est de ma charmante personnalité, je ne vais pas mentir, on peut parfois me prendre pour un connard. Je suis pas le genre de personne qui va mâcher ses mots si quelque chose ou quelqu’un me déplait. On dit de moi que je suis narcissique, impulsif, parfois colérique. Bon, je suis pas le mal incarné non plus, j’ai des qualités. Si tu fais partit des gens qui comptent pour moi, je ne te lâcherais pas et je prendrais ta défense coute que coute. Je suis quelqu’un qui a quand même un bon fond, je peux me montrer sympa et attentionné, mais seulement pour ceux qui le méritent et encore une fois, c’est très rare.

Je suis un accro au sport, aux sorties en boîtes et aux mecs. Certains diront que je suis un pervers, mais je leur répondrais que je ne fais que profiter de ce qui s’offre à moi. Je ne fais pas que baiser non plus. Par contre, je dois avouer avoir une peur de l’engagement et de l’attachement.

Je suis quand même quelqu’un qui a des sentiments, mais je ne les montre que rarement. Encore une fois, je pense que c’est simplement que bah, je ne suis pas un pleurnichard ou un petit sensible qui pleure dès que quelqu’un le contrarie… je vais plutôt frapper directement en fait. Ce qui m’emmène à mentionner un truc super important. Si tu es pas mon pote, ou quelqu’un de proche, n’essaie pas de me faire parler de mes sentiments, ça va me mettre en rogne.

Sinon, comme toute personne qui se respecte, je suis hyper compétitif, je suis mauvais perdant et j’aime bien faire le paon quand je gagne. J’aime bien avoir l’attention et les regards portés sur mes exploits. Je ne crois pas vous surprendre en vous disant que la modestie et moi on ne va pas de pair. Eh ouais, en gros j'ai plein de stéréotypes du gosse de riche, mais j'assume !






My story.  Je vous vois venir, vous devez vous demander quelle vie j’ai bien pu avoir pour devenir la personne que je suis. Sortez votre popcorn, je vous raconte ça ! Je suis né le soir du 16 décembre 1996, dans un manoir de la campagne au nord de Londres. Ce fut pas des plus joyeux, ma mère a perdu la vie en me mettant au monde et mon père a fait une crise, mettant la faute sur le bébé que j’étais à l’époque, du moins c’est ce qu’on m’a raconté, j’étais pas conscient moi à l’époque hein. Bref, il m’a refilé à mon oncle, qui vivait dans un manoir dans un autre comté. J’ai donc été adopté par ce dernier et je le considère comme mon vrai père. Je n’ai jamais revu mon père biologique, il a quitté le pays après m’avoir abandonné. Ça explique peut-être certaines choses.

Vous pouvez ranger vos mouchoirs, c’est pas si triste et je le vis bien. Je l’aime bien mon papa adoptif. Lui et sa femme m’ont tout donné dans la vie. J’ai un énorme compte en banque, j’ai une vie assurée et ils me supportent entièrement dans mon rêve de faire de la musique. Mes frères et sœurs adoptifs je les adore aussi! Fin bref, continuons avec cette histoire.

Mon enfance a été des plus joyeuses, j’avais pleins de potes, j’avais tout, mais vraiment tout ce que je voulais. Mes parents ne me refusaient rien, j’avais des notes passables dans mes cours et ils me foutaient la paix. C’est vers 9 ans que j’ai découvert une passion pour le sport et pour la musique. À 10 ans, je déclarais haut et fort à tous que je serais une star plus tard. J’avais déjà une attitude de gagnant vous voyez ?

C’est l’adolescence qui fut le plus dur. Pas parce que j’étais gay. J’ai fait mon coming-out et personne n’osait venir me faire la vie dure pour ça.  Même si ça été dur pour moi à accepter, j’ai rapidement assumé et tout a bien été. C’était surtout les compétitions de sport et les crises que je faisais dès que je perdais qui m’ont longtemps fait passer pour un débile aux yeux des gens. Aussi le fait que je me battais souvent. Sinon j’alternais entre les cours, le sport et la musique, je peux dire sans me vanter que je suis plutôt doué avec une guitare.

Pour ce qui est de mon parcours, bah il n’y a pas grand-chose à dire, je suis allé à Bridge Adams parce que je sais que leur programme de musique est bien. Ma vie a été simple et joyeuse, j’ai vraiment pas à me plaindre. Mes parents sont hyper riches, je suis toujours en contact avec ma famille et ils me donnent assez de blé pour vivre. Donc ouais, une vie normale pour un mec hyper talentueux !




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Aime : Le calme, se promener dans la nature, les métiers manuels, l'art en général, la musique -c'est un très bon violoniste- ainsi que la compagnie des animaux.

N'aime pas : Son ancien lui, se perdre dans un lieu inconnu, les moqueries gratuites et méchantes, ceux qui baissent les bras facilement.
This is who I am.


My body.  
Erdene est un jeune homme mongol au physique plutôt standard comparé à ses amis de la même origine. Si la majorité de ces derniers sont costauds et trapus, Erdene a hérité en plus d'une taille assez grande. Combien ? Il ne sait pas exactement et ça fait longtemps qu'il a arrêté de compter mais il atteint aisément les 1m80. Grand donc, solide sur ses jambes, les épaules développées. Il n'est pas spécialement le plus musclé de tous mais il garde une bonne hygiène de vie, le maintenant en forme. Il n'a pas de surpoids, tout comme il n'a pas non plus de muscles saillants. Normal, avec la carrure ours en option qui peut parfois intimider quand on ne s'attend pas à le voir. Ah et le complexe qui s'invite : le petit ventre à la sortie de l'hiver -il faut arrêter de se cacher, en hiver, on stocke à coup d'écarts un peu plus gras que d'habitude- mais qu'il s'efforce de faire fondre au printemps pour pouvoir mieux le retrouver l'hiver d'après et râler parce qu'il doit décaler sa boucle de ceinture d'un cran !

Il a également le teint basané, la faute directe à ses origines mongoles. Il bronze très facilement au soleil. Pas de traces particulières sur la peau, pas de cicatrices ou de tatouages, Erdene ayant eu une vie somme toute tranquille si on met de côté son handicap. Un handicap ? Effectivement mais il faut d'abord se concentrer sur le reste de son aspect général. Il ne tape pas vraiment dans l'œil en fait, parce qu'il s'habille de façon tout à fait classique, du moment que ce soit confortable et pas trop cher. On ne fait pas l'impasse sur la bouffe mais les vêtements ne posent pas trop de soucis. Erdene n'est pas plus attaché aux codes de la mode que ça, puis de toute façon, il ne se voit pas donc il s'en fiche pas mal.

Ce qui marque davantage chez lui, c'est son visage, peu commun si on est habitué aux faciès typés anglais. Un visage rond, de larges pommettes, un nez plutôt plat, une mâchoire carrée, des yeux particulièrement bridés aux orbes brunes. Cependant, ces deux yeux ne se posent pas vraiment sur les gens, tout simplement parce qu'il est quasiment aveugle. Avec un peu d'observation, la couleur de ses iris est irrégulière. Il compense le tout par un adorable sourire qui lui arrondit davantage les joues et fait apparaître deux petites fossettes en coin. Un regard vide mais malgré tout pétillant, des cheveux mi longs épais et de la même couleur que ses yeux. Il aime pouvoir s'amuser à triturer quelques mèches de temps en temps, la sensation de la fibre capillaire entre ses doigts étant plutôt agréable. Mais quand il ne les laisse pas voler au vent, il les attache majoritairement en une sorte de bun ou chignon effectué à la va vite pour remballer rapidement toutes ces mèches qui viennent lui chatouiller le nez. Ce qui est régulièrement le cas, notamment lorsqu'il travaille. Enfin, il soigne son bouc au menton qu'il aime porter quotidiennement. Monsieur a une pilosité bien marquée, le rendant viril. Pas de doutes quand on le regarde : c'est un homme.

En soi, il reste quelqu'un de banal dans son pays mais dénote beaucoup en milieu anglophone, encore plus dans un village comme St Adams. Mais avec du recul, cet ours a plutôt l'allure du nounours que du grizzli.




My heart.  
Disons que Erdene est le résultat d'un travail titanesque mené d'arrache-pied pour devenir quelqu'un de meilleur. Il y a le Erdene d'aujourd'hui, il y a le Erdene du passé.

Celui du passé est un homme élevé dans la pure culture mongole moderne : l'enfant est roi dans la famille, livré rapidement à lui-même, responsabilisé bien plus tôt qu'il ne devrait l'être. Ayant toujours le dernier mot, sans cadre précis et couvert de cadeaux mais profondément seul, l'ancien Erdene a du mal à comprendre qu'il y a des limites dans toutes choses et que le monde ne tourne pas autour de sa petite personne. Il y a des non là où il veut entendre des oui et si cela reste mignon durant sa tendre enfance, amusant dans son adolescence, ça ne fait pas pour autant de lui quelqu'un d'irréprochable une fois grand. Il est pourtant intelligent le jeune Erdene, il comprend vite les choses mais préfère tirer profit de cet avantage pour obtenir ce qu'il a envie. S'ajoute à cela le fait qu'il a un minois plutôt adorable, alors autant dire que le Erdene du passé se gonfle d'orgueil face à son succès auprès des filles. Un peu trop. Imbu de lui-même, n'ayant aucune considération pour son entourage et surtout sa petite amie de l'époque, il a trop confiance en lui et se dit toujours que les autres doivent aller dans son sens même quand il a tord. Bourreau des cœurs, avide d'attention et de succès, zéro remise en question, traître à tout va, il finit toutefois par subir le revers de la médaille à force de pousser les autres à bout. Ce revirement de situation à fait de lui ce que Erdene est désormais.

Le Erdene d'aujourd'hui a beaucoup de recul sur sa vie passée. Tellement qu'il fait preuve d'auto dérision vis-à-vis de ses actes ou de son handicap. L'humour ne fait pas de mal. Coupable de son ancien comportement irresponsable, il agit désormais à l'extrême opposé mais arrive toutefois à ne pas se condamner plus qu'il ne le faut pour ses erreurs de l'époque. Les choses sont ainsi faites, rien ne sert de regretter et de ressasser, il faut tirer des leçons et avancer. Voilà son leitmotiv. L'homme est désormais quelqu'un de posé, équilibré, qui impose des limites là où son ancien lui tentait de dépasser les bornes. Mais surtout, c'est quelqu'un qui est prêt à aider ceux qui comme lui cherchent à devenir une meilleure version d'eux-mêmes. Si lui a réussi, les autres le peuvent aussi.

Erdene a beaucoup de qualités apparentes qui sautent aux yeux. C'est quelqu'un de souriant qui dégage un calme extraordinaire ainsi qu'un sentiment d'apaisement hors du commun. Il est en paix avec lui-même, et cela se ressent dès qu'il s'approche. Cet aspect lui donne un certain charisme sans même qu'il ne s'en rende compte. Humble, il n'aime pas se mettre en avant et préfère attribuer le mérite à ceux qui l'entourent. Il n'est pas forcément le plus comique de la bande, ni même celui qui met l'ambiance, à vrai dire il a tendance à s'effacer quand d'autres monopolisent la conversation, mais il est cette oreille attentive et cette épaule sur laquelle on peut pleurer. Il transpire la douceur et la gentillesse. Naïf ? Non, il a vécu trop de choses dans sa vie pour ne pas décrypter ce qu'il se passe autour de lui, mais il peut feindre cette naïveté si cela lui permet de se préserver.

Si on dit de lui que c'est un gros nounours, c'est parce que derrière cette grande carrure se trouve un homme au regard plein de tendresse qu'il n'essaie même pas de cacher. Il aime être entouré, il aime partager avec les autres, il aime aider quand il peut le faire. C'est aussi quelqu'un qui a un sens très aiguë de l'hospitalité. Pas besoin de mettre les petits plats dans les grands ni même d'avoir beaucoup d'argent. Un petit café, un moment privilégié, un mot, c'est suffisant pour apporter quelque chose aux autres. Il est cette main discrète qui apporte un petit bout de bonheur à droite et à gauche sans même qu'on ne le remarque.

Évidemment, Erdene a aussi des défauts. Il lui arrive parfois de rechuter, d'entrouvrir la porte à son ancien lui. Il est de nature à s'inquiéter beaucoup trop pour les autres. Il peut même se montrer trop sévère envers les autres quand il ne les voit pas avancer. A force de se dire que s'il peut y arriver, les autres aussi, il en oublie que chacun a un rythme et des capacités différentes des siennes, alors il ne doit pas se montrer aussi exigeant. Il a très peur également, la peur de blesser d'une façon ou d'une autre, la peur de ne pas être accepté de ceux qu'il rencontre à cause de sa différence, la peur de ne plus pouvoir gagner la confiance des gens, la peur de se retrouver seul.




My story.  
Que dire de l'enfance de Erdene ? Une enfance somme toute classique au sein d'un foyer assez modeste dans la capitale mongole : Oulan bator. Cette ville est sale, constamment sous l'emprise d'un nuage grisâtre humide mais elle a eu le mérite de marquer l'esprit du jeune garçon qui malgré son jeune âge a su garder des bribes de souvenirs jusqu'à aujourd'hui. Erdene ne voulait pas quitter son pays, mais il n'a eu d'autre choix que de suivre ses parents qui ont fui la corruption du pays.

L'argent, donner de l'argent à droite et à gauche pour réussir. Là bas, ce n'est pas : étudier dur pour arriver premier, c'est simplement glisser des billets sous la table pour décrocher son diplôme. C'est verser une forte somme d'argent pour gagner une affaire au tribunal, c'est fournir une liasse pour recevoir les meilleurs soins en priorité. L'argent encore et toujours mais ses propres parents n'en ont jamais vraiment eu, alors ce fric, autant aller le chercher ailleurs, en Europe, là où l'herbe est toujours plus verte. Une "chance" pour eux que le papa soit malade et ne puisse se soigner convenablement dans son propre pays. C'est l'un des rares arguments en béton pour pouvoir bénéficier d'aides et recevoir un logement. Le destin a mené Erdene et sa famille en Angleterre, là où il pourrait apprendre la langue de Shakespeare et devenir quelqu'un d'important. Un médecin ? Un avocat ? Un interprète ? Qu'importe, il deviendra un grand homme dans l'avenir. Erdene est donc âgé de 7 ans quand il met le pied sur les terres britanniques.

Scolarisé, se familiarisant avec l'histoire de l'Angleterre et aimant de plus en plus ce pays qui l'a adopté, le petit garçon mongol se voit recevoir la nationalité anglaise au bout de quelques années en compagnie de ses parents qui n'ont pas donné leur reste pour apprendre à parler couramment la langue. Une double culture qui présente beaucoup d'avantages et qui lui permet de connaître un certain succès auprès de ses camarades de classe au fil de ses années scolaires.

Au point que si d'un œil mongol, Erdene est plutôt commun en dehors de sa grande taille, les filles anglaises se l'arrachent. Autant dire que cela plaît au jeune homme qui a été habitué à être mis sur un piédestal depuis sa plus tendre enfance par ses parents. Il fricote avec pas mal de demoiselles sans vraiment chercher à aller plus loin mais finit par s'enticher de l'une d'entre elle durant ses années de lycée, jolie blondinette qui se voue corps et âme pour lui. Une vraie passion, dévorante pour sa part à elle, sincère, mais malgré la profondeur de ses sentiments, Erdene ne peut s'empêcher d'aller voir ailleurs. Une fois. Il trouve des excuses, accuse sa "vile tentatrice", s'en retrouve tout excusé. Deux fois. Il rejette la faute sur l'alcool qui coulait à flots à cette soirée. Elle pardonne, le cœur en miettes. Trois fois, il ne cherche plus vraiment à s'en cacher et la fait culpabiliser. Comment peut-elle lui en tenir rigueur après ces quelques années de couple  qui battent de l'aile ? Elle souffre mais ne peut vivre sans lui. Puis il y a la fois de trop, celle où la douleur dépasse de loin la raison et pousse la plus innocente des colombes à se venger avec toute la rancœur que le monde peut porter. Alors ce jour là, elle attrape la première chose qui lui tombe sous la main alors qu'elle était en train de bricoler. Le produit acide en pleine figure, Erdene peine à ouvrir les yeux et s'en va se rincer le visage. Elle, elle part, pour de bon, comme elle aurait dû le faire depuis la toute première trahison. Trop fier, ne ressentant pas de douleurs trop vives après un rinçage abondant, le jeune homme accuse le gars et garde le silence sur tout ça. Il le mérite, c'est normal qu'elle agisse ainsi, elle reviendra comme à chaque fois, sauf qu'elle ne revient pas...et sa vue non plus. Erdene a réagi trop tard, que ce soit pour elle ou pour ses yeux.

Le verdict tombe après des soins en urgence et si Erdene ne perd pas la vue à 100%, il ne peut désormais distinguer que de très vagues silhouettes lointaines et les contrastes très forts. Ses yeux sont sensibles au soleil et à la lumière en général. Ses nouvelles alliées ne sont pas des filles avec de belles paires de jambes mais une canne et une paire de lunettes pour protéger le peu de vue qu'il lui reste. Un coup dur pour ses projets de carrière dans le domaine de la médecine, un désastre pour ses parents, un cataclysme pour Erdene qui tombe de très haut et se retrouve plongé dans l'obscurité, coupé de tout ce qui fait son monde. Il doit tout apprendre. Comment marcher, comment manger, comment interagir avec les autres, comment utiliser ses autres sens, comment s'orienter dans la rue, comment s'habiller, comment sentir, comment ressentir, comment vivre ou plutôt comment survivre. Et pourtant ce jour là, quand on lui demande ce qu'il s'est passé, le mongol est catégorique : c'est un accident.

L'ancien Erdene est mort.

De longs mois de soins intensifs, de longs mois d'apprentissage à devoir ravaler sa fierté et accepter d'avoir des limites, de longs mois de pleurs à demander à tous les dieux pourquoi une telle chose lui arrive, mais le jeune homme finit par se remettre en question. Le petit garçon capricieux n'est plus, c'est un Erdene adulte qui décide d'assumer les conséquences de ses actes qui fait son apparition au bout d'un an à jouer au yoyo sur le plan psychologique.

Il suit de nombreuses formations suite à cela pour parvenir à se faire à sa nouvelle vie mais surtout pour trouver un sens à son quotidien bien vide jusque là. Il décide alors de faire de son handicap une force et de venir en aide à d'autres qui sont dans son cas et qui ont besoin de soutien dans leur déficience visuelle. C'est ainsi qu'à force de travail acharné, Erdene finit par intégrer une association consacrée à ce type de handicap pour faire diverses interventions de façon bénévole. Sensibiliser le public aux aveugles ou déficients visuels, faire part de son expérience pour aider les proches de telles personnes, se rendre dans des entreprises pour conseiller du matériel ou encourager à l'embauche de tels employés. À côté de cela, il se qualifie pour devenir formateur en autonomie pour déficients visuels parce que ce qui le motive désormais, c'est épargner aux personnes cette peur viscérale qu'il a connu suite à la perte de sa propre vision. Ses parents sont fiers de lui et le soutiennent dans cette démarche, heureux de voir que leur fils s'épanouit désormais dans cette voie.

Lors de l'une de ses interventions en tant que bénévole, Erdene a eu l'occasion de se rendre au village de St Adams où son témoignage a ému beaucoup de personnes. Le mongol en a retiré beaucoup de positif et est tombé amoureux de cette ville où il fait selon lui bon vivre. Voyant qu'il n'y a que peu de structures qui se consacrent aux personnes aveugles, c'est l'une des raisons qui explique son déménagement au village de St Adams, dans le but de venir en aide à ces dernières. Pour combien de temps ? Erdene ne le sait pas mais il compte bien tendre la main à ceux qui en ont besoin.



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Feuille de personnage
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Nom
Foster.
Prénom
Kayn.
Âge
27 ans, né un 20 Octobre.
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Villageois.
Club
Ø
Métier
Bibliothécaire.
Nationalité
Anglo-Italien.
Sexualité
Hétérosexuel.
Avatar
Oh Sangwoo — Killing Stalking
Goûts
Kayn il aime le risque, dans tous les domaines, ça le fait frissonner, tout autant qu’un peu de douleur ne l’effraie pas, cela le motive. Il vit pour l’appât du gain, il aime l’argent, peut-être un peu trop pour son propre bien. Kayn, il aime l’alcool, en grande quantité, il aime perdre la tête, l’adrénaline, tout ce qui peut faire voler un peu trop haut. Il aime le feu car il lui brûle les ailes, transgresser les règles et les lois discrètement c’est un plaisir pour lui. C’est un grand lecteur, il lit un nombre incalculable de livres, de tout genres, c’est une mine de savoir inutile, bien qu’on ne s’en doute pas. Il aime provoquer Kayn, toutes sortes d’émotions, de la jalousie à l’envie, de l’amour au désir, de la haine à la peur, l’énervement également. Il est bon pour tout interpréter, il déchiffre les expressions avec facilité. C’est un accro des sucettes, il en a toujours dans ses poches. Il fume, souvent, quand il veut, il est très versatile et ses goûts aussi. Sa température corporelle étant un peu plus base que celles des gens normaux, il déteste le froid et adore la chaleur. Il ne résiste pas aux boissons chaudes. Il aime le bruit de la guitare électrique et de l’orage. Il déteste ne pas obtenir ce qu’il veut, c’est un obstiné dans les gênes.  
This is who I am.


My body.  
Yeux de miel qui défilent, jugent, s’arrêtent. Il esquissa ce sourire, propre à lui, moqueur, dédaigneux, hautain, tant de mots et d’émotions qu’il semblait connaître sur le bout des doigts. Kayn passa une main dans ses cheveux, blonds décolorés, parfois plus, parfois moins, tout dépendait du moment, de ses envies et de son humeur capricieuse. Sur le haut de son crâne, les mèches semblaient s’entremêler, lisses mais légèrement ondulées, aux racines d’un brun sombre proche du noir nuit, tout comme l’arrière de sa tête, presque totalement rasée. Ses ongles défilèrent contre son cuir chevelu, il se griffa, n’affichant aucune véritable expression, s’observant à travers son reflet sur l’eau. Vague et tempétueux, tout comme lui toutefois il en voyait encore la forme quelque peu ovale de son visage, mâchoire presque carrée, presque, comme celle de son père. Son sourire s’agrandit, blanc, grandes dents, il s’humidifia les lèvres d’un simple mouvement de langue percée, contempla sa peau un peu trop blanche ces derniers temps. Il avait toujours été plutôt bronzé, une sorte d’étrange métissage qui lui plaisait, toutefois récemment son visage avait plus l’air pâle qu’autre chose.

Il tourna la tête, larges billes couleur brun clair se posant contre la bâtisse sur laquelle il s’appuya, yeux de sa mère, il méprisait cette couleur tout autant qu’il en aimait les teintes en hiver. Kayn passa sa paume contre son visage, effleurant ses cernes présentes, trop visibles, preuve de ses nombreuses insomnies qu’il ne pouvait nier. Elles semblaient presque brunes tant il les avait cultivées, ces nuits sans fermer l’œil, mais le corps trop éreinté. D’un simple coup d’œil, il sembla s’intéresser à un groupe de jeunes femmes présentes hors de l'aéroport de sa ville natale. Il s’avança, soulevant ses manches, dévoilant son tatouage le long de son bras droit, remontant encore plus haut jusqu’à ses épaules. Fumée et arabesques, signes grecs, signes ne voulant parfois rien dire. Il avait tout rassemblé sur un seul bras, se dessinant au passage en haut de celui-ci une chaîne entourant toute sa peau, comme si on l’avait recousue après un accident. C’était presque la vérité, en fin de compte. Son visage aux contours masculins, pommettes hautes, sembla neutre, c’était la seule expression de réellement visible. Dans ses prunelles, un brun miel pétillant, elles brillaient toujours même dans les pires situations.

Quelques pas et il se rapprocha, s’arrêta, du haut de son mètre quatre-vingt neuf, stature qu’il avait prise de son père visiblement, sa mère n’ayant pas réellement été une grande femme. Dans tous les sens du terme. À nouveau, il se lécha les lèvres, sacs en mains et sur les épaules carrées. Oh. Il aimait le sport Kayn, il aimait courir, se défouler, fuir, tout donner pour gagner. Lorsqu’on l’intéressait, ses efforts étaient maximums, il ne savait pas se calmer, pas rester inerte. Et cela se voyait de sa stature, il était musclé tout en finesse, davantage sur les bras et les jambes, le haut du torse et le fessier ferme. A une époque, il vivait pour le sport et pour l’adrénaline. A une époque, il séduisait les dames avec ses attributs lorsqu’il dansait. Alors il en avait pris soin, de chaque détail, de chaque cicatrice montrant qu’il avait triomphé d’une épreuve. Sur son épiderme, toutes les couleurs de vêtements étaient acceptées. Il aimait tout ce qui le mettait à l’aise, tout ce qui était ample, ce qu’il pouvait déchirer avec aisance. Modèle sportif plutôt, il détestait devoir porter ce qui puait le luxe, cela cachait mal les marques violacées sur sa peau. Il avait quelques bleus par-ci et par là, puis quelques marques autour de la nuque; une autre histoire.






My heart.  " Everything I like is temporary and it fucking sucks. "

Que l'on ne compte plus de nombre de fois où de rêves idylliques on tenta d'enchainer la bête, lui fracassant la tête en des coups de pioches, de reproches, de cris. Que l'on use de violence pour lui étreindre les muscles, coupons lui la voix, étranglons sa gorge. Il parlera encore. Rien ne l'arrête, rien n'estompe ses marques de haine. Kayn c'est l’instabilité extrême, rien de plus rien de moins.

La créature instable dans son honnêteté macabre, il hurle des mots que l'on ne devrait dire, il parle de choses que l'on ne devrait aborder. Kayn c'est l'instabilité et l'impatience, la suffisance d'un être qui ne compte plus sur aucun autre pour avancer. Des ongles qui se plantent dans la chaire, un poing qui se crispe, qui se ferme, on lui hurle de choses au visage, il rit comme si tout cela était hilarant. Car le monde est amusant, car le monde est triste, un peu comme ses pièces de théâtre dramatiques, un peu comme des lignes de codes vides. Et il aime cela, il joue dans ça. Kayn c'est qu'une bête de plus dans le monde, celle qu'on étudie avec curiosité mais de loin, celle dont on craint de croiser le regard car elle grogne à n'en plus pouvoir, car elle est insolente et transpire la désobéissance. Il ne sait pas attendre, il ne sait pas comprendre, il ne fait que s'exprimer encore et encore, puis parfois il lui arrive de se taire, plusieurs secondes, plusieurs jours. On ne sait jamais ce qu'il va faire, on sait juste qu'il reviendra un jour ou un autre, pour semer la confusion et le désordre. 

Il ne comprend pas les sentiments humains.
Kayn c'est le mépris. Kayn c'est l’indifférence.


Kayn il n'aime rien ni personne mais il aime l'humanité, de sa facette sombre et ne possédant d'humilité. Étrange personnage qui soutire un plaisir fou à vous voir vous battre, vous démener contre ce monde aux allures poétiques mais aux fins fonds macabres et brisés. Il reste inlassablement une marionnette à qui on aurait coupé les fils, celle qui affolée se retrouve libre, dénuée de chaînes et qui se déchaîne. Il reste un démon dans le corps humain, celui qui s'agite, s'extirpe de son cocon maladroitement, celui qui ne respecte rien, celui qui ne respecte personne. Désagréable spectre lunaire, qui passe et trépasse, qui vole les cœurs, qui atténue les couleurs du monde pour le rendre monochrome. Instable, tout comme lui. Kayn il a du mal avec les lois, il a du mal avec les règles, c'est un con qui vous crache au visage ses vérités dans une fumée de nicotine, qui écrase ensuite sa cigarette contre votre torse, avant de vous embrasser. Il n'a aucune cohérence, aucun cheminement de pensées précis. On le dit un poil inconscient et sociopathe et ils n'ont peut-être pas tord. 

Il n'aime rien de tout ça. C'est l'inverse des gens que l'on a tendance à aimer.

La colère ronge ses traits et dévore petit à petit son corps, il s'emporte, bien trop facilement, au moindre mot, au moindre soupire et reproche. Il n'accepte pas les critiques, il se fout de vos avis, il reste indéniablement dans ce rôle dans lequel vous le voyez. Celui du méchant, de la créature ingrate, violente et moqueuse, celle qui ne réfléchit pas mais qui agit. Ceci étant risible, il est bien plus minutieux que ce qu'il laisse croire, il usurpe l'identité de ce que l'on veut croire uniquement pour blesser, nuire et ainsi recommencer. Oh il brille de son intelligence, mais il ne l’exploite que quand la situation l’exige, il fait preuve de cette froideur qui le rend presque calculateur. Il aime tout maîtriser tout autant qu’il aime les imprévus du monde. Kayn c'est l'indéfinissable, celui qui vous ignore et se fout probablement de tout ce qui est important pour vous. C'est l'égoïsme et l'égocentrisme, des paroles habilles, un cœur bien trop abîmé pour faire confiance à autrui. Ainsi il reste dans ses méfaits, traînant dans le désordre qu'il a créé lui même, brisant des cœurs, faisant couler les larmes car il a été élevé ainsi, dans la haine et la manipulation. Il n'est rien de plus que ce que le monde a fait de lui, un spectre errant dans les rues, appelé par l'envie de ressentir un frisson coupable et électrique, l'envie de taper contre des distributeurs puis de se perdre dans les bras d'autrui une nuit, peut-être deux. Il recherche activement une liberté lui ayant été depuis toujours refusée, il pense que l'argent achète tout sauf le bonheur, il pense que l'argent est sale, mais il désire ces mêmes billets pour l'illusion qu'ils amènent. 

Il n'est que des rôles superficiels. 
Et tout ce qui sera dit sur ses lignes peut être véridique comme à contrario faussé. 
Kayn c'est tout simplement la fourberie dans sa facette sombre et mitigée et peut-être... peut-être bien que celui à qui il cherche le plus à nuire est lui-même. 

Infos en plus :

→ Il a énormément de mal à retenir le prénom des gens, très souvent il garde en tête la première lettre et il tente de deviner le reste.

→ Il dessine beaucoup, bien, mais ne fini presque jamais les choses.

→ Il aime bien mordre la nuque des gens qu’il supporte. Il a de très bonnes connaissances en médecine.





My story.  
Il faisait froid. Ce froid habituel qui le forçait à crisper ses orteils contre le sol en bois, qui forçait la présence de la couette sur ses épaules. Le miel de son regard plongeait sur la feuille, un peu bateau, un peu lointain. Elle lui manquait, Amalya. Un peu comme si elle avait été son souffle pendant ses petites années, un peu comme s’il venait de plonger la tête la première dans un bassin et ne parvenait plus à remonter. Une fois. Juste une fois avait-il manqué de se noyer. Il avait tenté de l’impressionner comme toujours, hurlant haut et fort qu’il pouvait, qu’il savait nager malgré son jeune âge. Lorsqu’il avait sauté dans l’eau et n’avait pas réussi à revenir à la surface, il avait senti une sorte d’angoisse le paralyser, ses petits bras n’avaient pas réussi à le remonter. Puis elle est arrivée, le prenant contre sa poitrine, le soulevant et le sauvant de la noyade. Là où le soleil était de plomb et où ses cheveux semblaient plus blonds que jamais. En cet instant précis, il s’était accroché à elle comme on s’accrochait à la vie, désespéré, fragile. Il avait voulu l’impressionner et avait échoué, toutefois il en avait au moins récolté un baiser posé contre son front. Un de ses favoris. Celui qui faisait oublier à quel point l’angoisse l’avait tétanisé. C’était la même sensation d’angoisse. Il s’étouffait, s’écroulait petit à petit. Il pleurait en silence lorsqu’en passant dans sa chambre il ne voyait plus rien, pas de présence, pas de rire, pas de conversation avec ses amies. Amalya avait disparu, sans prévenir, sans même lui laisser un petit mot pour lui dire qu’elle reviendrait. On pensait a une fugue mais personne n’y croyait réellement. Elle avait toujours été parfaite et lui le gosse problématique. Il en avait toujours été ainsi.

Kayn essuya les quelques larmes présentes sur le coin de ses yeux, observant la photo de son aînée, plantant ses griffes sur ses cuisses alors que d’un simple regard il remarqua que son dessin n’était pas aussi parfait qu’elle ne pouvait l’être sur leur photo de famille. Sa mère en aurait honte, elle avait toujours été exigeante, toujours amère, stricte au possible. Son père, il disparaissait assez souvent, il ne le voyait pas vraiment et ne cherchait pas à le faire. Sa mama déborderait de rage si elle voyait qu’il n’excellait pas dans ce qu’il faisait et qu’en plus il avait fait tomber une des tasses mais pas Amalya non. Elle l’aurait soutenu, lui aurait dit que le dessin de ses joues n’était pas trop mal et qu’il fallait qu’il fasse attention en marchant. Elle lui manquait. Cela faisait un an déjà. Un an. Exactement 372 jours en vérité, il ne pouvait s’empêcher de compter les jours, comme un toc, se mordant les lippes, tremblant des doigts et fixant la peinture les recouvrant. Un an, c’était si long. Beaucoup trop. Cela avait suffit à plonger leur famille dans un noyau de tristesse.

— Kayn, prends ça et va me chercher à manger.

Son instant de recueil interrompu par la voix si douce de sa mère, douce n’en était que l’apparence et bien qu’elle ne soit belle, cela faisait bien de nombreux jours qu’elle ne le traitait plus comme son fils. Depuis le départ de son aînée, les choses avaient changées, en un instant seulement il lui semblait qu’Amalya était celle qui éclairait cette maison, celle qui portait les ennuis sur ses épaules et en son absence tous les monstres revenaient à la surface. Sa mère n’en était plus vraiment. Elle préférait se laisser pourrir, consteller son corps de marques violacées et rouges, déposer sa marque contre l’épiderme de son fils car il lui rappelait son autre enfant. Et cela faisait toujours mal, toujours. Il n’en pleurait plus vraiment, parce qu’il se sentait coupable, c’était sans doute un peu sa faute si sa belle était partie en fin de compte. Et pourtant il l’aimait. Énormément.

•••••

— Fais des efforts tu veux bien ?
— T’es en train de dire que je n’fais aucun effort ?
— Pas assez non.

Kayn leva la tete, tira la langue, un sourire espiègle se peignant sur ses lippes. Lorsqu’il tendit la main et escalada la grille, un agréable sentiment de liberté lui monta à la tête, comme une drogue dure, à l’effet presque immédiat. Alors, il resta assis ainsi comme un oiseau sur son nid prêt à tendre les ailes, les jambes de chaque côté de cette barrière, observant la lune qui trônait sur le haut de leurs crânes. Aujourd’hui était la date d’anniversaire de l’hospitalisation de sa mère et pourtant, il ne s’en sentait pas réellement blessé. Plutôt. Soulagé. Tout était parti trop vite, comme un as de la vitesse folle, comme l’effondrement d’un château de cartes.  Elle ne tenait plus, ne mangeait plus, n’avait même plus la force de veiller sur lui ou encore de lever la main sur cet enfant qu’elle semblait mépriser. La dernière fois qu’il l’avait vu partir, c’était à l’aube de ses 11 ans et demi, la porte de cet immense immeuble blanc étant la seule chose qu’il avait pu voir avant qu’on vienne lui tendre la main, calmement, lentement, avec une douceur qui lui était presque inconnue. Les premiers mois après cet événement avaient été horribles, remplis de cauchemars, de craintes, de cette manière presque coupable qu’il avait d’aborder les choses. Oh, il avait pleuré Kayn. Il s’en était remis à dieu aussi, on avait tenté de lui inculquer les valeurs de la croyance mais il n’y croyait pas vraiment. Dans le fond, la seule personne en qui il avait cru était elle, mais elle avait disparu, sa belle. Sa sœur.

Puis un jour tout changea, une étrange famille vint le récupérer. Une homme surtout, avec son fils. La première approche n’avait pas été la bonne, Kayn lui avait envoyé une chaussure dans la bouche, hurlant qu’il ne viendrait pas avec lui, que ce genre d’accueil gentil ne venait que de personnes malsaines. Et pourtant... pourtant l’homme l’avait juste longuement regardé, ces yeux bleus/verts semblables à deux océans gondolés par des vagues. Dans ses yeux, un calme qui lui avait ôté les mots, l’homme avait posé sa main sur son crâne et lui avait ébouriffé les cheveux. S’en était fini. Il avait perdu. On lui avait toujours dis que perdre était quelque chose de honteux mais en cet instant, il lui sembla que la défaite n’était rien d’autre qu’un coussin de velours. Cet homme était bon.

— Père va nous tuer.
— Te tuer, je dirai que c’est ta faute. T’es l’aîné.
— Crétin !

Un coup à l’arrière de la tête et il manqua de tomber sur le sol, s’accrochant in extremis, restant quelques instants ainsi, les muscles crispés par l’effort avant de lamentablement retomber sur le sol. La chute était rude, ses moindres muscles lui faisaient mal, mais il était trop occupé à observer les étoiles pour bouger. Au loin la voix de ce garçon apeuré qui lui demandait s’il allait bien. Son nouveau frère, le fils de celui qui l’avait recueilli. Avriel. Oh il l’avait tant détesté au début, désormais il l’aimait un peu, beaucoup, à sa manière. Ils ne venaient pas du même monde il avait compris, mais il s’en fichait. Avriel était son partenaire in crime, ils profitaient de ce nouveau séjour en Belgique pour explorer tous les environs. C’était l’âge des bêtises en tout genre, d’instabilité. Il avait un avenir, il avait envie de bosser en médecine ou en dessin, en psychologie aussi peut-être, il ne savait pas trop. Il aurait pu, son père avait largement pour financer tout ça. Toutefois il préférait encore continuer ses études de manière approximative, ne faire que le nécessaire, son caractère amenait les ennuis. Puis il y avait les petits délits et les cauchemars récurrents, certaines fois il n’arrivait pas à dormir. Certaines fois il fuguait sans prévenir, comme elle l’avait fait. Rien ne l’en empêchait. C’était un oiseau libre, qui se brûlait les ailes. Ce jour-là, il s’est pété le pied en tombant, leur père les a incendiés, mais il vivait enfin. Et c’était largement plus différent que de survivre.

•••••

T’avais merdé.
Du début jusqu’à la fin. De la première à la dernière note. Tu avais tout fait de travers. Inconscient. Enfantin. Idiot. Les termes étaient si nombreux et jetés sur ton visage, l’irresponsabilité et l’agressivité émanaient de tes moindres pores tout autant que le mépris était lancé comme des lames contre ton thorax. Tu avais fait énormément de conneries dans ta vie, de ses moments de beuveries intenses à ses essais de poudre blanche, de tes bagarres à tes blessures de couteau. Tu avais toujours aimé le désordre, le chaos, tu avais peut-être un peu trop vécu dans la difficulté pour t’en sortir sans égratignures et pourtant... pourtant t’avais tout pour réussir. Tout. Absolument tout. Les études offertes et un grain d’ambition, on aurait pu tout t’accorder, tout financer, même tes projets d’art fous à l’étranger. Mais t’étais pas un gosse qui se satisfait de facilité hein Kayn ? Non tu avais préféré plonger dans les voies incertaines, nocives, il y avait longtemps que tu ne faisais plus attention aux conséquences de tes actes. Au fur et à mesure des petits vols, des petits délits il te semblait que la culpabilité s’envolait à chaque fois que tu t’en échappais indemne. Jusqu’à la connerie de trop.

Ton anniversaire. Un an après être majeur, c’est pas un événement qu’il fallait laisser dans l’oubli, alors t’avais pris les clés de la maison immense, tu avais invité masse monde pour cette fête. Des gens que tu connaissais assez bien, comme le gosse, Kris qui avait ramené du monde, une belle fille, Riley il te semblait. Tu avais toujours eu du mal avec les noms. Puis il y avait un autre, un autre gosse aussi, un peu plus discret que les deux, tu avais remarqué, tu aimais bien sa manière d’être. Leevan. Oui, c’était ça. Ils étaient venus et tu avais laissé les choses tourner, s’enflammer et dégénérer. Tu avais mis à disposition de l’alcool pour les jeunes, tous les trésors de la maison et cette voiture qui était tienne et que tu venais à peine de gagner. « Tiens prends les clés et amuse-toi. » Attention. Non. Ce mot tu ne le susurrais jamais de toutes façons. Quand tu avais tourné le dos tu pensais que tout irait pour le mieux mais non. Rien ne va pour le mieux quand tu es dans les parages. Tu aurais peut-être dû croire en Dieu pour finir, si tu avais prié, ta sentence aurait peut-être été différente. Toutefois tu n’y croyais pas, en rien, en toi, en eux, en lui, ton frère non de sang mais de coeur. Peut-être bien que tu ne croyais pas à la fatalité encore. C’était risible.

Et après. C’était l’accident.
Eux ils avaient perdu beaucoup.
Toi t’avais perdu une partie de ta liberté. Ce n’était pas très équitable. Au diable l’équité.

Le monde n’était pas juste et trop de haine et de rage dans les veines, tu avais vu rouge carmin, orange comme la bordure des flammes, noir comme l’obscurité dans laquelle tu plongeais petit à petit. Gris comme les barreaux de ta cellule. Tu allais passer trois ans dans cette prison. Pour toutes les idioties que tu avais fait, délits, distribution d’alcool pour mineurs, la voiture que tu avais prêté et qui avait servis à l’accident et le bordel mis à la maison. Tu avais vraiment merdé. T’en payais les conséquences. Les cauchemars revenaient, mais moins nombreux, la seule personne que tu croisais dans ceux-ci était toi, ton propre reflet, tu te faisais pitié à te voir ainsi. Tu avais l’air navrant, mais tu étais trop fier pour demander de l’aide. Cependant tu t’accrochais quand même, tu lisais encore et encore, tu provoquais encore et encore. Comme si tout ceci ne t’avais pas rendu meilleur, tu étais pire. Tu voyais autant le reflet de ton père que de ton frère, un honteux et énervé, l’autre navré, désolé. Et tu n’arrivais pas à faire face à tout ça. Tu voyais le monde dépérir et la seule beauté qui te plaisait était elle, ta belle, la garce, l’amour fou. Lydia. Jusqu’à ce que tu te fasses une nouvelle connaissance.

« Wow. T’as l’air vraiment minable. »

Premier mots et il t’avait détesté. Premier mots et vous vous êtes disputés comme jamais. Trop sang chaud, quand on vous a séparé les menaces fusaient autant que les coups. Puis au fur et à mesure, c’était devenu naturel, normal, presque essentiel. Ce n’était pas un ami non, plutôt une sorte de rival, mais tu aimais ça la rivalité. Puis un jour, l’annonce que ton frère ne viendrait pas, qu’il ne viendrait plus. Parce qu’il était tombé un peu trop profondément dans les sales magouilles et que désormais il pourrissait dans un institut de cure pour les accros aux substances. Tu t’es senti trahi, énervé, la haine plein la poitrine. Et tu avais tout repoussé, rejeté celle qui t’aimait à ce moment-là, hurlé que le fautif de tous ses crimes était ton ami emprisonné de l’époque. Rhys n’était pas plus coupable que toi Kayn. T’avais réussi à pratiquement détruire tous tes liens. Le pire ce n’était pas tant l’espèce de solitude imposée, c’était de te confronter aux vices et folies des autres, de te confronter à toi-même. En trois ans tu as eu le temps, de ressasser, de tout repenser, de tout modifier. Ton cerveau ne cessait jamais de marcher c’était une des raisons pour laquelle tu tentais tant de choses pour te distraire de tes propres pensées. Et sur le coup, entre ses barreaux tu as eu le temps de penser, de créer des disputes, de te faire haïr, frapper et t’en souriais malgré les plaies. Tu tenais quand même debout et t’en es quand même sorti malgré toutes tes disputes et coups que tu t’es pris. Les mauvais herbes durent toujours plus, c’est ce qu’on dit.


•••••

Minuit. Vingt-quatre heures. Vingt-quatre ans. La fumée contre les lippes et le regard vers l’horizon. Il écrasa sa cigarette, vint se frotter les mains contre les pans de ses vêtements, des loques, mais il s’en fichait. Les dames s’en fichaient elles aussi, elles préféraient lorsqu’il les enlevait ses fringues. Il posa sa paire de cartes contre la table, leva les yeux, soupira. Son père était là, royal comme toujours, il l’avait retrouvé, après sa sortie de prison il avait coupé les ponts avec pratiquement tout le monde, par simple caprice. Il était également parti pour rejoindre l’Amérique, une idée de Rhys, la seule personne avec qui il avait gardé contact. Il avait enchaîné des petits boulots avant de reprendre ses études de médecine, ayant même dû travailler de nuit pour pouvoir les payer. Stripteaseur, il avait essayé, constatant que ça payait mieux que serveur dans son bar. Oh et puis, il aimait tellement se faire désirer, tellement toucher les billets qu’il gagnait de lui-même. Kayn refusait de demander de l’aide et de l’argent à autrui pour cela, il était beaucoup trop fier. Puis un jour, le padré l’avait retrouvé, pour lui proposer de bosser à côté pour lui, Kayn avait très bien compris que depuis le temps sa famille d’adoption ne traînait pas que dans les choses très très légales. Mais il avait accepté, il aimait pouvoir faire ce qu’il désirait, se faire un peu d’argent de côté en soignant des gens lui plaisait. Une chose facile pour un fou de la médecine comme lui, sans doute aurait-il eu un avenir brillant s’il n’était pas aussi... instable.

— Avriel-...
— Je me casse. Bientôt. Je rentre au pays dès que j’ai fini.
— Tu vas fuir la discussion encore longtemps ? Nous savons tous les deux que tu connais la vérité. Ne fais pas l’enfant, Foster.
— Je suis très fort pour fuir mes responsabilités aussi, dad.

Foster. Nom de famille qu’il ne prenait que lorsqu’il abordait un sujet important, que ses fils se permettaient de se tourner les pouces. Oh, il n’avait jamais été un enfant à trop écouter son père, à écouter qui que ce soit à vrai dire. Bien qu’il le respectait lui et toute son influence, il ne lui demandait jamais son avis avant de faire les choses, c’était dans l’ordre des choses. Il n’avait besoin de personne.

— Tu t’en sortiras très bien sans moi, t’es vieux mais pas stupide hein ?
— Pas assez pour ne pas me rendre compte que tu m’as pris mes clés et certainement ma carte au passage.
— Ma main a rippé.

Son père lui tendit la sienne, attendant qu’il lui rende ses biens, il le connaissait si bien malgré tout qu’il ne s’attardait même plus à s’agacer face à son comportement. Kayn baissa les yeux, depuis toujours il avait cet étrange ”toc“ de prendre des choses sans demander aux autres, c’était plus par plaisir que par réel besoin. C’était comme ce plaisir qu’il avait de voler les informations informatiques confidentielles des autres afin de se perdre dans son ordinateur. Juste par curiosité, il se lassait sinon. Au bout de plusieurs minutes, il lui rendit ses biens, sa carte, son argent, ses clés, tout ce qu’il avait pu discrètement lui prendre. Kayn referma son livre, jeta les cartes, le mal du pays se faisait voir. Il fit craquer ses doigts, leva la tête vers les étoiles. Il faisait étrangement sombre ce soir.

— Tu peux garder la carte.
— J’en ai pas besoin. On se reverra sans doute, pleure pas trop.
— De joie. Barres-toi, j’aurai quelque chose pour toi.

Il lui tendit une étrange carte, le nom d’une ville, un endroit tranquille. Cependant la tranquillité était peut-être trop agaçante à ses yeux. Ce serait à voir.

•••••

Bibliothécaire, voilà un métier que tu n’aurais jamais pensé faire plus jeune. Mais ça t’allais, tu avais tendance à toujours être très versatile dans tes choix. Cet endroit, ça faisait bien six mois que tu y étais arrivé et le moins à dire c’était que tu étais surpris, une ville remplie uniquement d’hommes, c’était la première fois que tu voyais ce genre de choses. Et t’en riais Kayn, de ce sourire malicieux et fourbe, en haut d’un quelconque bâtiment avec une sucette dans la bouche. C’était... intéressant.



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Rhys Jake
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Métier

Videur, t'as voulu faire flic mais on t'a recalé à cause de ton casier judiciaire. C'est pas plus mal, t'aurais été du genre bad cop à foutre des taloches à tout va.
Nationalité
Américano-colombien
Sexualité
Ambivalent
Avatar
Aomine Daiki – Kuroko no Basket
Goûts
On dirait pas, mais t'es pas un mec difficile. Tu manges de tout, bien que tu raffoles de certaines patisseries colombiennes comme le Tres leches ou le Postre de natas. Tu aimes le sport et la fatigue qui en suit, tu aimes pousser ton corps dans ses derniers retranchements et sentir les courbatures te rappeler que t'as un peu abusé. Peut-être que si ta vie s'était déroulée différemment, tu serais devenu mécano ou pilote de course au vu de ton amour pour les voitures, mais surtout pour les motos. Tu te rattrapes un peu en participant à deux-trois courses clandestines de dragsters et ça te convient parfaitement, mais tu ne peux pas t'empêcher de proposer à des potes de réparer leurs bécanes dans ton garage pour avoir le plaisir de les bidouiller un peu. Non loin de ton atelier improvisé se trouve également une batterie. Musicien à tes heures perdues, tu t'amuses en solo à défaut d'avoir d'autres potes mélomanes.
This is who I am.


My body.  T'as plutôt belle gueule, pour un enfoiré. Ta peau est délicieusement matte, décorée de quelques cicatrices par-ci par-là dévoilant un passé violent à se battre, à défier et à cracher sur quiconque te regardait de travers. Tes yeux sont d'un bleu envoûtant : ils ne dissimulent en rien les émotions qui font rage en toi et sont bien souvent assombris par tes sourcils, que tu fronces à longueur de temps. Il n'est pas difficile de comprendre comment tu te sens ou ce que à quoi tu penses, ton corps le dévoilant à qui veut bien l'entendre avant même que tu ne puisses ouvrir la bouche pour le gueuler.

Ta crinière noire est coupée courte, il t'arrive d'en raser le dessous en plein été pour moins souffrir de la chaleur, et possède de vibrantes nuances de bleu indiquant d'anciennes colorations. Peut-être que si tu avais plus de fric, tu prendrais davantage soin de ta tignasse et de ses épis, mais tu les aimes bien comme ça. Ils sont aussi sauvages et indisciplinés que leur propriétaire.

Tu es de taille modeste, 1m82 environ, pour une allure élancée et solide. Ton corps est finement musclé par le sport et tes nombreuses escapades (pour ne pas dire tes tentatives ratées de faire du parkour). Tu réfléchis à l'habiller de quelques tatouages, bien que tu ne saches pas encore avec précision quoi faire. Te connaissant, tu choisiras un modèle sur un coup de tête, comme tu l'as fait pour ton piercing à l'arcade droite ou aux oreilles. Ton style vestimentaire n'a rien de particulier, tu aimes les vestes en cuir et la majorité de ton armoire est dans des teintes sombres. Tu te prends jamais la tête lorsque tu t'habilles et n'es pas du genre à mettre des bijoux ou à chercher à particulièrement te mettre en valeur.



My heart.  T'es du genre à en vouloir toujours plus, Rhys. Jamais satisfait, jamais comblé, il faut toujours que tu grattes l'os jusqu'à la moelle avant de t'en détourner pour te jeter sur un plus gros morceau. Tu en es conscient, mais tu ne peux rien faire contre la frustration qui te gangrène et te bouffe de l'intérieur. Tu veux toujours tout tout de suite. La patience ne fait pas partie de tes points forts, elle est même une lacune dans bon nombre de situations, mais tu n'en montres rien. Tu serres les poings, grinces des dents et tu joues à l'imperturbable, parce que tu sais que dévoiler une faiblesse peut être fatal.

Du genre têtu et persévérant, tu te bats souvent bec et ongle pour obtenir ce que tu désires mais tu lâches prise une fois que tu l'as obtenu. Tu es comme ces gamins braillant pour avoir un jouet mais finissant immanquablement par le laisser de côté une fois que la satisfaction d'avoir gagné les traverse. Dès que tu as eu ce que tu voulais, tu te détournes sans un regard en arrière, ton attention déjà rivée vers l'horizon promesse de nouveautés. Au fond, peut-être que tu ne sais pas exactement ce que tu désires. Ou peut-être que tu veux trop de trucs en même temps pour ressentir une quelconque satiété. Ton coeur oscille et se contredit à longueur de temps, faisant de toi une personne particulièrement instable et émotionnelle. Tes émotions te dictent bien souvent la marche à suivre et toi, aveuglé, tu te laisses guider sans réfléchir. Paraît que t'as jamais été bon à ça, alors à quoi bon chercher à contredire les mauvaises langues ? La colère est ce que tu exprimes le plus rapidement et le plus souvent : elle est ta plus fidèle amie comme ta pire ennemie. Elle fait bouillonner ton sang dans tes veines mais tu ne peux rien faire pour la museler, tu ne peux rien faire de plus que de la laisser s'exprimer en allant frapper dans des sacs de sable à la salle de sport ou en partant faire un tour sur ta bécane. C'est soit ça, soit t'exploses la mâchoire du premier type venu.

T'es un accroc à l'adrénaline. Les sensations fortes, tu leur cours après : tu les trouves souvent lors de tes escapades en moto où tu as le plaisir de faire rugir ton moteur et d'accélérer jusqu'à te sentir voler. Parfois, elles te percutent lorsque tu te bats avec quelqu'un et que la peur et l'excitation te prennent aux tripes. Tu aimes les défis, les obstacles, juste pour le plaisir de voir l'amertume déformer le visage de ceux qui te sous-estiment. Ça te force à toujours aller plus loin, à toujours te dépasser et c'est sûrement ce qui te fait avancer dans la vie. Des fois, il arrive que le mur à franchir soit trop haut pour toi, mais tu ne demanderas que rarement de l'aide. T'es bien trop fier pour ça, tu détestes baisser les bras et avouer ta défaite. Tu détestes devoir compter sur les autres, peut-être parce que t'as peur qu'on foute ta confiance par terre et qu'on te la piétine sous les yeux. Alors tu essaies, encore et encore, tu persévères. T'es un mec débrouillard après tout, tu trouves toujours un moyen d'arriver à tes fins…

Infos supplémentaires :

– T'as adopté une petite rottweiler récemment, du nom de Cinnamon. C'est une chienne adorable et câline.
– Tu n'es pas très bon en dessin, parce que tu n'as aucune patience. Ils ressemblent aux dessins que feraient des gamins en maternelle et tu prends très mal les critiques…
– Tu ne l'avoueras jamais, mais tu as peur devant les films d'horreur et préfère rester sur ton téléphone ou observer les meubles lorsque l'ambiance est trop tendue pour toi.




My story.  J'ai jamais eu de chance dans ma vie ; je croyais être l'incompris de l'histoire, mais c'était peut-être juste moi qui comprenais rien à rien. J'avais beau gueuler à l'injustice et lever les poings pour avoir ce que je pensais être juste, équitable, ma mère me foutait par terre comme le dernier des moins que rien en me traitant d'ingrat. Au fond, c'était peut-être juste moi qui étais niqué de la tête. Peut-être même que c'était la conséquence d'être né d'une soirée adultère, pour ce que j'en savais. Mon père avait toujours fait comme si de rien n'était, mais j'entendais ses engueulades avec ma mère lorsque, sous le couvert de la nuit et imbibée d'aguardiente, elle le traitait de tous les noms pour être allé voir ailleurs et avoir osé ramener son bâtard sous son toit. Ça ne l'avait pas empêchée de faire deux enfants avec son infidèle de mari, pourtant. Dayana et Duvan, deux faux-jumeaux pour le prix d'un.

J'étais pas bien grand quand ils sont arrivés, mais je me souviens encore du changement total d'ambiance qui s'opéra à leur naissance. C'était magique comme du jour au lendemain, ma mère avait retrouvé le sourire et pouponnait ses deux petits comme elle ne l'avait jamais fait avec moi. Elle les maniait avec tant d'affection et de précaution que je ne pouvais que me demander ce que j'avais pu faire de mal pour ne pas y avoir droit. Pourquoi eux et pas moi ? J'avais beau être jaloux, piquer des crises et pleurer pour de l'attention, elle me balançait à peine l'ombre d'un regard agacé.

Mais j'étais déjà un môme obstiné, à cet âge-là.
C'était pas rare que la maîtresse appelle ma mère pour lui dire à quel point j'étais intenable. Je n'entendais jamais rien de ce qu'elle lui disait, mais je savais que c'était pas bien glorieux. Elle devait lui parler de mes prouesses à la récré, de mes provocations et des bagarres que je lançais. J'entendais jamais rien, mais je pouvais suivre le fil de la discussion sur le visage de ma mère qui rougissait par saccades. Elle allait bientôt exploser, ça se voyait : ses sourcils étaient froncés à leur maximum et ses dents s'étaient dévoilées en une grimace presque comique. Lorsqu'elle raccrocha le téléphone, un silence de plomb tomba sur le salon. Elle m'avait fait asseoir sur le canapé, mais elle ne tarda pas à m'en relever en m'empoignant par le col, le visage déformé par la colère. La pièce à vivre éclata bientôt sous ses cris indignés, tandis qu'elle me secouait comme un demeuré.

« T'es vraiment un gamin ingrat ! Un putain de gamin même ! Comment oses-tu !? Comment oses-tu te comporter ainsi et être aussi insolent avec tes – … »

Je la laissais dégueuler son irritation sans y prêter attention. J'observais plutôt son chignon qui se défaisait petit à petit ou encore son regard noir et brûlant d'agacement, mais elle remarqua bien vite mon égarement. Sa main s'écrasa en une violente gifle sur ma joue et heureusement qu'elle me tenait encore, parce qu'aucun doute que j'aurais volé à l'autre bout de la pièce sinon. Mes canines se fichèrent aussitôt dans ma lèvre inférieure en une vaine tentative de retenir les larmes qui menaçaient de couler et je lui répondis d'un regard tout aussi sombre.

Elle oubliait juste que si je volais les récrés des autres, si je les insultais ou les bousculais, c'était parce que j'avais droit à rien. Moi, j'avais pas ma mère pour venir me chercher après l'école et me féliciter de ma journée. J'avais pas les baisers de bonne nuit et les encouragements. Quand je rentrais à la maison, c'était à peine si ma mère me saluait. Mon père était jamais présent, toujours enfermé dans son bureau à travailler. Il avait toujours des collègues de travail à la maison, parfois même jusque très tard, et m'avait formellement interdit de m'approcher de son bureau. Quand personne n'était présent, il était constamment occupé par des appels téléphoniques ou en voyage d'affaire...

Il disait que le travail était important, que c'était comme ça qu'on devenait grand, mais moi, je voulais pas l'être. J'étais peut-être con, mais certainement pas aveugle. Je voyais bien qu'il y avait quelque chose de louche là-dessous, que ses collègues de travail n'étaient pas toujours très nets et parfois trop bien armés pour de simples habitants américains. Une fois, j'avais essayé de m'approcher d'un de ces hommes pour lui demander directement ce qu'il faisait comme travail, mais il m'avait aussitôt repoussé en crachant à ma mère, en espagnol, qu'elle devait s'occuper de ses gamins.

–––––––––

Je me suis pas arrangé en grandissant. J'ai jamais écouté les professeurs vomir leurs connaissances durant les cours, trop occupé à bricoler la moindre chose qui me tombait sous les mains, mais ils me laissaient tranquille. Ils préféraient mon indifférence à mes provocations, sans doute fatigués de se battre pour m'inculquer "des bonnes manières". Ils avaient essayé de me virer de l'école en prétextant mon comportement désastreux et mes mauvaises notes, mais je bossais suffisamment avant les examens pour en tirer de bons résultats et leur fermer la gueule. C'était amusant de les voir obligés de tolérer ma présence.

Après les cours, je rentrais rarement chez moi sans quelques détours. Parfois, je rentrais pas tout court, je sortais avec des bandes douteuses remplies de punks et d'autres déchets de la société, d'autres bâtards comme moi, mais ma mère ne me disait plus rien, ne me regardait même plus. À ses yeux, je n'avais jamais été son fils et ne le serais sûrement jamais. Mais j'avais trouvé mieux qu'elle. C'était une prostituée, une fausse blonde avec très peu de tissus sur le cul et une veste en fausse fourrure de mauvais goût, mais elle sentait bon. J'avais volé à droite à gauche pour me constituer de l'argent de poche et, en la voyant, j'ai agi par automatisme. Peut-être que je voulais voir ce que ça faisait que de payer pour avoir quelqu'un. Peut-être que j'avais juste pas réfléchi, aussi. Elle a lorgné les billets mais s'est contentée de me reluquer de haut en bas avant de me rire au nez.

Une étrange amitié est née entre nous, cette nuit-là. J'appris qu'elle s'appelait Arya et qu'elle ne faisait pas ce travail par plaisir. C'était une ancienne toxico que personne ne voulait embaucher. Elle aussi, c'était une rejetée. C'était sûrement pour ça que le courant était aussi bien passé entre nous. Les nuits suivantes, il m'arrivait d'aller la voir avant de rentrer à la maison. Les cheveux ébouriffés comme jamais et des étoiles plein les yeux, je lui racontais ce que je faisais de mes soirs. Je lui détaillais les courses de moto, l'odeur de l'essence et de la veste en cuir de Juan, le mec avec qui je montais. C'était ça, la vraie liberté.

« Mais tu ne vas pas à l'école ? », qu'elle m'avait demandé un soir alors que nous étions assis sur un petit muret, à l'abris des regards. « Tes parents ne s'occupent pas de toi ? »  Ma gorge s'était nouée et j'avais dû faire des efforts pour ne pas chialer, tant ça me faisait étrange d'avoir quelqu'un qui s'inquiète pour moi. J'étais à peine adolescent, j'avais découvert le plaisir de la clope, de l'alcool, des filles… mais c'était la première fois que je découvrais ce que ça faisait que d'avoir une mère. Lorsqu'elle me serra dans ses bras avec compassion, je ne pus qu'inspirer son parfum à pleins poumons, touché comme je ne l'aurais jamais cru possible.

–––––––––––––

J'ai mis du temps à comprendre ce qui se tramait chez moi et ne l'ai compris qu'une fois bien plongé dedans. Je pense qu'inconsciemment, j'avais toujours fait en sorte de ne pas m'associer avec ce que pouvait faire ma famille. Après tout, Dayana et Duvan ont grandi dans le même toit, mais à bonne distance de moi. Leur mère devait alimenter la peur qu'ils cultivaient à mon égard et leur déconseiller de me côtoyer, sans doute, alors j'ai fait de même. Je me suis éloigné, non sans garder une certaine amertume au creux des tripes.

Je partais toujours rejoindre ma bande de punks une fois la nuit tombée. On s'amusait bien, tous ensemble : on buvait, on riait, on pariait lors de nos courses et moi, je surenchérissais avec le fric de mon père… c'était la belle vie. Je devais avoir dix-sept ans, à ce moment-là. J'étais jeune et con, trop envieux de faire mes preuves pour mon bien. Juan, un des motards avec lequel je montais le plus souvent, l'avait vite remarqué. Il m'approcha avec le sourire, son casque de moto sous le bras, et n'hésita pas un instant à me demander si j'avais envie de me faire de l'argent facile.

Juan était un dealer : il recevait, coupait et vendait de la drogue à un cercle restreint de clients. Il était loin d'être le meilleur, mais ses prix étaient relativement accessibles et lui n'atténuait pas la cocaine avec du lait en poudre. C'était complètement illégal et dangereux, mais un délicieux frisson me parcourut l'épine dorsale à cette perspective. Ce danger avait un quelque chose d'attirant et malgré toutes mes tentatives de me montrer rationnel… je ne pus refuser. Qu'avais-je de mieux à faire, après tout ? Et que pouvais-je bien y perdre ? L'idée de finir en taule ne m'effleura pas un seul instant l'esprit, j'étais au dessus de tout ça.

Mon job était simple. Je n'avais pas à gérer les mélanges, car il était vite arrivé de fausser les quantités et de créer quelque chose de potentiellement mortel. J'avais juste à les livrer à bon port sans me faire repérer par les flics. Généralement, Juan convenait d'un lieu par SMS et prévenait de ma présence. J'avais qu'à m'y rendre, empocher l'argent, donner la marchandise et repartir sans tarder. Rien de bien compliqué. Il arrivait parfois que certains clients cherchent à m'escroquer ou à partir sans payer, mais j'avais vite fait de les rattraper et de les tabasser s'ils se montraient trop violents à mon goût. J'avais du pouvoir sur eux, je leur amenais ce qu'ils crevaient d'envie de consommer pour planer un bon coup… et c'était foutrement grisant. Je les voyais se piquer au beau milieu de la rue sans honte, les bras explosés d'ecchymoses à cause des seringues. Certains se mettaient à l'abris d'une bâtisse pour renifler leurs rails de poudre, le nez trop bien sensible pour supporter ça sans déverser des flots de sang. Ils était belle l'humanité, prête à se flinguer pour quelques secondes d'extase...

En parler à Arya fut une grave erreur. Elle était une confidente de bons conseils, mes secrets ne lui étaient jamais bien longtemps inconnus tant il était facile de les lui confier. Je ne m'attendais pourtant pas à une réaction aussi virulente de sa part : elle m'en colla une à m'en faire tourner la tête, au point que ma joue en reste rouge toute la journée. « Réfléchis à tes conneries avant de revenir me voir », qu'elle m'avait craché avec colère, bien que ses prunelles ne reflétaient que de l'inquiétude.

Et c'est ce que je fis. Je m'étais tant creusé les méninges qu'ils avaient dû cesser de fonctionner, pour que j'accepte tout de même une dernière tâche venant de Juan. Cette fois-ci, je ne devais non pas livrer mais partir réceptionner le colis depuis le fournisseur même... et je suis tombé sur le cul lorsqu'il me donna ma propre adresse. C'était si inattendu que je crus tout d'abord l'avoir imaginé ou avoir mal compris, avant qu'il ne me répète l'adresse comme si j'étais un demeuré. Lorsque la compréhension me percuta, elle me fit l'effet d'un bus en pleine gueule. Qu'est-ce que j'avais été aveugle ; d'un coup, je comprenais mieux l'origine des rendez-vous de mon père, le fait qu'il ne soit jamais présent pour nous, les regards sombres lorsque je passais un peu très près d'eux…

Je n'en dis rien à Juan et hocha simplement de la tête, prêt à rentrer pour confronter mon père. Dire qu'il ne fut pas heureux est un euphémisme, je ne l'avais jamais vu aussi irrité et hors de lui. Il me prit à part dans son bureau et m'expliqua ce qu'il me coûterait de dénoncer la famille à la police avant même que je n'ouvre la bouche pour lui dire que, non, je ne comptais absolument pas mettre son business en péril. Malgré ma sale gueule, je n'étais pas le dernier des enculés. Même que je lui fis une demande des plus instinctives.

« À condition que tu m'laisses bosser avec toi. Et que tu me paies. »

Il accepta avec un sourire contrit.

J'aurais jamais cru lui demander ça un jour, mais la sensation d'excitation qui me prenait aux tripes à l'idée de participer m'empêchait tout bonnement de me rétracter. Je me disais que ce ne serait que pour quelques mois, le temps de gagner suffisamment d'argent pour pouvoir faire ce que je souhaitais : me lancer dans un apprentissage, louer un appartement rien que pour moi… m'acheter une moto. Mais adolescent con comme j'étais, je pensais pas qu'accepter ça serait le début d'une merde noire sans nom. Je me croyais au dessus de tout : du monde, des gens et même des lois. J'étais complètement aveuglé par ces sensations nouvelles et grisantes, cette impression de surpuissance ahurissante...

L'atterrissage fut douloureux, un véritable crash qui me brisa les ailes.
Les flics me passèrent les menottes quelques mois plus tard malgré mes tentatives désespérées pour fuir loin de tout, loin de la famille –qui m'avait très certainement vendu puisque seule elle connaissait le lieu de rendez-vous. J'étais parti livrer de la came à des habitués avec ma première moto flambant neuf, à l'arrière d'une station service désaffectée. On avait rendez-vous derrière le shop, entre les pompes à essence les plus écartées de la route, mais je m'étais fait avoir en chemin. Un homme m'avait suivi. Plus âgé que moi, il arborait les tatouages typiques du Cartel rival et ne souhaitait visiblement rien de mieux que de m'éclater les dents contre l'asphalte. Les coups se sont enchaînés sans que je ne me laisse faire, rendant ecchymose pour ecchymose, jusqu'à ce qu'il ne sorte un couteau.

Je m'en souviens encore très bien, de ce couteau, il s'agissait d'un modèle spécialement conçu pour la chasse. La lame était d'un noir profond et lustré splendide, quoique le manche soit un peu usé. Un bel objet, assurément… mais je vis rouge en le voyant. La peur et la colère prirent le dessus sur tout le reste et je ne contrôlai plus le moindre de mes gestes. J'agissais par automatisme, la rage de vivre dans les poings. J'enchaînais les coups comme un sauvage, frappant encore et encore malgré le craquement lugubre de mon nez lorsqu'il me flanqua un coup de coude. Il essaya de m'asséner un coup de couteau, mais il termina dans son ventre sans trop que je ne comprenne comment. J'avais dû frapper sur son manche dans une tentative de l'envoyer au loin…

Il a hurlé. Fort.
Si fort que des passants, croyant bien faire, ont appelé les flics sans tarder. Ils sont arrivés alors qu'on se battaient encore en se gueulant dessus comme des chiffoniers, lui tenant son ventre dégueulant de sang d'une main, et moi pinçant mon nez, tous deux trop fiers pour baisser l'échine. Ils nous passèrent à tous deux les menottes, mais je sus d'avance que j'étais foutu : avec la quantité de drogues que je portais sur moi et la blessure de l'autre con, aucun doute que j'allais être rendu coupable.  

Et ça ne manqua pas. On m'envoya en taule sans sommation, sans même écouter ce que j'avais à dire. J'étais coupable de traffic de drogue et de tentative de meurtre à l'arme blanche, alors que l'autre avait été relâché car on le prenait pour une victime. Quel trou du cul, j'ai sincèrement espéré qu'il ait souffert lors de son rétablissement.

–––––––––––––

« C'est vrai ce qu'ils disent ? T'as voulu tuer quelqu'un… ? »

Arya vint me voir quelques jours après mon incarcération, sans que je ne sache comment elle avait été mise au courant. Elle avait l'air hors d'elle, mais ne me croyait assurément pas coupable d'une telle chose. On discuta une bonne heure, durant laquelle je lui ai raconté ce qu'il s'était véritablement passé. Le trafiquant, le couteau, mes suspicions quant à ma famille qui, pourtant, avait toujours été extrêmement discrète … Ses mâchoires étaient si serrées qu'elle prit instantanément au moins dix ans dans les dents.

« Tous des salauds ! Putain… oser te faire ça à toi !?? J'crois bien que c'est moi qui vais commettre un meurtre ! »

J'étais amer. Ça me faisait plaisir de voir qu'au moins une personne était de mon côté, bien qu'elle ne puisse rien réduire de mes trois ans de taule, mais j'étais tellement hors de moi que ses paroles n'étaient d'aucun réconfort sur le moment. On m'avait enfermé pour tentative de meurtre alors que je n'étais pas coupable. J'étais tiraillé entre l'envie de gueuler, hurler, tout démonter, et celle de me laisser aller à chialer comme un gamin. Arya essaya tout de même de me rassurer sur le fait que si je me portais bien –elle m'avait jeté un regard suspicieux en passant–, il était possible que ma peine soit réduite de quelques mois et que je sorte plus tôt, à condition d'être surveillé. Quel piètre réconfort…

–––––––––––––

« Wow. T’as l’air vraiment minable. »

L'amertume me quittait jamais. Elle me coulait dans les veines et emplissait mes paroles de venin sans même que je ne cherche à le faire exprès. J'arrivais pas à avaler ces couleuvres, accepter de jouer au parfait petit prisonnier alors que je me savais innocent. J'avais jamais cherché à tuer qui que ce soit et si j'étais coupable de quoi que ce soit, c'était bien de ma connerie. Je me sentais trahi et déchargeais mes émotions sur quiconque avait suffisamment sale gueule pour subir mon courroux... et c'était tombé sur lui, Kayn. Quelque chose s'était emballé en moi à peine avais-je croisé son regard d'ambre en fusion au détour d'un couloir et les mots avaient coulé de mes lèvres. C'était comme si j'avais tout de suite pressenti qu'on était bien trop pareil pour s'entendre.

Pourtant, ça ne nous a pas empêché de sympathiser à coup de poings et d'injures. C'était viscéral, instinctif et violent ; je le détestais autant que je l'appréciais. Certains jours, on s'entendait comme chien et chat à se chercher, à s'écraser les plateaux repas sur la gueule, à fouiller la moindre faille pour blesser l'autre... D'autres, on riait ensemble, on parlait de nos hobbies et de ce qu'on ferait une fois sorti de ce merdier. Il m'aidait presque à oublier l'injustice et les barreaux de ma cellule.

C'était une relation un peu branlante et bancale, mais ça nous correspondait bien, ça me correspondait bien. Du moins, jusqu'au jour où il envoya tout balader en m'assénant que j'étais coupable, que j'avais mérité d'être là, que j'étais juste un déchet comme les autres. Un moins que rien. Un instant, sur son visage se superposèrent ceux de tous ceux m'ayant rabaissé toutes ces années, et j'ai explosé. Mes doigts se sont glissés autour de son cou et j'ai serré, encore et encore, jusqu'à voir ses lèvres devenir bleues. Je n'ai lâché qu'en plantant mon regard dans le sien. Après ça, tout était fini entre nous. Je n'ai pas cherché à le revoir de suite, le goût immonde de la trahison s'immisçant sur ma langue à chaque fois que je percevais un éclat ambré dans la foule... mais j'ai fini par pouvoir le recroiser sans vouloir lui démonter la tête.

Petit à petit, ma confiance en lui commença à se reconstruire.
Et trois ans sont passés.

Je suis sorti de prison sans un regard en arrière. Kayn s'est montré bon camarade de misère ces quelques mois et je ne le quittais pas sans émotion, mais c'était sûrement pour le mieux. Durant ces trois ans, je crois avoir un peu mûri, je me suis préparé à reprendre ma vie en main et à en faire quelque chose de bien.

J'ai récupéré quelques affaires avant de partir rejoindre Arya. La trouver n'a pas été facile, mais je finis par tomber sur elle non loin de notre lieu de réunion usuel. Elle a pleuré en me reconnaissant et m'a sauté dans les bras, laissant tomber toute retenue pour m'offrir une étreinte à m'en broyer les os.

« Bon retour parmi nous, Rhys. »

Un large sourire s'est dessiné sur mes lèvres alors que je lui rendais son étreinte, à la fois heureux et soulagé de la voir toujours présente, fidèle au poste.

« Mais ne pose pas tes valises… t'as encore du chemin à faire. »

Je n'ai compris qu'en sentant une de ses mains fourrager dans son sac à main pour me tendre une enveloppe, dans laquelle se trouvait un billet de train et un peu de liquide. Rien de bien extraordinaire, mais mon coeur s'est soulevé lorsque je compris l'étendue de ce qu'elle m'offrait. Arya me rendait ma liberté en me proposant un nouveau départ, bien qu'elle ne parte pas avec moi. En avisant la somme, il était clair qu'elle avait mis de côté durant plusieurs mois pour me permettre de recommencer de zéro à sa place. « Je n'ai plus l'âge pour ce genre de choses … » qu'elle m'avait dit avec un sourire fatigué. « De toute façon, je ne peux pas y aller. Saint Adams a… des lois particulières. »

Je n'avais plus dix-neuf ans, on m'avait volé quelques années de ma vie pour quelque chose que je n'avais pas commis, je n'avais aucune perspective d'avenir… mais Arya venait de me donner tout ça. Je me sentais libre à nouveau.





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Aime : Son frère, son espace personnel.
N'aime pas être le centre d'attention et les gens collants.
Edern Dwight


My body.  
Vous connaissez tous, ces personnes qui sont naturellement mince et musclé sans y faire quelque chose? Que ce soit une question de métabolisme lent ou rapide ? Ou bien de génétique ?
-He qu’est-ce que j’en sais ?-
-Hmm tu me laisses finir?
-Ouai ouai
-Merci
Reprenons donc, Edern fait parti de cette catégorie de personne, il n’est pas un grand mordu de sport mais pourtant la nature l’a gâté. Petit chanceux.
Il remplit presque totalement la caricature du roux, comme le fait qu’il n’ai pas d’âme.
-Elle va partir, si tu nuies à mon image narrateur!-
-L’humour, tu ne connais pas?
Bref, le cliché qu’il rempli parfaitement est d’être roux avec des tâches de rousseur, il en a sur tout le corps et ses yeux sont verts et dorés. Il n'a par contre pas la peau pâle et cette petite particularité suscite bien souvent des regards admiratifs sur sa personne…
Just kidding.
En réalité, la raison pour laquelle les gens se retournent sur son passage c'est pour la carrure de type louche, autrement dit Bad boy d' 1m80. Mais pas seulement c'est également pour son visage scarifié. En effet, Edern possède deux cicatrices blanches créant un contraste avec son teint hâlé. Ses deux cicatrices sont liées à la même histoire, lors d'une dispute avec son grand frère, Edern tirait la porte que son frère retenait volontairement, en raison d'une non égalité des forces lorsque son frère a relâcher la porte, Edern se l'ai prise violemment en plein dans la face. Il se souvient d'avoir fini à l'hôpital avec le visage en sang. Résultat des courses, Edern a fini avec un arcade sourcilière ouverte et un nez cassé et ouvert sur le haut du cartilage. Autant dire que leur sanction ne fut pas des plus douces.
Quant à ses cheveux qui rappellent un feu dansant avec le vent, sont indomptables, et comme il fait souvent ses rondes de surveillance, l’établissement lui a permis de porter un couvre-chef après une bonne explication de sa part et ainsi éviter toute mauvaise image qu'il pourrait renvoyer à l’établissement.
Il n’est pas tatoué, il porte seulement deux piercings à l’oreille gauche.
Pour terminer même quand son visage est au repos les coins de sa bouche se relève naturellement formant un visage agréable et avec un sourire discret.




My heart.  
Pour travailler avec les jeunes et travailler en communauté Edern possède le sens de l'écoute, il est patient, mais ne se laisse pas avoir avec des larmes de crocodile ou d'autres coups de malices. Il a été également étudiant, il sait très bien les différentes tactiques que peuvent utiliser les élèves pour se sortir d'embrouilles ou de situations embarrassantes. Il est malin.
Agréable et sympathique, il ne mélange pas travaille et vie privée, il peut avoir donc un aspect froid aux premiers abords. Dans sa vie sociale, c'est un homme pudique qui évitera de parler de son travail ou d'histoire personnelle, il n'aime pas parler de sa famille, non pas qu'il soit en mauvais terme avec eux. Il préfère se focaliser sur l'autre.
Cependant, il aime aussi passer du temps seul, ayant quitté le foyer très tôt, il apprécie son indépendance et si vous voulez creuser pour apprendre a le connaître, il faut aimer les casses têtes.
Dans son travail, Edern est une personne qui essaie d'être le plus juste possible, bien qu'il ai des responsabilités, il n'abuse pas de son pouvoir. Il n'insistera pas non plus auprès des élèves qui ne montre aucune motivation a assister au cours et se fera un plaisir de les accompagner en heure de colle.
Bien que ce soit un homme gentil, il est très dur à impressionner et il n'a pas peur des menaces, il ignore la plupart du temps ce genre de comportements.
D'autres part, c'est un excellent employé, il est ponctuel et sérieux dans ce qu'il fait, et n'attire pas l'attention sur lui, jamais.
Edern aime la plupart du temps rester chez lui à regarder netflix boire des bières et manger des pizzas, oui, il ne sait pas cuisiner et n'a quasiment pas de vie sociable. Il aime jouer aux jeux vidéo chez lui. Il souffre également d'anxiété, mais il ne laisse pas ses problèmes personnel prendre le pas sur sa vie professionelle, il aime toujours garder le contrôle de ses actes.
Autre point négatif, il ne donne pas sa confiance aux autres, non pas qu'il ait souffert d'histoires difficiles par le passé, mais il est de nature très méfiante. C'est un grand penseur ce qui n'est pas toujours positif car il lui arrive d'avoir une succession de pensée anxieuse qui renforce et alimente son trouble anxieux et il souffre également d'insomnie. Autre caractéristique, Edern n'a pas peur de l'eau mais il ne sait pas nager, il n'a jamais appris.
Edern n'aime pas les vantards et les personnes imbus d'eux même, il n'aime pas être le centre d'attention et ne supporte pas qu'on lui colle aux baskets. Edern est comme un coquillage c'est tres dur pour lui de s'ouvrir et de donner sa confiance.
Même si son apparence fermé peut laisser penser qu'il s'en fou, il apprécie aider son prochain, il aime également la compagnie des animaux.




My story.  
Edern a passé son enfance dans le quartier de Brixton de la ville de Londres, un des pires quartiers, c'est un endroit qui regorge d'ivrognes et dont la réputation dangereuse lui vaut le surnom du Bronx de Londres. Edern n'a jamais connu son père ou du moins, il en a de très vague souvenirs, trop petit à ce moment-là pour comprendre pourquoi plusieurs fois il avait déjà retrouvé sa mère pleurant dans la cuisine, le corps couvert de marques diverses.

Il se souvient que son frère, sa mère et lui un jour ont changé d'appartement et qu'après cela, ils n'ont jamais revu son père.  
Sa mère a arrêté les études très tôt, sans avoir son bac, à ses 18 ans, elle a abandonné, elle aussi issu dès son enfance des mauvais quartiers : à ses 18 ans ; elle a rencontré le père d'Edern, ils étaient tous les deux lycéens, lui était le bad boy et elle la jeune fille trop naïve et trop amoureuse. Elle avait envie d'avoir des enfants et lui avait envie juste de coucher. Manipulateur, il a fait beaucoup souffrir sa femme. Il l'a mené très tôt à la baguette, parfois, ils se sont disputés, mais son père a toujours fini par avoir raison dans l'histoire. À la naissance de son frère et quatre ans plus tard d'Edern, sa mère à repris un peu de caractère, mais durant de brèves années. Car rapidement, les problèmes d'argent, d'alcool ont été difficiles a géré. De plus, le père d'Edern à commencer a frappé sa mère. Il aura fallu beaucoup de courage a sa mère pour s'enfuir loin de ce monstre. Leur mère a toujours soutenu financièrement avec l'aide de bourses leurs scolarités. Travaillant dans divers métiers. Femme de ménage, plongeuse, caissière, etc..

C'est pour cela que très tôt c'est le frère d'Edern qui a prit le rôle de la figure paternelle, quatre ans de différence mais dés qu'ils furent en âge d'apprendre à lire et à écrire c'est Tom qui a pris la responsabilité d'Edern. Préparant les repas et entretenant la maison.

Très tôt et face à ses facilités scolaires, Edern fut recommandé pour des tests de développement infantile et de quotient intellectuelle. Sa famille soucieuse de devoir payer ces potentiels examens, furent rapidement rassurés quant au soutien scolaire et de la bourse d’études. Après ces examens et dans l’attente des résultats, Edern fut rapidement de retour à l’école. Ayant clairement un temps d’avance sur l’apprentissage de l’écriture, de la lecture et de la compréhension.  

Quand les résultats de ses examens furent annoncés, avec un q.i. bien au-dessus de la moyenne, plus communément appelé surdoué, Edern vit peu à peu son enfance se transformer, il découvrit les joies de la lecture et aussi la torture des leçons supérieures. Rapidement prédestiné à rentrer au collège bien qu’il soit très jeune.Bien que sa famille ne puisse l’aider dans l’apprentissage de ses nouvelles leçons. Le soutien affectif fut très présent.  

Suite à cela, le maître d’Edern le fit sauter de nombreuses classes avec la validation de la famille d’Edern et sa validation et c’est pour cette raison que sa rentrée en sixième fut pour lui très tôt du haut de ses 9 ans, il fallut croire que cette nouveauté soudaine et ce bond dans une adolescence prématurée, déclencha rapidement une grande anxiété chez lui. Fort heureusement Edern intégra le même collège que Tom qui put dès qu'ils avaient les mêmes heures de trou, se retrouvé dans la cour pour se détendre, parler de ce qu'ils voyaient durant les cours.
Edern intégra une classe spécialisée d’enfant surdoué, avec des cours légèrement différents. Rapidement, face à la certaine différence avec les autres collégiens et la jalousie certaine, lui valut le genre de surnoms de rat de bibliothèque et d’autres qualifications “gratifiantes “ de ce genre. Un jour, c’est le gros Sam qui a essayé de le ridiculiser devant tout le collège pour une raison futile.  

Il a moins rigolé quand ils se sont retrouvés tous les deux face au proviseur, le gros Sam avec le nez cassé pleurant de toute son âme. Et Edern, attendant que sa mère vienne le chercher, prit conscience de ses actes après que sa mère ai été appelée et qu'elle ai du quitter son travail en plein service. Le regard fixé sur les chaussures du proviseur. Edern a eu beaucoup de chance ce jour-là que la famille ne porte pas plainte. Et il eu beaucoup de regrets ce jour la aussi d'avoir rendu la journée compliquée et sa mère inquiète. Dans la soirée Tom à longuement parlé avec Edern et ils ont convenu d'un pacte, plus de bagarre.  

En grandissant et en raison de ce pacte, Edern appris à développer sa patience et à se créer de la répartie, prenant conscience que souvent les bons mots suffisaient à faire taire les plus tenaces.

En raison de son âge avancé, Edern a terminé le collège vers ses 13 ans avec un parcours exemplaire, malgré la seule bagarre qui aurait pu lui valoir une exclusion. Cependant ses années ne furent pas simples. Il eut beaucoup de difficultés a géré ses crises d’anxiété mais le soutien de son grand frère a été d'une grande aide. Et bien que le psy de l’école lui ai conseillé de prendre des calmants, son frère n’a jamais accepté de créer chez Edern une quelconque dépendance a quoi que ce soit.

Edern aurait pu continuer de rêver à son futur, il était promu à un bel avenir.  

Jusqu’au jour où le nouveau mec de sa mère, vint tout chambouler et même si son aide financière ne fut pas de refus. Ce fut une pomme empoisonnée dans cet équilibre qui convenait parfaitement au jeune adolescent qu’il était.

Sa mère commença à changer, à se soumettre face à l’autorité de ce nouveau mâle, ce dealer, ce junkie de beau-père. Edern et son frère ne furent pas manipuler et c’est ce qui horripila bien cet homme.

Edern vit sa mère se soumettre encore et encore, plonger dans la drogue sous influence de ce sale type. Edern et son frère ont dû accepter de nouveaux squatteurs chez eux.  
Lors des crises d’hallucinations de son beau-père Edern a subi des violences physiques. Il a souvent riposté mais la force n’a jamais été égale. Son frère aussi a subi ces violences. Ils auraient bien pu s’enfuir chez des parents, tantes, grand-père, mais leur mère a été obligé bien avant la naissance de ses fils de couper contact avec sa famille à cause de leur père. Cela n'aura même pas duré un an, avant que les choses s'envenime vraiment.

Tom peut certain de son avenir avec son blaireau de beau-père, commença a travailler en tant que plongeur dans des restaurants bourgeois. Pour assurer un trampoline si jamais les choses finissait par s'envenimer, il avait déjà vécu le scénario une fois avec son père. Si cela devait se détériorer, il devait être préparé.

À la fin d'année 2005 après l'anniversaire d'Edern, tout juste âgé de 14 ans. Après quelques jours de menaces et de discussions, leur beau-père obtint finalement l’approbation de la mère d’Edern pour les foutre a la rue afin d’élargir son business de prostitution et de drogues et de ne pas avoir de parasites dans les pattes. Au début ils ont vu ça comme une opportunité, une délivrance, mais rapidement la fatalité de la vie leur a rappeler que deux jeunes hommes entre 18 et 14 ans, vagabonds dans les rues de Londres ce n’était pas de la liberté, mais une autre forme d’enfer.

Leur enfer dans la rue a duré 2 ans,
C’est aussi à ce moment-là que ses piques d’anxiété ont été les plus hauts, la peur au ventre de ne pas savoir comment serait demain, Est-ce qu’ils s’en sortiraient ? La nuit, les ivrognes rodent et pas seulement. Comment ont ils survécu ? Tom a fini par arrêter le lycée se focalisant uniquement sur son travail. La commune a fini par s'inquiéter de ne plus voir revenir, Tom et qu'en était d'Edern? Un jour, ils ont appelé sa mère qui a raconté qu'ils avaient changé d'établissement, mais ils ont préféré mener leur propre investigation connaissant les antécédents de madame Dwight. Des milliers d'enfants disparaissent tous les jours..Apres tout.
De leur côté c'est de fil en aiguille que Tom a pu les sauver,  bien sûr qu'il a vu des affiches d'Edern durant quelques jours  dans les rues. "Enfant disparu", ça n'aura pas duré bien longtemps. D'autre part, Tom perdit son travail de plongeur et le peu de revenus qu'il obtint, ne fut pas suffisant pour lui permettre de payer un petit appartement ni même avec ses économies. La recherche de travail et les jobs de quelques jours ne suffirent pas à Tom pour les tirés d'affaires. C'est grâce aux planques dans le genre motels qui sauvèrent Edern et lui durant les nuits les plus glaciales de Londres. Mais Tom est malin comme un singe, à cette époque, il s'est créé son réseau de contacts, entre ses potes de lycée et les planques. Ainsi qu'avec certains Sdf. Ils ont partagé des repas avec Jackie, Tom, Alexandre, c'est même Arthur qui leur a enseigner une planque idéale. Edern se souvient que son frère et Arthur ont discuté un moment avant qu'il lui indique la rue et le nom de la boutique, en échange d'une certaine somme, de l'argent que Tom avait emmagasiné pour offrir une chambre d'une nuit au chaud à Edern.

Tom fut rassuré quand il vit une jolie blonde toute tatoué sortir de la boutique de tatouage. Elle ne lui laissa pas le temps de se présenter.

-Tu peux travailler?!

Edern se souvient exactement de son ton, qui ressemblait plus à une demande de confirmation de ses propos. Son frère avait répondu rapidement, positivement. Il se souvient avoir vu dans ses yeux une nouvelle lueur de tendresse. Quelque chose d'inconnu.

Ravis de sa réponse elle a accueilli les deux garçons et a expliquer les règles, les bailles au frère d'Edern, les bases du tatouages et du perçage. Et lorsqu'il serait prêt, elle le déclarera comme employé à temps plein. Tom ne quitta pas pour autant son autre travail.

Étonnement Anaëlle fut une personne clean et avec un réel talent, mais étrangement l'emploiement de son frère ne recourut pas à des demandes d'argents ou d'autres services tel que le ménage. Elle ne demanda jamais rien en retour.
Un jour curieux, Edern lui a demandé d'où elle venait et pourquoi est-ce qu'elle faisait tout ca? Elle raconta qu'elle avait été issue très tôt d'une famille aisée, mais que sa vie lui semblait superficielle, c'est pourquoi un jour elle a quitter son travail de secrétaire et a fait une formation de tatoueuse. Elle a ajouté ensuite avoir ouvert son business de tatous, et au lieu d'embaucher de jeunes diplômés elle a préféré se tourner vers la formation aux tatouages pour aider les plus démunis. Offrant une formation gratuite dans le tatouage, à la condition certaine qu'elle seule profitait du salaire à 70%. Ainsi dés que la personne se soit créer une clientèle certaine, partent pour travailler pour d'autres tatoueurs afin d'avoir sa propre indépendance.
Après ces deux ans dans la galère, Tom était âgé de 20 ans et Edern de tout juste 16 ans.

Anaëlle, parut très préoccupée du sort d'Edern, c'est pourquoi Tom et elle discutèrent longtemps quant aux opportunités possibles. Après un long débat, ils en conclurent que Tom devrait postuler en temps que tuteur pour Edern. Contre toute attente, quand Tom discuta avec sa mère par téléphone, elle a accepta la décision. Le rendez-vous avec sa mère et son copain et Tom, Edern et Anaëlle fut tendu, mais finalement après quelques semaines, ils obtinrent gain de cause.
C'est donc sans tarder qu'Anaëlle et Tom inscrivirent Edern pour une filière L, avec une partie des économies de Tom, il offrit de nouveaux vêtements pour Edern et de nouveaux cahiers. Le temps d'adaptation fut un peu difficile, mais en quelques semaines, Edern remit un pied dans l'étrier et se démarqua rapidement par ses résultats fulgurants.  

Le frère d'Edern et Anaëlle développèrent une relation plus qu'amicale, au vu du temps qu'ils passaient tous les deux dans le salon de tatouages. Le salon attira de nouvelles têtes, des camarades lycéens ou des collègues de Tom, plongeur ou cuisinier.
Pour ses 18 ans, Anaëlle lui offrit deux piercings sur l'oreille gauche.

En vu de ses résultats excellent mais de sa discrétion certaine. L’année suivante il fut désigné comme délégué afin de le sortir de sa timidité et pour assumer de nouvelles responsabilités.

À ses dix-huit ans, son professeur d’histoire, entra en contact par téléphone avec un de ses collègues travaillant à Saint Adams, Il susurra la merveilleuse idée d’offrir une bourse a un de ses élèves surdoué, quant au frais de son inscription à Saint Adams.
Mr Vicencio n’avait pas cru en lui directement quand il avait vu pour la première fois, mais ses résultats avaient été plus qu’impressionnant. Il lui faudrait certainement un temps d’adaptation pour rentrer dans une école si prestigieuse, assurant a son cher compère que jamais il ne serait déçu de son petit prodige. Son collègue plutôt curieux et enthousiaste a l'idée accepta immédiatement et lui pris de le rappeler si le jeune lui disait oui.

Mr Vicencio son prof d’histoire eu une longue conversation avec Edern, il sortit tous ses atouts pour faire dire oui à Edern, le jeune homme lui pria de lui laisser la soirée pour lui offrir une réponse dès le lendemain.  

Edern de retour au salon de tatouage, il eut une tres longue discussion avec son frere et Anaëlle, tout deux avec un pincement au coeur répondirent finalement un seul et en coeur: “vas-y, ne gâches pas cette chance.” Edern ne sut pas s’il fut joyeux ou triste à cette réponse peut être un peu des deux.  
Il avait été avec son frère depuis tout ce temps et maintenant, il allait devoir aller dans un endroit qu’il ne connaissait pas sans lui, sans eux ? Edern quitta son travail et finit sa dernière de lycée afin d'obtenir tout de même son diplôme, avant de commencer sa nouvelle vie.

Suite à sa réponse positive tout fut rapidement mis en place pour permettre à Edern d’intégrer l’établissement dès que possible.
Avant de partir, son frère lui glissa le numéro de téléphone du foyer. Le jour de son départ, Edern partit avec quasiment rien, il eut peur en avion au début puis il fut fasciné de voir Londres en tout petit. Cependant il garda les oreilles bouchées jusqu’à Saint Adams. Il eut le souffle coupé de voir l’établissement dans lequel il allait rester aussi longtemps. Il se vit offert des uniformes de rechange et se fit prendre quelques remarques quand a sa coupe de cheveux. C’est pourquoi il dut se raser le crâne pour ne pas offenser avec ses cheveux indomptables.

De sa scolarité Edern ne se battu pas, il rendit certains gosses de riches jaloux de sa connaissance élevée. Il évita soigneusement les étranges relations que pouvaient avoir certains de ses camarades de classe, ou cette ambiance louche qu’il pouvait sentir parfois. Son colocataire a succombé à son charme et au-delà de sa gentillesse extrême, il en était parfois bien trop collant pour Edern mais il ne se passa rien, rien n'a part de l’amitié. De 18 à 25 ans Edern ne se fit que 4 amis. Il évita intelligemment tout type de conflits, et il fut reconnu comme un élève discret, sérieux et très intelligent.  

Il méprisa sincèrement les gamins qui venaient en cours mais qui n’y allait pas juste pour des caprices. Il méprisa les vantards parlant de leurs vies richissimes. Il n’eut pas de fantasmes pour ses profs ou pour les autres. Le sexe et l’attirance étant deux choses totalement inconnu et inintéressante pour lui.  

Il obtint son diplôme avec une récompense car il fit parti des meilleurs. En sept ans, il finit par se faire à l’idée de ne pas voir de femmes et de ne côtoyer que des hommes. Après ses études, il travailla dans un café comme vendeur et avec son salaire il put se payer un p'tit appartement et également s’acheter un téléphone portable pour joindre son frère.

Fin 2018, il postula à St Adams, désireux de changement dans sa vie, de voir St Adams en tant que personnel.  
Et surtout pour cette raison : La visite de ce type louche au café qui venait exprès pour le draguer lui donna souvent des nausées. A sa grande surprise, sa candidature fut retenue au pensionnat St Adams, il ne visa pas aussi haut que le statut de prof, mais plutôt à un job plus discret comme surveillant. Non désireux d’être le centre d’attention. Sinon juste de bien faire son travail.




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Promenade en été - la brise qui caresse notre visage - lire un bon roman enroulé dans un plaid - le café frais du matin - jeter un regard dédaigneux aux commères - répondre par un sourire ou un hochement de tête - passer sa vie sur internet et ignorer la télévision - se passionner pour l'esprit humain - observer les étoiles même si l'on n'y connait rien - visual kei, dubstep et black metal - fuir les chats comme la peste - s'enticher d'un chiot - ne pas supporter être le centre de l'attention - avoir la phobie des examens oraux - connaître les films de Leonardo Dicaprio par coeur - froncer des sourcils quand il y a trop de bruits - rougir aux compliments - se détacher de la foule - finir rank 1 dans un fps..
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My body.  Lucas possède un physique plutôt semblable à sa personnalité, classique et commun. Le seul détail visible qui le différencie de la plupart des gens est la couleur de ses yeux, d'un bleu tirant presque vers le violet, une couleur qu'il n'a pas eu encore l'occasion de voir en dehors d'un miroir. Il faut dire qu'il n'est pas le genre de personne à détailler les autres de la tête aux pieds. Bien que métisse, né d'un père japonais et d'une mère anglaise, le jeune homme a majoritairement hérité de la génétique de sa mère. Difficile d'imaginer qu'il puisse avoir des origines asiatiques en dehors de la forme de ses yeux en amande très prononcé. L'Europe se lit sur son visage comme dans le châtain de ses cheveux, semblable à la couleur d'un brin de blé presque fané.
Pas très grand, Lucas ne mesure qu'un mètre soixante douze. Peut être que, finalement, il a tout de même quelques similarités avec son père qui mesure presque la même taille. S'il est capable de manger beaucoup et tout le temps, il a la chance cependant de ne pas prendre un gramme. Lucas est mince, presque maigre, et ne fait rien pour s'étoffer. Il n'aime pas le sport, n'en voit pas l'intérêt. Tant qu'il trouve des vêtements à sa taille, il fait peu de cas du reste. D'un corps immaculé ou presque, il ne possède aucun tatouage ni piercing. Seules quelques cicatrices parcourent son corps, une beaucoup plus flagrante que les autres, cachée sous ses T-shirts. Une belle balafre rosé se situe au niveau de ses reins. Il n'en parle jamais.




My heart.  ...250 mots




My story.  ...400 mots



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Nom
Fairchild
   
Prénom
Alec
   
Âge
19 ans
   
Classe
Management International
   
Groupe
Populaire
   
Club
Pompomboy (Chef si possible)
   
Métier
...
   
Nationalité
Anglaise
   
Sexualité
Homosexuel
   
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Gareki - Karneval
   
Goûts
Alec aime  ce qui est luxueux, mais aussi les choses simples. Bien qu'il aime avoir de l'attention, il ne dit pas non à des moments de solitude ou bien calmes avec les gens qu'il apprécie. Il adore manger, écouter les dernières tendances de l'heure en musique. Il adore les soirées au resto ou bien à faire du shopping. Sinon, il a horreur des menteurs, des hypocrites et des injustices. Il sait qu'il est un gosse de riche, il est conscient de ses privilèges, mais il fait aussi beaucoup de dons à la charité.
This is who I am.


   My body.  Au niveau du physique, Alec est ce que plusieurs considèrent comme étant un beau gosse. Il mesure 1m80, il a les cheveux courts brun foncé, qu’il teint parfois en noir. Au niveau de ses yeux, en forme d’amande, ils sont bleus comme l’océan et plusieurs pourront dire qu’en le regardant il est facile de se laisser distraire par les yeux du jeune homme. Il a un visage qui peut sembler dur, malgré quelques traits assez fins, par exemple ses lèvres et son nez un peu pointu. Les traits fins de son visage sont souvent accentués lorsqu’il sourit ou bien parle. Lorsqu’il est en cours et ou bien blasé, il a un visage assez froid. Cependant, dès qu’il sort avec ses amis ou bien qu’il fait le pompomboy, son visage s’illumine.

Pour ce qui est de son corps, il possède un corps avec juste assez de muscle. En le regardant, il est clair qu’Alec se tient en forme et prend soin de son corps. Cependant, il semble avoir quelques petites imperfections qu’il camoufle du mieux qu’il peut. Par exemple une cicatrice sur la joue droite et quelques autres sur le bras gauche. Elles sont quand même visibles lorsqu’il met des t-shirts à manches courtes. En effet, Alec a une peau assez pâle, même si en été, il se fait régulièrement bronzer.

Il possède aussi un piercing à l’oreille gauche. Un petit truc qui lui donne un petit look bad boy. Il possède aussi un tatouage sur le bras gauche. Une petite croix gothique avec le nom de Tommy inscrit dessus.

   


   
   My heart.  ...Qui a dit que belle gueule rimait d’office avec caractère de merde? Eh bien, comme il faut une exception pour chaque règle, il semblerait qu’il faille encore attendre un peu. Pas qu’Alec soit exécrable, mais disons simplement que si quelqu’un le provoque ou l’énerve, le brun est du genre à perdre patience rapidement et de faire jouer ses contacts pour nuire. Bien entendu, il déteste avoir à arriver à ce point.

Oui, vous avez bien lu. Alec déteste user de ses privilèges pour foutre le bordel, mais si quelqu’un le pousse à ses limites, il n’hésitera pas à tout faire pour faire de la vie de cette personne un enfer. Il adore les privilèges de gosse de riche, mais généralement il s’en sert pour aider ses amis et rendre ceux qui sont proches de lui, heureux. Il va être le type cool et populaire qui va prendre la défense des outsiders ou de ceux qui se font souvent charrier.

Il a horreur des trucs qui vont créer des malaises, il n’aime pas voir les gens innocents pleurer. Il tente toujours de se montrer sous son meilleur jour et d’aider son prochain. Cependant, comme tout être humain, il a ses défauts. Il est extrêmement compétitif, il déteste attendre, il peut se montrer impulsif sous le coup de l’émotion. S’il aime quelqu’un, il sera prêt à tout pour cette personne. Et s’il déteste quelqu’un, il ne reculera devant rien pour le montrer.

Chose qui peut être considéré comme étant autant une qualité qu’un défaut, il en faut beaucoup pour avoir accès à la partie sensible d’Alec. Il ne la montre qu’à ceux avec qui il se sent le plus en confiance.

   


   
   My story.  ...Tout avait bien commencé pourtant. Il avait eu une enfance des plus normales, il a appris les bonnes manières, les gens l’appréciaient. Ses parents et sa famille étaient toujours fiers de lui. Il avait plein d’amis. Les affaires de ses parents étaient au top. Alec était un petit ange, toujours souriant. Lui, son frère Tommy et ses parents faisaient toujours des promenades sur le bord de la Tamise les vendredis soir.

Puis, un jour, alors qu’Alec était en récréation à l’école, il vit son père avec un air grave venir le chercher. Tommy avait eu un accident et il avait été impossible de le sauver. Ce fut ce jour où Alec comprit que tout l’argent du monde ne pourrait pas le rendre heureux. Il venait de perdre la personne qui comptait le plus pour lui. Ce jour marqua un changement pour lui. Cette tragédie motiva le jeune garçon à devenir une personne dont son frère aurait été fier.

Les choses se compliquèrent un peu rendu à l’adolescence. Dans une école privée, entouré d’enfants nés avec des cuillères d’or dans la bouche, Alec vit que certains se croyaient tout permis étant donné leur statut social. Parce qu’il refusait de dénigrer les moins fortunés, il se retrouvait souvent isolé. Il avait peu d’amis durant les premières années du collège.

Il avait 16 ans lorsque son homosexualité fut apprise par les autres étudiants. Il avait réussi à attirer le respect de plusieurs en s’affirmant et en se portant à la défense de plusieurs causes que les autres se mirent à trouver à la mode. Durant les deux dernières années du collège, il se lia d’amitié avec plusieurs personnes, il se créa de nombreux contacts dans l’industrie de la mode et il eut quelques contrats de mannequinat.

Même si sur le plan académique et social, les choses s’étaient grandement améliorées pour Alec, sur le plan familial, la mort de Tommy se faisait toujours sentir chez sa mère et cela affectait grandement la dynamique de la famille.

Deux ans passèrent, Alec avait gradué avec mention honorable. Il était prêt à rester à Londres pour poursuivre ses études, mais il semblait que le sort en avait décidé autrement. Alors qu’il revenait d’une soirée entre amis, il arriva à la maison pour découvrir son père ivre mort qui lui annonça que sa mère avait décidé de partir en Amérique. Elle avait demandé le divorce et la nouvelle avait le tour du gratin de Londres. Des rumeurs disant que l’orientation sexuelle d’Alec et qu’il n’a jamais été à la hauteur de son frère ont fait fuir sa mère.
Les ragots sur son fils, affectèrent grandement le père d’Alec, qui décida qu’il valait mieux que le jeune adulte poursuive ses études à St-Adams, loin de Londres et de toute la pourriture qui s’y trouvait.

C’est donc dans la plus grande discrétion qu’Alec prit le train, la veille de ses 19 ans, pour St-Adams. Il savait au moins que certains de ses vrais amis habitaient le village.

Les débuts à l’école furent un peu mouvementés, mais il s’adapta rapidement. Alec recommençait presque à zéro et il n’en’était que plus excité.

   


   
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Nom
Marble
Prénom
Ambrose
Âge
23 ans
Classe
Master Arts
Groupe
Artiste
Club
Dessin & Peinture
Métier
Illustrateur Freelance
Nationalité
Anglais
Sexualité
Encore inconnu pour le moment
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Nagisa Kaworu - Evangelion
Goûts
Ambrose aime écouter de la musique, s’isoler pour dessiner ou écrire, regarder des séries, manger (plus particulièrement des choses sucrés)et il apprécie énormément le thé et les boissons sucrés. Il n’aime pas avoir tords et que l’on prenne ce qui lui appartiens.
This is who I am.


My body.   Ambrose est un garçon qui peut être négligent sur son apparence, tout comme il peut être soigné. Cela dépend de son humeur et de sa motivation quand il se lève le matin. Physiquement, il ne fait pas forte impression, il n’est ni musclé, ni enrobé, il est même plutôt philiforme avec des membres élancés, mais rien de bien exceptionnel non plus. Il est physiquement dans la norme, du moins pour lui en tout cas. Par contre, il possède de très belles mains dont il est assez fier, de longs doigts, de jolis ongles, une peau élastique et fine, de vraies mains de pianiste, même si Ambrose est plus crayon et papier que piano.

Du haut de son un mètre soixante-quinze, ce jeune homme arbore une chevelure blanche aux reflets argenté, des yeux en amande d’une jolie couleur rouge-violacé viennent parer son visage enfantin aux traits fins que certain qualifie parfois de « mignon ». Ambrose à un certain charme qu’il ne perçoit pas lui-même et ne met pas en avant ses atouts… Ce qui est un peu dommage. Il est né albinos et à toujours été sensible au soleil, qui lui brûle la peau lors d'une trop grande exposition à celle-ci, c'est pour cela qu'il possède une peau très pâle.

Tantôt rêveur, tantôt expressif, le visage d’Ambrose ne laisse pas indifférent, on peut facilement y lire ses émotions, quand il est heureux ou contrarié, tout transparaît sur son visage. Cependant, en général, un sourire vient toujours étirer en douceur ses lèvres, il arbore toujours une expression douce aux premiers abords, même s’il lui arrive souvent d’afficher une expression triste quand il se perd dans une énième réflexion sur la vie.

On le voit souvent affublé de vêtements simples et chauds, une grosse écharpe en laine au cou -même lorsqu’il fait chaud- après tout Ambrose est un grand frileux de nature. Un rien l’habille, il n’est pas très excentrique dans sa manière de s’habiller, même si par le passé, il est passé par différent style vestimentaire « expérimentaux ». Maintenant, il fait un peu plus attention à ne pas trop attirer le regard de manière négative, en tout cas, on ne le voit jamais sans son casque autour du cou ou sur ses oreilles, ainsi que les différents porte-clefs et straps « mignon » étant accroché à son sac/portefeuille/porte-clefs, on peut dire que cela fait partie de son style. En fait, Ambrose aime bien les trucs mignons en général, cela ne se voit pas aux premiers abords, mais quand on l’observe un peu plus on remarque des petits détails amusant, comme sa trousse avec des imprimés de chat tout à fait adorable ou encore son critérium « nounours », du haut de ses 23 ans, Ambrose assume totalement son côté grand enfant.




My heart.   Plutôt solitaire, Ambrose préfère rester dans son coin la plupart du temps, mais il n’est pas asocial pour autant, au contraire, il est facile de l’aborder et de discuter avec lui. C’est juste qu’il aime se perdre dans ses pensées. Il est du genre artiste torturé qui se triture un peu trop la cervelle. Ce jeune homme est un grand rêveur qui est bourré de paradoxe, il est du genre motivé et aime se donner de grands objectifs, mais il est aussi pessimiste et paresseux. En général, il se bouge quand il est proche d’une date butoir. Il est un peu casanier sur les bords, même si il apprécie les sortit qu’il fait avec ses amis. Ambrose a beaucoup de qualités, mais aussi beaucoup de défauts, mais c’est ce qui fait son charme. Il n’aime pas beaucoup parler de lui, ou plutôt de son passé, même s'il est facile de discuter avec lui, il est très difficile de nouer de vrais relations avec lui. Il a peur de se rapprocher des autres, de se confier, de finir blessé… Il n’aime pas les situations de conflits, mais se retrouve trop souvent au milieu de celles-ci malgré lui. En effet, Ambrose est du genre trop gentil et à l’écoute, il a tendance à s’inquiéter dès qu’on lui confie un problème et à s’impliquer un peu plus qu’il le faudrait dans les problèmes qui ne le concerne pas.
Mais malgré cela, Ambrose est un garçon courageux qui ne se laisse pas faire par la vie, même s'il lui arrive souvent d’être triste et déprimé, il fait tout pour surmonter ça et aller de l’avant. S’il y a bien une chose qu’Ambrose déteste, c’est ressasser encore et encore les mauvaises choses.
Et puis… Ambros à son petit caractère aussi, même s'il est doux et gentil, quand on le connaît bien, on se rend compte qu’il est très expressif et à tendance à s’exciter facilement, s’agitant un peu dans tous les sens, parler un peu plus fort quand il est content et à devenir invisible quand il se sent gêné ou intimidé. Il est aussi possessif avec ses amis, tout comme il pourrait l’être avec la personne qu’il aime, mais il peut aussi être timide selon la situation. Il a tendance à être jaloux et peut parfois mal réagir, il peut être parfois trop terre-à-terre, il n’aime pas perdre surtout quand cela concerne quelque chose qu’il aime. Bref, Ambrose possède différentes facettes à sa personnalité à la fois pétillante et timorée. Grand enfant dans l’âme, il aime beaucoup rigoler et à tendance à se comporter de manière très joueuse, il est taquin et partisan de l’expression « qui aime bien châtie bien », même s’il lance des pics ce n’est jamais méchant, juste affectif. Ambrose assume ses défauts, bien qu’il n’aime pas quand on les lui souligne, mais après tout qui aimerais ?
Cet étudiant passionné par le dessin, aime quand les choses sont bien faites, mais aura tendance à trainer la patte ou remettre à plus tard quand il s’agit de faire quelque chose qu’il n’aime pas (comme les papiers administratifs ou le ménage)… Mais il fera tout sérieusement une fois qu’il s’y met, même si c’est à la dernière minute.




My story.   Il n’y a pas grand-chose à dire sur le passé d'Ambrose, il n’a pas eu une enfance malheureuse, on pourrait même dire qu’il a eu une enfance plutôt heureuse. Né, d’un père anglais et d’une mère française qui s’occupait bien de lui, bien qu'étant né Albinos, il n'as pas souffert de     cela en étant petit, bien sur il à vite apprit à se protéger du soleil, mais il n'avait pas de mal à s'accomoder de sa différence. Il avait deux petits frères avec qui il s’entendait bien, tout allait bien au niveau de sa famille. À l’école, il était dans la moyenne, un peu timide sur les bords cela étant dit, il avait du mal à se nouer d’amitié avec les autres. Seul le dessin le passionnait, il s’y plongeait complètement à corps et âme perdu, le papier et les crayons lui permettait d’exprimer ses émotions.
En grandissant, il s’ouvrit un peu plus aux autres et commença enfin à se faire des amis une fois au collège, il était assez content de cela, le social n’était pas vraiment son truc, mais il avait fait de gros effort pour vaincre sa timidité. Il était devenu assez extraverti, même s'il restait timide sur certains sujets de discussion comme les relations amoureuses, il n’était pas très attiré par le sexe, il en avait un peu peur… Il en était même un peu dégoûté en fait.
Ambrose à passer son enfance en France, mais au courant du collège, il déménagea en Angleterre pour rejoindre son père qui y avait été muté, il y a quelques années de cela. Pour le jeune adolescent qu’il était à l’époque, ce fut un changement un peu trop brutal, le système scolaire n’était pas le même qu’en France, le port d’uniforme était un peu déconcertant pour Ambrose qui avait l’impression d’avoir atterri dans une école militaire. Même s'il était à moitié Anglais, il avait pas mal de difficulté avec la langue, il devait fournir plus d’effort que ses camarades pour suivre les cours, la barrière de la langue le fit se renfermer sur lui-même, il n’arrivait pas à se faire d’ami la différence qui ne l'avait jamais dérangé jusque  là était devenu un freins, il était montré comme une bête de foire, on se moquait de ses cheveux, de ses yeux, du fait qu'il était sensible au soleil et même de son accent français quand il parlait. Malgré les efforts qu’il fournissait, il avait toujours un retard par rapport aux autres étudiants, il faillit redoubler à plusieurs reprise, mais il tenu bon.

À force de travailler sans relâche, il n’avait pas le temps de tisser des liens et il ne savait pas comment faire, il se renfermait un peu plus, chose que remarquèrent quelques élèves de sa classe qui commencèrent à l’embêter un peu plus. Au début ce n’était pas vraiment méchant, juste quelques remarques et moqueries qu’il ignorait tout simplement, mais bien vite cela devint un peu plus violen, on lui tirait les cheveux, on lui donnait des coups de coudes, des coups de poings,.... Ambrose commença à complexer sur son physique, sa manière de parler, ses notes… Il se sentait stupide de ne pas réussir à avoir de bonne note malgré le fait qu’il travaillait deux fois plus que les autres. Il ne parlait plus à personne à l’école, il se laisser faire quand on lui marchait dessus, quand on l’insultait ou quand on lui donnait des coups. Puis arriva un évènement vers sa dernière année d’études, ses camarades de classe avait poussé la blague un peu trop loin, mais il ne préfère pas en parler, ni y repenser… Cet évènement le traumatisa un peu, il eut du mal à retourner à l’école après ça. Il fut déscolarisé à sa propre demande, il n’avait plus confiance en lui, il souffrait d’une dépression pendant presque un an avant qu’il ne remonte doucement la pente grâce au soutien de sa famille, avec l’aide d’un psychologue, il se reconstruisit, reprenant confiance en lui. Mais il garda quelques séquelles de ce traumatisme. Aujourd’hui il arrive à vivre en société, mais il broie quelques fois du noir, mais remonte vite les épisodes de mini-déprime. Il a du mal à se lier, même s’il est redevenu extraverti, sa « phobie » du sexe a empiré par rapport à avant, ceci étant lié au fait qu’il trouve cela « effrayant ». Il vit un peu comme un bon moine, zéro libido… Quand le sujet est posé sur la table, il se sent mal à l’aise et à tendance changer discrètement le dit sujet de conversation.

Une fois qu’il se sentit mieux, Ambrose reprit des études, intégrant une école d’art, aller dans ce cursus l’avait beaucoup motivé, même si avec le retard qu’il avait pris, il était maintenant le plus vieux de sa classe. Mais cela ne le dérangeait pas plus que cela et puis avec son visage enfantin et son caractère, il paraissait même plus jeune que ses camarades de classe. Ambrose se noya bien dans la masse, ses études se passèrent à merveille, de nouveau, il s’ouvra aux autres, son petit accent français l’avait rendu populaire et faisait partie de son charme. Il avait laissé tout de même une certaine distance, il se faisait des amis, mais ne les laissait pas trop envahir sa vie. Il s’était fixé un objectif, réussir dans sa passion qu’était le dessin, il voulait devenir illustrateur, illustrer des livres que cela soit des romans ou des livres pour enfants, apprendre pleins de choses sur l’art. Il s’était même mis à l’écriture sous l’influence d’un des seuls « vrai » ami qu’il s’était fait à cette époque, mais il ne se trouve pas vraiment bon. Même maintenant, il continue d’écrire, c’est un exercice qui le détend, mais il garde ses histoires pour lui.
Il commença à travailler comme illustrateur Freelance vers ses vingt ans pour aider à financer ses études et devenir plus indépendant. Il s’orienta vers d’autres études en art réussissant plutôt aisément à s’adapter que cela soit aux cours qu’aux autres étudiants. Il entendit parler d’une école du nom de St-Adams, qui aurait un très bon master en art, cela devint le nouvel objectif d’Ambrose. Il prit une année sabbatique pour travailler et économiser assez d’argent pour pouvoir intégrer St-Adams, les frais était astronomique par rapport aux autres écoles qu’il avait fréquenté, mais c’était un sacrifice nécessaire selon lui. Après tout, il paraissait que c’était la meilleure école pour un master en art, Ambrose avait donc sauté sur l’occasion. De nouveau, il était l’un des plus vieux de sa classe, il avait intégré la première année de master à vingt-deux ans...



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