Photos 2A- Escapade Londonienne. PV Timothée

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

Vendredi Soir

Le week-end tant attendu était enfin là et Bartholomew exprimait sa joie seul dans son appartement en préparant avec le plus grand soin sa maigre valise, le vendredi soir après avoir copieusement manger un repas qu'il avait voulu vegan pour changer un peu. Il ne suivait pas se mouvement mais le soutenait un peu par de petites actions comme celle-ci, il ne pouvait pas se passer de viandes, mais en manger moins était largement à sa portée. Il avait changé ses habitudes aussi, se passant excepté pour de rares recettes, de lait animal et faisait plus attention à ses achats pour leur provenance, préférant les producteurs locaux et les chaînes de distributions courtes. C'était sa petite touche à l'édifice et il n'en était pas peu fier. Il mangeait mieux et plus intelligemment.
Les vêtements volaient pour atterrir sur son lit qui disparaissait déjà sous une montagne d'habits plus sombres les uns que les autres. Il n'arrivait pas à se décider pour la tenue du vernissage. La moindre des choses était d'un un minimum élégant mais il ne voulait pas ressembler à un pingouin alors la plus part de ses beaux costumes n'allaient pas. Il y avait ensuite, ceux qu'il mettait quasiment tous les jours pour aller travailler mais ce soir là... aucun d'eux ne lui plaisait... il commençait à s'exaspérer et à se dire qu'il allait choisir au hasard en se jetant sur le lit les yeux fermé pour en attraper un quand son regard à l’œil unique, se posa sur son costume bleu nuit . Un des trois costumes essentiels d'un bon dressing d'homme. Les deux autres étant bien entendu, le gris anthracite et le noir indémodable. Le rouquin examina son costume avec grand intérêt, il ne l'avait pas mis depuis des lustres, l'occasion était bonne. Il le sorti de l’armoire et constata qu'un petit coup de fer à repasser ne serait pas de trop, ni une ni deux il s'empara de sa table et de son nouveau fer à vapeur et entama précautionneusement le repassage. Il n'était pas pressé alors autant bien faire les choses. Il réfléchissait à quelle chemise accordé avec cela, sans se poser la question de la couleur, avec du bleu nuit ce genre de question était presque indécente ! C'était du blanc et rien d'autre. Pour garder tout le charme de la silhouette . Il avait plusieurs de chemises et c'était sur cela qu'il s'attarda avant d'aller en prendre une et de la repasser aussi , laissant son esprit vagabondé pour la cravate, qui serait la pièce originale de l'ensemble.. il oublia donc ses cravate bleu marines qui aurait un rendu sobre et hésita donc entre une cravate mandarine ou une framboise, couleurs qui sublimaient la nuit. Après son repassage il alla donc plus ou moins longuement les observer avant d'arrêter son choix sur la mandarine, slim et assez longue en soi d'il ne savait plus où. Pour garder l'ensemble original décontracté mais pas trop, il sorti sa paire de soulier marron. Sa tenue étant fin prête, il la rangea soigneusement dans la valise en faisant attention à ne surtout pas faire de plis qu'il n'ait pas repasser pour rien ! Il rajouta un cache œil de cuir marron pour s’accorder avec ses chaussure et sa seconde tenue pour le retour, quelque chose de légèrement steampunk, sombre et métallique. Rien d'étonnant à cela, c'était son style après tout. Sa tenue pour allé était du même genre mais plus travaillée et plus intéressante. Il ne passerait assurément pas inaperçu mais de nature noble, cela allait parfaitement bien au grand rouquin borgne, comme si il venait simplement d'une autre époque. Ça ne choquait pas. Il n'oublia de prendre des sous-vêtements et par pur acquis de conscience... des préservatif. On était jamais à l’abri d'une envie, jamais. La valise enfin bouclée il s'était prélassé dans un bon bain en s'occupant de sa peau avec plusieurs crèmes et masque puis il avait dormis. La route serait longue et fatigante pour lui, son handicape rendant la conduite laborieuse.

Jour J-13h

Ne partant qu'après midi, Bartholomew s'accorda une grasse matinée bien méritée après une semaine de travail assez chargé. Il dormait si bien qu'il n'entendit pas son premier réveil, ni même le second ou le dernier... ce fut donc vers treize heure qu'il se réveilla « NOM DE DIEU BORDEL DE MERDE MAIS QU'EST CE QUE J'AI FOUTU!!! » avant de paniquer et de s'agiter dans tous les sens pour se préparer afin de ne pas être en retard, il trouva tout de même l'occasion de se servir de la pâte à cookie qu'il conservé au frigo depuis la veille, en la mettant au four pour faire des cookies stick pour grignoter sur la route. Il fit un thermos de thé et emporta le petit pot de miel de thym se souvenant avec amusement de la requête du jeune Timothée lors de leur précédente rencontre. Bartholomew n'était pas du genre à oublier les détails, car ils faisaient grandement parti de son travail, tout pouvait avoir une importance. Puis il voulait rendre le voyage agréable. Trois heures seuls dans une voiture ce n'était pas rien, d'autant plus si l'ambiance s'en trouvait mauvaise. Il commençait à stresser un peu alors qu'il tressait ses cheveux. Ils parleraient pendant ses trois heures, Timothée l'avait prévenu lors de leur conversation téléphonique...de son cache œil entre autre.. oh bien entendu, Bartholomew se doutait qu'il n'était pas obligé de répondre, après tout cela faisait partie de sa vie privée mais... en soit ça ne lui coûter rien.. juste un petit effort. Ce n'était pas comme si Timothée voulait voir sous son cache œil ! Une fois fin prêt, il n'oublia pas d'emporter la clé usb qu'il souhaitait faire passé à la jeune beauté blanche, contenant leur séance photo. Et lui envoya un petit message pour prévenir qu'il prenait la voiture afin de passer le prendre chez lui comme convenu. Finalement il était même un peu en avance. Il soupira en s'allumant une cigarette pour partir serein. Ça avait parfois du bon d'être quelqu'un de nerveux, on était plus rapide !

Résidence GreenWood-14h30

Il patientait un peu au bas de l'immeuble du jeune homme, en profitant pour fumer une nouvelle cigarette tout en tapontant du pieds lui qui ne cessait jamais vraiment de bouger, avant de le voir arriver et de sortir pour lui ouvrir le coffre de la berline, nettoyée comme si elle était neuve. Plus aucune trace de boue sur les sièges ou le sol et pas même une trace de doigt sur la carrosserie. Le grand rouquin l'avait briqué de font en comble, il adorait prendre soin de sa voiture même si la salir ne le dérangeait pas vraiment.

_Bonjour, tu es prêt pour le périple ? On en a pour un bon trois heures à cause de mon œil.

Il se désigna le cache œil en souriant absolument pas désolé d'allongé le temps de trajet. Puis il détailla le beau jeune homme, sans vraiment se gêner... Et comme à l'accoutumée.. Timothée était magnifique... son corps d’éphèbe ne paraissait avoir aucun défaut et pire, la jeune beauté blanche savait parfaitement se mettre en valeur, rien ne semblait laisser au hasard...pour le plus grand bonheur de Bartholomew qui ne voulait pas se lasser de cette vue... Il s'humecta un peu les lèvres avant de frissonner au vent glaciale qui venait de souffler, la tempête du siècle s'était bien calmé depuis mais la météo n'était toujours pas clémente. Il invita donc Timothée à prendre place dans la voiture où le poste jouer en fond de l'electro swing. Il attendit que les ceintures soient mise avant de démarrer, en route pour leur aventure...

_ C'est parti ~ , bien dormi cette nuit ?

Il le regarda brièvement, profitant de la route droite avant d'esquisser un sourire à nouveau et d’enchaîné sur une question qui lui brûlait les lèvres.

_Tu t'es débrouillé comment pour ton père ? Je ne suis pas en train de commettre un Kidnapping au moins hein ?

Il rit un peu.

J'espère que ça te va sinon tu n'as qu'à me dire

Les tenues de barty:

Oui je suis prêt!

Le grand jour était arrivé. Nous étions samedi, le jour où Bartholomew allait me kidnapper de chez moi sur son cheval - dans sa voiture- jusque Londres où j'allais vivre deux fabuleux jours ! J'avais eu du mal à préparer ce petit voyage. Déjà, il ne fallait pas que père soit au courant, il aurait tout de suite refusé. J'en avais par contre parlé à Mère. Elle n'avait jamais rien dit contre mon côté artiste, et d'ailleurs m'avait toujours félicité sur mes travaux. Elle fut donc trés fière de moi de savoir que grâce à mes photos, Bartholomew avait gagné un concours et que j'étais donc invité avec lui pour le vernissage. Elle ne s'y opposa pas, même si elle me posa plusieurs questions sur cet homme qu'elle ne connaissait pas. Je la rassurai comme je pouvais, lui donnant toutes les informations que je disposai sur lui - comme si j'allais me faire kidnapper quoi...-. C'était une maman, et elle ne pouvait pas s'empêcher d'être inquiète pour moi. Je lui demandai également de ne pas en parler à père ce à quoi elle me répondit qu'elle n'avait aucun compte à lui rendre! J'informai aussi Cédric que je ne serai pas là ce week-end, ni chez père , ni chez mère, ni à l'appartement, sans oublier de lui ordonner de ne rien dire, et me couvrir si père prenait de mes nouvelles. Il n'avait qu'à inventer que j'étais malade ! Avec une extinction de la voix.

J'avais dit à Boris que ce n'était pas la peine de venir ce week-end. Cédric, Nathaniel et Ahar sauraient bien se débrouiller ! J'avais déjà fait mentir Boris la dernière fois quand on était parti voir mère avec mon frère, je ne voulais pas l'impliquer davantage et qu'il ait des problèmes. Je ne doutais pas qu'il puisse me couvrir, mais je ne voulais pas non plus que père se doute de quelque chose...
Je fis donc moi-même ma valise... heureusement que mes vêtements étaient déjà bien pliés dans mon armoire, parce que j'aurai été incapable de le faire moi-même. Je choisis d'emporter avec moi une tenue aristocrate que je porterai lors de l'exposition. En attendant pour aujourd'hui je m'habillai d'une de mes chemises favorites, avec un simple pantalon noir comme ceci. J'attachai mes cheveux en une tresse que je logeai sur mon épaule. Tout était prêt avant midi. J'étais tellement excité que je n'avais presque pas dormi de la nuit d'ailleurs!

Ce fut vers 14h30 que Bartholomew arriva pour m'emmener avec lui. Je remis un peu de parfum dans ma nuque avant de descendre avec ma grosse valide que je roulais à côté de moi. Je lui fis un grand sourire. Depuis notre dernier échange sms, je savais que j'avais mes chances. Le rouquin me laissait entrevoir que je lui plaisais. Sans pour autant le crier, mais je le voyais à sa façon de me regarder. Je lui confiais ma valise.

"Bonjour Bartholomew. Oui je suis prêt! Ne t'en fais pas pour le temps de route. Prends juste le temps de faire des pauses quand tu en auras besoin."

Vu qu'il faisait assez froid encore, je décidai de ne pas tarder à m'installer dans la voiture aprés avoir retiré mon long manteau que je mis à l'arrière. J'attendis que le conducteur vienne s'installer derrière le volant.

"J'ai trés peu dormi. Pour tout t'avouer je suis trés excité! J'ai tellement hâte. C'est la première fois que je fais ce genre de chose. Je ne pensais pas qu'un jour que des photos de moi soient exposées comme oeuvre d'art... C'est vraiment flatteur."

Il ne pouvait pas imaginer à quel point! Je me savais déjà beau, mais là, c'était comme si j'étais encore plus beau que beau. Mes chevilles allaient trés bien.
Et tout ça c'était quand même grâce à Bartholomew! Jamais sans son talent j'aurai pu en arriver là. Je trépignais sur place, comme un enfant, et mon sourire ne me quittait pas. Même pas quand le conducteur parla de mon père.

"Non ne t'en fais pas. Il n'est pas au courant, mais ma mère si. Ils ne vivent plus ensembles. Cédric le sait également et va me couvrir pour le week-end. Il n'y a pas de problème!"

Je tournai mon visage vers lui pour le détailler. Il était vraiment bel homme. J'avais l'impression d'être dans un cocon de sécurité dans cette voiture avec lui... J'y étais bien. Je pensais que ces trois heures de routes n'allait absolument pas me déranger.

"Et toi tu as bien dormi?"

Demandai-je à mon tour avant de baisser un peu le volume de la musique. Parce que je voulais parler. Je ne pensais pas qu'il ait oublié que je voulais apprendre à le connaitre . Et j'espérai qu'il ne me voit pas comme un élève du pensionnat mais comme un homme! Je ferai tout pour!

"Tu vas dire que je suis direct, et c'est le cas d'ailleurs, mais j'aimerai que tu me parles de toi. Si tu veux on peut se poser des questions chacun notre tour...Pourquoi est-ce que tu as un cache-oeil?"

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

Bartholomew était relativement excité de ce weekend qui était une première pour lui ! Il adorait la photographie depuis toujours mais n'avait pas de talent particulier alors il avait contre balancé en étudiant , s’entraînant. Gagner le concours était pour une consécration totale. On reconnaissait ses efforts, il touchait l'un de ses rêves et bien que ce soit lui qui eu pris les photos, il en accordait au moins la moitié du mérite au jeune Timothée, sans qui, il en était plus que persuadé , rien de tout cela ne serait arrivé. Le jeune homme avait réveillé son imagination et titillé son envie , les photographies laissaient transparaître ce sentiment plus que Bartholomew ne se l'était imaginer. Il désirait le jeune homme et son appareil avait réussi à capturer cela. O bien entendu, sur le moment le grand roux niait de toutes ses forces... mais avec les semaines passées seul dans son coin à croiser Timothée au détours d'un couloir où dans la cours de l'académie , le regard s'attardant inexorablement sur lui l'avait fait capitulé et ouvrir les yeux. Le jeune homme lui faisait de l'effet et ce n'était pas du tout exclusivement artistique, loin de là même . Il le voulait dans son lit... C'était pourquoi il s'était mis lui aussi à jouer au jeu du chat et la souris, en lui envoyant une simple rose rouge pour la saint valentin. C'était fin mais pas incompréhensible même si là encore Bartholomew avait filé à l'anglaise. « Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. » Alors oui le grand borgne était excité par le vernissage mais ce n'était pas tout... passer le weekend avec Timothée, loin de leur contraintes, loin de leur statuts.. le faisait frémir en lui occupant pleinement l'esprit. Et se retrouver seul dans le petit habitacle de la berline n'aidait en rien... Son œil unique glissait sur le jeune homme dès que la route le permettait, pourquoi se priver de le regarder après tout ? Il était là, si près... Il lui offrit un superbe sourire des plus compréhensif en l'écoutant lui répondre. Lui s'était endormis tardivement, à cause de l'excitation et de ses pensées bruyantes, plus fortes que lui. Il avait peur d'avoir oublié quelque chose dans sa valise, d'avoir mal réservé la chambre...d'avoir un problème de voiture... de ne pas savoir quoi dire à Timothée, de mal faire les choses avec lui...de mal comprendre.. de mal vouloir.. mais le sommeil était venu et l'avait emporté dans des songes où rien ne comptait plus. Où il ne pensait pas. Des songes où il laissait libre court à ses envies envers Timothée... ce qui l'avait fait dormir comme un bébé au point de ne pas se réveiller à l'heure... Il souriait un peu plus en se remémorant vaguement ses rêves qui lui échappaient à cette heure. C'était bon il s'en souvenait mais le reste, les détails étaient désormais flou.

_ahaha , j'ai eu mal à trouver le sommeil pour à peu près les même raisons mais j'ai finis par sombrer. Si tu es fatigué, n'hésite pas à te reposer un peu ,d 'accord ? Il lui lança un rapide coup d'oeil. Je suis super content qu'on en soit arrivé là avec nos photo mais … j'ai un peu honte aussi de savoir que plein de gens vont les voir... vont voir comment je regarde le monde...

« Comment je te regardes » resta muet sur ses lèvres et Bartholomew déglutissait un peu avant d'entamer de doubler une voiture trop lente à son goût, d'accord il n'était pas pressé.. mais un peu quand même. Pour s'éloigner du sujet et être sur que Timothée ne se doutait de rien , le grand borgne roux lui demanda comment il s'en était sorti avec son père par curiosité avant toute chose mais aussi avec une légère inquiétude. Il ne voulait pas que les choses soient mal comprises, que Timothée ou bien lui même ait des ennuies pour une poignée de photographies. Les paroles du jeunes homme le rassurèrent, au moins l'un de ses deux parents était au courant, c'était donc largement suffisant. Ils sortaient couvert. Un légers soupire de contentement s'échappa des lèvres de l'anglais à la chevelure flamboyante .

_C'est parfait ! Ça m'enlève une épine du pied même si partir à l'aventure avec un petit soupçon d'illégalité était amusant.

Il riait un peu avant de se reprendre simplement en entendant la musique baisser de volume. Il n'avait pas oublié la demande du jeune éphèbe pour faire connaissance mais même si il en avait envie aussi , c'était quelque chose qui le rendait assez anxieux. D'autant qu'il se doutait d'avance des questions du jeune homme.. après tout il avait eu la gentillesse de le prévenir par texto lors de leur précédent échange...Néanmoins, Bartholomew ne pensait pas du tout que Timothée attaquerait aussi vite et par le plus gors morceau : son cache œil. Le jeune psychologue semblait l'assumer mais c'était plutôt qu'il s'y était résigné. Il détestait qu'on y touche, qu'on le voit sans.. car ça le défigurait, ce n'était pas beau... pas agréable non plus . Et cet œil perdu lui manquait terriblement.. ; l’handicap et le traumatisme étaient toujours bien présent au quotidien pour tout un tas de petites choses . Plus jeune aussi ce qui le dérangeait à propos de cette histoire c'était qu'elle n'impressionnait même pas. Il n'y avait rien dont il pouvait se servir pour se faire mousser. Un banal accident de fléchette.. nul à souhait . Ennuyant... Il s'humectait les lèvres quelques secondes silencieux.

_Tu attaques fort... hm... Et bien la raison est …assez simple. On me l'a volé pour le vendre au marché noir. Un roux aux yeux bleu c'est si rare, qu'un fou à cru que ça avait une quelconque valeur , alors il m'a agressé avec une cuillère et me l'a retirer. Il prit un air triste... marqua à nouveau le silence et tapota son volant avant de soupirer... Enfin c'est ce que je raconte pour avoir l'air cool. En vrai... je me suis trouvé au mauvais moment au mauvais endroit et je me suis pris une fléchette. Rien de .. bien extraordinaire... Décevant hein ?

Même si le doute persistait dans sa famille à savoir si cet incident était vraiment un accident... Lui essayait de ne pas trop y penser. C'était tristement arrivé, voilà tout. Il se concentra sur la conduite avant d'inconsciemment toucher son œil mort... Il frissonnait en se rappelant de cet événement des plus traumatisant. Ça n'avait sûrement pas l'air comme ça ; l'histoire paraissait bidon, sans intérêt mais il était réellement blessé et effrayé. Perdre un membre, peu importait la façon restait terrible. Il réfléchissait à quelle question poser en retour pour éloigner le sujet le plus vite possible alors qu'il mordillait sa lèvre de façon incroyablement sexy.

_ Ah.. j'aurais du réfléchir à des questions à te poser, maintenant rien ne me vient... hm, je supposes que tu ne veux pas suivre la voie de ton père ou du moins celle qui aimerait pour toi, en faisant de l'art alors qu'il ne semble pas aimer, mais du coup, tu compte faire quoi quand tu auras finis ?

C'était un peu basique comme question mais vu qu'il ne connaissait pas la réponse, elle lui paraissait réellement intéressante. Il augmenta légèrement le chauffage alors que la pluie commencer à tomber, faisant baisser la température. Il désirait apprendre de Timothée tout ce qu'il ne pouvait pas voir... Il voulait voir si l'intérieur lui ferait le même effet que l'extérieur... A nouveau son regard glissait sur Timothée pour le détailler alors qu'il avait déjà imprimé le moindre détail de son visage dans sa mémoire...Il ne pouvait s'empêcher de le regarder dès qu'il en avait l'occasion et ce n'était pas toujours discret.. non parfois, son œil unique cherchait le regard d'acier du plus jeune pour s'y accrocher rapidement avant de fuir comme si rien de tout cela avait eu lieu...

J'espère que ça te va sinon tu n'as qu'à me dire

Ton monde ou... Tout simplement moi?

Une fois dans la voiture de Bartholomew, je fus comme rassuré ! J'avais eu un peu peur au fond de moi que ce week-end que j'attendais avec grand impatience, ne se fasse pas. J'imaginais des scénarios catastrophes, comme mon père débarquant et refusant que j'y aille, ou encore le rouquin ne venant tout simplement pas me chercher... Mais maintenant que j'étais dans la voiture, aux côtés de l'homme qui me faisait de l'effet, j'étais bien, rassuré, et je savais que ce week-end allait être super ! Même le voyage en voiture, qui serait sans doute la chose la moins amusante de ses deux jours ! Je ne comptai pas dormir et rater l'occasion de poser des questions à Barth et en apprendre plus sur lui. Je l'avais prévenu par sms. Je voulais qu'on se dévoile un peu plus l'un à l'autre.

« Non je ne compte pas dormir, ça va aller ne t'en fais pas. »

Je tournai mon visage vers lui. Il avait honte de savoir comment les gens voyaient son monde ?

« Ton monde ou... tout simplement moi ? »

Je le regardai curieux. Les clichés me concernaient. Il n'y avait rien d'obsède dans les photographies. Du moins, je ne pensais pas qu'il ait envoyé celles un peu plus osées... Je lui avais demandé de ne pas le faire de toute manière, alors il n'y avait pas de soucis. Je ne comprenais pas trop où il voulait en venir.

« Peut-être que c'est plus de la gêne qu'on pose un regard sur ton travail alors que tu es là ? J'ai aussi ce sentiment quand je fais une toile dont je suis fier. J'ai tellement peur de ce qu'on va en penser, de comment les gens vont voir les choses, s'ils vont comprendre ce que je voulais faire passer comme émotion... »

C'était compliqué d'être artiste. Même si me concernant, les seuls endroits où j'avais eu l'occasion d'exposé était dans l'école, ou mon ancien lycée... Rien d’extraordinaire.
Alors que Bartholomew lui avait gagné un concours et était exposé dans un hôtel de luxe. Ca se n'était pas rien ! Par contre s'il vendait les œuvres, que ce ne soit pas à n'importe qui !

Je finis par baisser le volume de la musique. Je voulais parler et il n'y échapperait pas ! Je me lançais directement et lui posait une question par rapport à son cache œil. Ca ne m'avait pas dégoûté. Certains l'auraient été je pense... Moi j'étais juste intrigué de savoir pourquoi ?
Je m'arrêtai presque de respirer en apprenant qu'on lui avait volé pour le revendre au marché noir. Je le regardai avec inquiétude et tristesse... avant de grimacer d'horreur en apprenant qu'on lui avait avec une cuillère.

« Mais c'est horrible.... »

J'en avais des frissons de dégoûts. Avant de comprendre que je venais de me faire avoir.

« Bartholomew ! C'est pas drôle ! Je t'ai cru ! »

Je le tapais sur le bras. Une petite claque pas forte, juste de quoi montrer mon mécontentement. J'ai eu tellement peur qu'il ait subit un truc aussi horrible... Enfin la réalité l'était tout autant. Se prendre une fléchette dans l’œil. Il avait du souffrir le martyr. Le pauvre. Perdre un œil devait être une traumatisme. Je me serais bien lové contre lui pour lui donner du réconfort, mais c'était impossible dans la voiture ainsi. Même mettre ma main sur la sienne me paraissait un peu bête. Je me contentai de fixer un instant la route devant moi.

« Non. Pourquoi est-ce que ça serait décevant. Ça a du être horrible de vivre ce genre de chose... Je pense que moi, je serai sans doute mort sur place. »

Je tournai de nouveau mon regard sur lui. Je m'attardai sur son visage, le détaillant. Je me demandai si un jour il me montrerait ce qu'il y avait sous son cache œil ? S'il aurait assez confiance pour le faire de lui-même... Puis mon regard baissa sur ses lèvres qu'il mordillait de façon si... sexy. Il le faisait exprés ? Je louchais dessus avant qu'il ne se remette à parler, me faisant sursauter. La question qu'il me posa me laissa perplexe. Parce que je n'avais jamais pensé à ça. A ce que je ferai aprés les études. Je fixais de nouveau la route pensif.

« Je ne sais pas vraiment... J'ai de l'argent. Si je veux je pourrai continuer à peindre, essayer de me faire connaître en tant qu'artiste mais... »

Je soupirai. Mais si je ne me faisais pas remarquer parce que je n'avais aucun talent précis, à quoi bon continuer dans cette voie ?
Je me sentis tout soudainement perdu. Je n'étais pas comme Cédric, qui assurait en cours d'économie, gestion d'entreprise et autre chose utile qui lui permettrait de reprendre une entreprise... Moi je n'avais aucune de ses compétences et ça ne m'intéressait vraiment pas de faire ce genre de chose.

« Je sais vraiment pas. Aprés j'aime l'escrime... mais de là à dire que je suis doué...»

Je lui fis un petit sourire, désolé de lui donner une réponse aussi pauvre.
Je restai pas la suite silencieux pendant une bonne dizaine de minutes. Voilà une question qui venait de me mettre une certaine pression quant à mon avenir.

« Comment t'as su ce que tu voulais faire plus tard ? Pourquoi le métier de psychologue ? »

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

Le jeune Timothée le mettait bien dans l'embarras avec sa perspicacité... C'était bien par rapport à lui que Bartholomew était gêné... il avait mis tellement de désir dans ses photographies qu'il se ressentait sans peine, à cause de l'angle de prise, la focalisation et même la lumière plutôt tamisée et intime...Il ne s'en était pas aperçu sur le moment mais après avoir traité les images cela lui avait sauté aux yeux et ne quittait plus ses pensées...Il avala sa salive quasiment de travers et dû toussoter doucement pour ne pas rire nerveusement, sa jambe libre tapotant un peu le planché de la berline avant qu'il ne la canalise en accélérant doucement pour doubler avec de grande précaution à cause de son handicape non négligeable en situation de conduite . Il murmura assez bas avant de continuer plus fort.

_comment je te vois...Tu dois avoir raison c'est certainement cela, surtout que c'est une première pour moi d'être exposé dans un truc si grand.. devant autant d'inconnu... j'ai peur d'entendre que je ne suis pas vraiment un gagnant légitime que les juges se sont trompés en me choisissant... je crois que je stresse en fait..j'ai tellement hâte d'y être mais je suis apeuré comme un petit garçon lors de la fête de son école...

Un sourire d'abord crispé puis détendu glissa rapidement sur ses lèvres alors que le grand borgne roux s'hasarda à un regard pour le jeune éphèbe près de lui...Accrocher son regard et ne voir que lui, le remplissait d'envie mais le faire en pleine conduite était de très près une fausse bonne idée, et dangereuse qui plus est. Il s'humecta les lèvres et dévia le sujet assez rapidement en laissant le jeune homme baisser la musique pour passer aux choses sérieuses bien que Bartholomew le piégea comme il avait l'habitude de le faire avec la fausse histoire rocambolesque de son accident . Il n'aimait pas beaucoup parler de ça, en vérité si cela ne tenait qu'à lui il n'en parlerait jamais et nierait simplement que ça ait eu lieu de quelque façon que ce soit. Il n'aimait pas que l'on regard, que l'on touche...c'était moche, vraiment moche car non seulement son œil avait était crevé mais le tout s'était méchamment infecté à plusieurs reprise.. laissant d'horribles stigmates au jeune homme et des cicatrices bien marquées . La vie ne lui avait fait aucun cadeau là dessus. Parfois plus jeune surtout, lorsqu'il était au plus mal il finissait par se dire qu'il devait le mériter. Qu'il n'était pas assez gentil, pas assez noble, pas assez bien... Que dans ses vies antérieures il avait été une mauvaise personne mais que pour une raison quelconque il avait réussi à échapper au jugement jusqu'à cette vie là.. ou que pire encore, à chacune de ses vies il était encore et toujours punis pour la première...En grandissant il s'était mis simplement à croire au hasard de la chose et ne s'en portait que mieux. A quoi bon chercher plus de misère alors qu'il souffrait déjà bien assez sans ? Il n'était pas maso, du moins, pas qu'il ne le sache. Comme prévu par cette histoire le jeune Timothée en fut horrifié avant qu'il ne se décide à dévoiler le pot aux roses... L'histoire en soit restait horrible bien que moins spectaculaire mais Bartholomew préférait en rire un peu avant tout chose, l'autodérision lui faisait du bien à l'âme.

_Excuse moi... je ne peux pas m'empêcher de faire cette horrible blague à chaque fois.. c'est un peu... comme si en rire, me donnait le courage d'en parler, tu vois ?

Il souriait simplement mais sa main elle était venu doucement toucher son œil mort, il tremblait légèrement... le rire n'effaçait pas vraiment le traumatisme et les souvenirs bien qu'ancien désormais...semblaient toujours aussi vif à l'esprit de l'aristocrate... « hm ».. Il n'aimait pas cette histoire vraiment pas mais il comprenait qu'elle intrigue les autres. Puis elle faisait partie de lui, elle était lui... il était un homme, borgne ...pas juste un homme. Il vit l'hésitation du jeune Timothée à faire quelque chose et il ne lui fallut pas longtemps pour deviner, le garçon était compatissant.. Il hésita alors un peu à son tour avant de doucement lui poser la main sur le genoux et de le lui presser un peu pour lui signifier qu'il comprenait ses sentiments à son égard vis à vis de cette histoire et qu'il l'en remerciait. La caresse ne s'attarda pas cependant et très vite la main de Bartholomew se posa à nouveau sur le levier de vitesses comme si cela n'avait pas eu lieu. « fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. » Le silence s'était légèrement installé, le temps que le grand roux se remette de ses émotions puis il prit la fuite encore plus loin en changeant de sujet , s'intéressant au bellâtre à ses cotés, lui aussi désirait fortement en apprendre plus sur lui. Pour voir si le contenu lui faisait autant d'effet que la couverture dont il avait déjà incroyablement envie . Il l'écouta lui répondre en se retenant de trop le regarder pour rester concentré sur la route et la suite de virages qui arrivaient avant de pouvoir prendre l'autoroute et rendre plus simple leur voyage.

_Le principal c'est d'essayer ce dont tu as envie, ce n'est pas grave si tu échoues ou si au final ce n'était pas ça que tu voulais, si tu en as envie, fonce en t'en donnant tous les moyens . Ça t'ouvriras d'autres horizons, ça te fera grandir et tu seras heureux. Les regrets il n'y a rien de pire. Puis tu es jeune, tu as toute la vie devant toi pour te découvrir et faire ce qu'il te plaît à toi.

Il lui toucha le cœur pour imager ses propos avant de s'engager sur l'autoroute et de soupirer car les lignes droites étaient pour lui un véritable soulagement.

_Déjà à la base il faut que tu saches que je ne suis pas vraiment psychologue, j'ai fait un double cursus, en psychiatrie et en psychologie, à mon sens ça va ensemble je ne pouvais pas les dissocier mais suite à... quelque... malheureux événements.. Il sembla triste et gêné un court instant. J'ai atterri à saint-adams et j'ai trouvé cet emploi de psychologue scolaire. C'est mon premier vrai boulot, je me fais la main sur vous~ Un sourire de psychopathe se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne se mit à rire . J'ai toujours aimé écouter les autres, je suis assez curieux puis j'aime assez.. contrôler mon monde. Et je ne sais pas trop comment mais les problèmes des autres me calment... alors c'est naturellement que je me suis tourner vers les métiers de la psychologie, ça évolue souvent, ça me tient en halène. Puis mon grand père en tenait une sacré couche alors j'ai voulu l'aider. Même si.. il n'a pas eu le temps de voir ce que j'avais accompli. Rassures toi hein, en dehors de mes heures de boulot j'évite de jouer au psy. C'est un travail beaucoup trop intrusif j'ai pas envie de me faire bouffer même si j'ai des petits quouack.. défaut professionnel tu vois le genre.

Il fit craquer sa nuque après sa longue tirade et s'excusa d'un peu trop parler, il était moins nerveux qu'à leur départ, mais même assis au volant de sa voiture, le grand borgne roux restait en perpétuellement mouvement que soit des tapotement de pieds, le pianotement de ses doigts , le mordillements de ses lèvres, il ne s'arrêtait absolument jamais. Une vrai boule de nerf au quotidien. Cela dit il avait remarqué que sa question avait mis mal à l'aise le jeune homme alors il dévia de sujet pour sa prochaine.

_Je ne t'ai pas encore demandé mais hormis le frangin qui t'as conduit l'autre fois, tu as d'autres frères et sœurs ?

La question se voulait plus légère, il espérait ne pas mettre les pieds dans le plat .

J'espère que ça te va o/ ne te presses pas trop à répondre 8D

Je ne suis pas facile à vivre d'habitude

Dans un sens, je pouvais comprendre le stress que ressentait Bartholomew à ce moment précis. Parce que je le ressentais aussi. Même si je n'étais que le modèle sur ses photos, j'étais également exposé. Comment les autres me verraient ? Est-ce qu'ils auraient le même regard sur moi que Barth avait ? Peut-être qu'il allait critiquer le modèle -moi- et non pas la manière dont les photos étaient prises... bref plein d'interrogations, sans réponse, qui m'angoissaient. Mais pour ne pas succomber à la panique, j'essayais de me concentrer un maximum sur le conducteur. J'avais un week-end seul avec lui. Juste lui et moi. Je ne devais pas laisser passer ma chance. Et vu qu'il était « prisonnier » de la voiture, j'allais le bombarder de questions pour en savoir plus sur lui. Je me doutais que ça le mettrait un peu mal à l'aise, mais je l'avais prévenu, il avait eu le temps de s'y préparer. Je ne passais pas par quatre chemins et posais directement la questions sur son œil.
Sa fausse histoire m'avait mit mal. Je ne trouvais ça pas très marrant. Ni la vrai histoire d'ailleurs... C'était juste quelque chose d'horrible. Du moins j'imaginais... Perdre son œil. Une partie de la vision, pour un artiste, un photographe, ça devait être une sacré épreuve...

« Oui je vois... Mais c'est pas drôle... »

Répétai-je, un peu vexé de moi-même de m'être fait avoir aussi facilement.
Je l'observais. Je voyais bien que cette histoire le touchait beaucoup. Je ne savais pas trop quoi faire pour le consoler. Vu nos places dans la voiture, ça risquait d'être dangereux si j'essayais de l'enlacer... Le rouquin dut comprendre que j'avais hésité à faire quelque chose, vu que je sentis sa main sur mon genou. Je souris. C'était un simple contacte. Léger, et sur mon genou... mais ça me fit un peu rougir et papillonner le ventre. Je fixais la route devant moi quand il retira sa main. Le silence s'était installé jusqu'à ce que le plus âgé pose une autre question à mon égard. Mon avenir... je n'en savais strictement rien. J'étais un peu perdu en fait. Et je n'y avais pas pensé plus que ça.

« Ce n'est peut-être pas grave pour toi d'échouer, mais mon père me tomberait dessus. Tu sais... il n'aime pas que je sois parti faire de l'art. Pour lui c'est ridicule, ça n’amène à rien, je n'aurai pas d'avenir là dedans... alors imagine si je me plante ? Il confirmerait l'idée que j'ai perdu mon temps avec des idioties. »

Je haussais les épaules avant de soupirer. Cédric me répétait souvent que j'avais de la chance de faire ce que je voulais pourtant... Mais j'avais l'impression d'avoir une énorme pression sur le dos tout de même. Parce que je voulais montrer à père que je pouvais réussir dans l’art... mais si je me plantais ?

Je demandai à Bartholomew pourquoi il avait choisi le métier de psychologue. J'écoutai sa réponse, le regardant à nouveau. C'était la seule chose intéressante de la voiture aussi... et je n'allais pas me priver de pouvoir le mater sans que ce ne soit mal pris.

« Quels malheureux événements ? Donc c'est ton premier vrai métier ? Tu t'en sors avec les élèves ? On te raconte quoi? »

Je posais énormément de question sur lui, j'espérai que ça ne le saoule pas trop à la longue, vu qu'on avait pas mal de route devant nous.

« C'est pour ça que tu ne demandes pas grand chose sur moi ? Tu ne veux pas tomber dans le rôle de psy sans le faire exprès ? »

Je continuais de l'observer. Barth semblait comme un lion en cage. Il ne faisait que gigoter, que ce soit son pied, sa main, ses doigts, ses lèvres qu'il mordillait... D'ailleurs pour ça, je ne ratais jamais le spectacle. Est-ce qu'il se rendait compte que c'était vraiment sexy ? J'avais tellement envie de l'embrasser. Mais on risquait l'accident si je faisais ça...

« J'ai que Cédric. Demi-frère...frère d'adoption ? Je ne sais pas comment le qualifier, c'est compliqué. Tu sais j'ai appris que j'avais un frère en décembre dernier. Alors je peux pas te dire si on est vraiment proche. En plus il a pas été élevé avec moi donc.. »

Je haussai les épaules.

« On s'entend pas très bien. Puis je t'avoue, que je suis pas très gentil avec lui. On dit que tous les enfants uniques rêvent d'avoir un frère ou une sœur. Moi ça a jamais été le cas. Puis il est arrivé dans notre vie comme ça... c'était... c'est encore bizarre dans ma tête. Puis je suis sur qu'il me déteste. Il a raison. »

J'avais baissé les yeux sur mes mains, alors que j'entrelaçais mes doigts entre eux.

« Tu as vraiment de la chance. Je suis pas facile à vivre d'habitude. Mais avec toi ça va. Enfin t'as pas l'air de te plaindre de moi. »

Souris-je timidement sans oser lever mon regard sur lui.

« Ou peut-être que je t'ai déjà ennuyé ? … mais que tu me l'as jamais dit ? C'est comme les autres de ma classe... ils s'en prennent tous à moi, au lieu de venir me voir et dire ce qui ne va pas. Cédric dit que c'est dans mon comportement que ça va pas. Ca doit être ce que je suis qui pose problème.»

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

La réponse qu'apporta le jeune éphèbe à Bartholomew le fit sourire de compassion. Il voyait là le reflet du jeune âge de Timothée. L'âge où l'on compte encore sur l'avis de ses parents parce que l'on dépend encore d'eux et que se retrouver seul , sans rien nous terrifie. Le grand roux en perpétuel mouvement ne pouvait qu'imaginer cela car en fin de compte lui ne l'avait jamais vécu. Mauvais garçon qui pensait trop ou pas assez, qui se sentait en cage avant même de savoir voler. Il n'en faisait qu'à sa tête depuis son plus jeune âge, pliant les autres à sa volonté autant que faire ce peut. De ce fait son enfance n'avait guère été un long fleuve tranquille et les choses s'étaient gâtées rapidement à son adolescence. Devenu ingérable et l'auteur de nombreuses frasques malgré son ascendance royale et les convenances de son rang (quand on était de la famille royale les bêtises devait faire table rases en un temps des plus bref) il fut envoyé le plus loin possible du monde aristocrate enfermé dans une prison moderne pour jeune riche en difficulté : le pensionnat, Bedford School pour être exact. L'internat qui apprend aux garçons à penser intelligemment, agir avec sagesse et à être pleinement engagés dans un monde difficile et changeant... Tout ce qu'il fallait pour « redresser » le clou dissident qu'était le jeune Bartholomew. Ça l'avait tenu à l'écart et passé sous silence un temps, on entendait plus parler du jeune comte mais ça ne l'avait changer en rien. Il avait bien entendu appris et acquit tout ce dont il avait besoin de ses excellents professeurs et de la discipline mais tel un roseau au vent il ne faisait que plier sans céder le moins du monde. Il n'attendait qu'une seule chose des gens : qu'ils l'aiment comme il était . Voyant que ça n'arrivait pas et lasser des faux semblant du monde auquel il appartenait , le jeune aristocrate avait fuit passer quelque années fantasques et de quasi liberté aux état unis pour ses études en se demandant constamment si il rentrerait prendre ses fonctions un jour et souhaitant ainsi la plus longue vie possible à son père pour y échapper. Mais force était de constaté qu'il avait échoué , car à nouveau il se trouvait en angleterre à tenter de ne pas trop faire de vagues mais là aussi c'était peine perdues : une ville sans femme, un travail comme simple psychologue scolaire … A leur yeux il avait encore du chemin à faire pour peaufiner son image...Il n'y pensait pas trop pour sa part, il était comme ça et c'était tout...On le retiendrait dans les livre d'histoire comme l'esprit libre de la famille royal, le vilain petit canard qui était heureux autrement. Il était persuadé qu'on se souviendrait plus facilement de lui que des autres . Ça lui plaisait énormément.

_Je sais qu'à ton âge on pense que l'avis des parents est le plus important, mais ils t'ont donner la vie, ce n'est pas la leur. L'avis le plus important c'est le tiens et dans le fond c'est le seul qui compte vraiment. Je sais, ça fait peur, on se dit qu'on a tout à y perdre vu qu'on ne possède rien, qu'on dépend entièrement de leur bonne humeur et j'imagines aisément que tu es habitué à ton confort mais n'oublie pas que tu peux très bien le gagner par toi même . Même si au début les temps sont dur. De plus, ce n'est pas à te mettant une telle pression que tu seras le plus productif, l'art ça ne se force pas. En vérité rien ne se force mais y'a des domaines où on peut survivre à coup d'effort quand meme... mais l'art... il te suffit d'être toi même à 100% . J 'aimerais beaucoup voir ton travail un jour si tu permet.

Une fois sa tirade terminé il se concentra à doubler un camion beaucoup trop lent à son goût. Écoutant le beau Timothée d'une oreille discrète. Avant de répondre à sa question en essayant d'être le plus précis possible bien qu'en soit ses motivations soient un peu vagues et égoiste mais au moins on ne pouvait pas dire qu'il ne faisait pas ce qu'il voulait , il avait choisi seul, pour son propre intérêt avec ses propre goût. Il n'était pas obligé de vraiment travaillé son rang lui conférent déjà du travail et des affaires, mais il voulait vivre pleinement laissant les affaires d'aristocrate à ses parents . Il parlait beaucoup il s'en rendait compte et s'excusa de noyer le jeune bellâtre sous un flot de paroles avant d'à nouveau s'intéresser à lui après lui avoir répondu à ses retours de questions. La discussion ne semblait pas se tarir et heureusement, au moins le moment n'était pas gênant mais juste agréable.

Il soupira... avant de s'humecter les lèvres comme si il cherchait comment formuler sa phrase.

_Le jour de mon mariage, j'ai trouvé ma fiancée au lit avec mon témoin. J'ai fuis mais je n'avais nulle part d'autre où aller qu'ici. Revenir en Angleterre ne faisait pas vraiment parti de mon plan futur proche. Il ne s'attarda pas sur cette réponse et enchaina avec les autres questions du jeune homme qui attirait son œil unique malgré le fait qu'il conduisait... Il aimait beaucoup le regarder, le détailler...Et oui mon premier boulot de toute ma vie...je m'en sors pas trop mal je trouve, faut dire que le rythme de saint adams est assez calme, une chance pour moi qui débute. Je ne peux pas vraiment te parler de ce qu'on me raconte mais c'est souvent des tracas d'avenir ou de peine de cœur...Bien entendu, il y a des gens avec de plus lourds problèmes à traiter et qui ont besoin d'une attention toute particulière, c'est avec eux que j'ai vraiment l'impression de travailler. Ce ne sont pas des petits bobos comme on dit.

Il hocha la tête pour la dernière question.

_Mais je le ferais t'en fais pas, j'ai envie d'en savoir plus sur toi. Si tu te sens trop étudier , fais le moi savoir et je calmerais le psy sauvage qui est en moi.

Il rit brièvement avant de doubler à nouveau avec une concentration extrême … Alors qu'il posait à son tour une question espérant ne pas mettre les pieds dans le plat.

_Oh je vois... apprendre aussi âgé que l'on un grand frère ça doit secouer... j'espère que tu ne l'as pas appris trop durement au moins.. il ya des façons de dire les choses sans quoi on se braque et les relations qui en sortes sont mauvaises.. ce qui est dommage entre frère. Il le regarda un long moment ayant le champ libre pour cela. Zut... mais je peux comprendre ce que tu ressens, ce n'est pas vraiment pareil mais j'ai deux jeunes sœur, la plus vieille doit avoir ton age . Quand on m'a appris que je n'allais plus être seul, ça ne m'a pas plu... j'avais déjà peu d'attention , ça m'emmerdait de devoir la partager. De devoir tout partager tout court d'ailleurs. Puis après j'ai compris qu'on formait un clan, une équipe et qu'ensemble on était plus fort que moi tout seul. Puis je suis un grand frère gaga ...jouer les princes charmants ou les chevalier servants, me sentir utile et important ça m'a calmé. Vous devez apprendre à vous connaître, à composer l'un avec l'autre, avec vos caractères et la façon dont on vous a élevé , ça sera dur au début mais ça devrait s'arranger, d'après ce que tu me dis, ça ne te plairait pas qu'il ne t'apprécie pas alors inconsciemment tu vas être plus gentil avec lui et de fil en aiguille ça en donnera du bon.

Il bailla un instant alors que Timothée parlait à nouveau, il passa la main devant sa bouche avant d'attrapper la bouteille d'eau entre eux, la placer entre ses jambes pour l'ouvrir et boire quelques gorgées, parler ça donnait soif.

_Toi aussi tu as de la chance tu sais, tu ne m'as pas encore vu dans toute ma splendeur, tu n'as qu'une version édulcorée de moi pour le moment. Je suis imbuvable la plus part du temps, vulgaire , nerveux ...Il ne put s'empêcher de rire un nouveau et de poser sa main un peu plus haut que le genoux, sur la cuisse de Timothée en le regardant alors que son pouce le caressait, sans même qu'il n'y pensa. Crois moi si ça avait été le cas, tu l'aurais vite su je ne retiens pas mon agacement. Et .. ; tu me rapelles certaines personnes que j'ai connus alors je sais y faire avec les gens de ton caractère, d'ordinaire ça me fait vraiment et vite chier mais toi je t'ai à petite dose et puis tu ne me cherches pas donc... je trouve ça .. plaisant ?

Sa main n'avait pas bougé alors qu'il regardait un peu la route pour ne pas faire d'écart et s'assurer que tout allait bien. Elle se fit meme un peu plus lourde, plus franche avant qu'il ne s'en aperçoive et ne la retire pour la reposer sur le volant , les joues légèrement rosies .

_C'est vrai que tu pourrais revoir ton comportement mais si on ne te dis pas à quel niveau c'est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin... Tu es... je dirais.. sans vouloir te vexer hein, simple constat, princier ? Ce qui te rend arrogant aux yeux des autres, ça attise la jalousie aussi. En soit peut être que tu es mieux que certain mais ce ne sera pas vrai pour tout le monde, tu vois ce que je veux dire ? Tu juges trop vite. Et tu crois qu'on te dois quelque chose 'parce que' sauf qu'ici vous êtes tous égaux en tant qu'élève.. Un brin manipulateur aussi non ? alors forcément ça créé vite fait des embrouilles . Mais bon avec de la bonne volonté , ça peut s'améliorer un peu. Ce n'est pas comme si tu étais vraiment méchant

Il souriait mais sa voix était franche et peut être un peu dure voir amer, cependant on ne sentait pas de reproche. Il exposait des faits simplement.

_Pour les élèves de ta classe, tu leur as déjà demandé toi ce qu'ils avaient ? Et surtout si tu subis trop, n'hésite pas à en parler à un professeur ou bien même à venir me voir, il ne faudrait pas que ça se transforme en harcèlement , vous êtes grand et loin d'être idiot je l'espère...

Il observa un panneau pour une aire d'autoroute et remarqua que ça faisait déjà plus d'une heure qu'il conduisait, du coup il annonça la pause à Timothée et s'engagea sur l'aire quand il le pu, il se gara et soupira doucement en se laissant aller au fond de son siege l'oeil clos quelques secondes.

j'ai beaucoup écris mais pas vraiment avancé dans l'action.. donc si jamais dis moi hein je rajouterais un truc

Est-ce que tu regardes d'autres personnes de cette manière ?

Je fus des plus attentif aux paroles de Bartholomew. Oui, l'image que mes parents avaient de moi était fortement importante. Mais il avait raison... Ils ne pouvaient pas non plus êtres maîtres de ma vie. Tiens, c'était une leçon à sortir à Cédric un jour ! Même si je me doutais bien qu'il aurait de quoi me répondre et me dire que pour lui, ça ne s'appliquait pas. Après, notre père était quelqu'un à qui il était difficile de dire non...

« T'es idéaliste ? Parce que je ne vois pas comment je pourrai gagner mon confort en étant artiste ? On sait tous que la plupart des artistes ne vivaient pas de leurs œuvres et le succès n'est venu qu’après leur mort... Je ne pourrais définitivement pas être pauvre ! Je pense que je ne pourrai pas survivre ! »

Je grimaçais. Et puis, je n'avais aucune compétence pour faire un métier de prolétaire. Jamais je ne pourrai gagner ma vie par moi-même... A moins de me trouver une épouse riche, qui me financerait. Mais je préférai largement les hommes et de loin. Je plissais les yeux et regardai en coin le rouquin.

« Après la solution qui pourrait s'offrir à moi, serait de me trouver quelqu'un qui s'occuperait de moi. Financièrement inclus. Tu veux pas te marier avec moi ? Tu gagnes combien ? »

J'étais prêt à lui sortir le fameux « je rigole » mais je voulais voir sa réaction avant. J'insistai même :

« Comme ça, tu m'auras comme muse tous les jours avec toi, et tu pourras me prendre en photo tout le temps. C'est gagnant, gagnant, non ? »

Je pouffais avant de rire.

« Et oui, je te montrerai mon travail un jour. Il faudrait que personne ne soit à l'appartement par contre... hm. Sinon tant pis, Cédric et ses larbins n'ont rien à dire. Le week-end prochain, passe chez moi ? J'ai tous mes tableaux. »

Je ne les laissais pas à l'école, par peur qu'on me les abîme ou me les vole. On me faisait déjà assez de sales coups comme ça !
Je me calais un peu plus contre la portière, pour être un peu mieux installé pour observer Bartholomew conduire. Il faisait si sérieux et... sexy... Je n'avais jamais fait de fellation dans une voiture. Encore moins à quelqu'un qui conduisait. Mais ça devait être grave dangereux. Et sur, qu'il me repousserait en me rouspétant.
Je me laissais aller un instant à mes fantasmes, avant de réagir à ses paroles et revenir à la réalité.

« Non, non, j'aime bien que tu m'étudies. J'aime le regard que tu poses sur moi... »

Dis-je sur un ton aguicheur avant de me redresser et pencher la tête vers lui.

« D'ailleurs... est-ce que tu regardes d'autres personnes de cette manière ? Parce que j'aime être unique, et ne pas partager certaine chose... »

Encore une fois, je fus attentif aux traits de son visage et à sa réaction. J'étais pas toujours très bon pour analyser les gens et savoir ce qu'ils pensaient vraiment, mais avec Bartholomew, je me donnais vraiment à fond pour lire en lui. Même s'il devait sûrement plus facilement lire en moi et non l'inverse.
Je m'installais de nouveau correctement dans mon siège quand on aborda le sujet de Cédric. Sujet fortement compliqué, il fallait le dire. Je soupirai et chassais l'air de ma main.

« Cédric n'a rien d'un grand frère chevalier servant. J'essaie d'être gentil. Mais c'est lui qui ne fait pas d'effort. »

Bon en vrai, j'étais la teigne des deux, mais je ne pouvais pas l'avouer à Bartholomew ! Je ne devais pas lui montrer tous mes défauts. Pas avant qu'il ne me montre les siens. D'ailleurs, il me rendit des plus curieux en parlant de lui. Imbuvable, vulgaire et nerveux ? … Ca allait être marrant notre première dispute. Je me demandais qui aurait le dernier mot ?
Je sortis de mes pensées quand je sentis sa main sur ma cuisse.
Ouhlaaaaa......
Qu'est-ce qu'il faisait ? Est-ce que je devrais prendre ça comme une invitation ? Est-ce que c'était le code vert pour dire « tu peux me sucer Tim ? ».
Et puis, c'était pas comme si il... il....
Je m'empourprai au mot "plaisant". C'était ça. C'était grave plaisant sa main sur ma cuisse.
Je restai un instant immobile, à fixer la route devant nous avant de tourner vivement mon visage vers lui quand il parla de mon côté princier. Je fronçais le nez.

« Princier, arrogant, hautain, jugeant, manipulateur... t'as d'autres mots doux à me dire ? »

Dis-je sèchement.
Ne pas me vexer ? Trop tard !

« C'est du harcèlement que je subis. Mais bon, c'est de ma faute, je suis fautif. Trop princier. Même Cédric m'a dit de me débrouiller tout seul, car c'est ma faute. C'est mon comportement qui justifierait que je me fais casser mes affaires qu'on me colle des trucs dans les cheveux, qu'on me bouscule dans les couloirs ou qu'on me verse des trucs dans mon sac ? Pourquoi personne ne fait rien pour me défendre ou m'aider ? Vous faites tous l'aveugles ! Et quand je vous en parle, c'est de ma faute !»

Grinçai-je des dents. Je restai silencieux jusqu'à ce que Bartholomew se gare sur une air d'autoroute. Je n'attendis pas avant de descendre de la voiture et m'en aller dans la supérette. Pff... Princier... d'accord, mais manipulateur... c'est... C'est un peu vrai mais... Il ne voyait que ça de moi?
J'allais me réfugier dans le coin des serviettes hygiéniques. J'étais petit, alors j'étais caché, jamais Bartholomew ne me retrouverait dans ce rayon. Pourquoi est-ce qu'il aurait l'idée de m'y chercher d'abord ?

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Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

Idéaliste ? Peut-être bien un peu mais à son sens Bartholomew était bien plus réaliste que Timothée qui semblait oublier une chose : plus on grandissait et moins les parents en faisaient, jusqu'à couper définitivement le cordon à l'age adulte. Age bien souvent décréter à la fin de ses études. Enfin dans les familles dites normales . Parce que le grand borgne devait bien admettre que dans l'aristocratie on ne devenait vraiment adulte qu'à la mort de ses parents, sans quoi ils avaient toujours le nez fourré dans les affaires de leurs rejetons. Il faisait le beau mais au fond de lui même il savait pertinemment qu'être de retour en Angleterre signifiait d'être à nouveau pleinement dans leur juridiction pour la surveillance accrue... et de bénéficier d'aide si jamais la vie devenait trop dure même sans qu'il ne s'en plaignit … Il n'y avait qu'à voir les visites de son majordome à intervalle régulier depuis son emménagement à saint-adams... Le vieil homme passait prendre des nouvelles, aider à quelque taches ménagère contre le grès de Bartholomew et vérifié sa santé et lui apportait des cadeaux de ses sœurs ou de sa mère (qui le pensait encore en age d'être habillé par elle). Le rouquin n'avait pas le cœur de l'envoyer paître réellement car il appréciait grandement cet homme. Bien qu'il le trouvait beaucoup trop stricte durant son enfance. Enfin pour Bartholomew la moindre règles paraissait stricte.

_Tu es au courant que les parents ne sont pas éternel hein ? Et tu sais aussi qu'une fois adulte en règle général, ils nous lâchent pour qu'on vole de nos propre ailes ? Tu es bien plus idéaliste que moi Timothée. De nos jours, on peut vivre de son art, on peut vivre de n'importe quoi . Il suffit d'avoir le talent, le publique et l'envie de se donner à fond. Je ne dis pas que ça fonctionne à chaque fois , loin de là , mais en sortant d'une institution comme Bridge Adams, je doute que tu te retrouve un jour à la rue . On fait un pari ? Si j'aime ton travail, j'appelle un ami à moi et on te fais une expo, si tu vends au moins une toiles tu admettras que j'ai raison et dans le cas contraire … je t'en devrais une ?

Il souriait à nouveau un sourire franc et clairement sur de lui. Puis il écouta avec amusement la suite des paroles du jeune éphèbe . Il le regarda sérieusement , ayant deviner ce qu'il allait dire assez facilement. Un sourire en coin se mêla sur son visage avec un air faussement désolé alors qu'il répondait en mentant de façon éhontée.

_Désolé mon beau mais je ne gagne pas assez pour entretenir quelqu'un de ta classe social~ je ne suis qu'un pauvre psychologue scolaire, d'accord Bridge adams, paye plus que la normal mais je pourrais pas te satisfaire . L'offre m'était pourtant si alléchante...

Il prit un air triste avant de se passer une mèche de cheveux derrière l'oreille. En vérité, s'ajoutaient à son salaire bon nombre d'autre rentrées d'argent, comme celle de ses parts dans des société, l'argent des ventes de ses divers bouquins dont la suite ne tarderait pas à sortir, ses propriétés et ses héritages de comte et membre de la famille royale. Sans oublier la montagne d'argent qui dormait encore sur un compte auquel il n'avait pas acces car pour l'heure il ne répondait pas aux dernière volontés de son grand père... « trouver l'amour, se marier et être heureux » rien que ça.

_D'accord pour le weekend prochain. Je viendrais poser mon œil d'amateur sur tes toiles avec critique.

Il signifiait par là qu'il les regarderait sérieusement et pas juste pour lui faire plaisir . Il n'était pas ce genre d'homme après tout. La discussion suivit son court, elle ne laissait que peu de silence , c'était fort agréable. Mais la question retour de Timothée le désarçonna plus qu'elle ne l'aurait du .. il pouvait la voir venir celle là et pourtant il avait baissé sa garde... automatiquement Bartholomew mordilla sa lèvre inférieur et tenta de calmer le rosissement de ses joues en regardant ailleurs, gêné sans trop le comprendre... Il ne riait plus !

_hmm regarder comment ? Il essayait de s'en sortir avec une pirouette . Tu es ma seule muse pour le moment.

Il n'en donnait pas trop et fuit rapidement le terrain épineux avec une nouvelle question dont le sujet semblait tout aussi compliqué au jeune Timothée... La famille était rarement quelque chose de simple après tout...Le roux trouva dommage que la relation des deux frères ne soit pas bonne mais d'un point de vu psychologique cela était des plus normal... face à un choc pareil l'être humain avait tendance à se braquer...Surtout à cet âge là...

_Oh je vois... et bien toi, ne relâche pas tes efforts, tu l'auras à l'usure j'en suis convaincu.

La main de l'aristocrate qui riait à ses nouvelles, caressait le bas de la cuisse du jeune élève sans même s'en apercevoir alors qu'il lui répondait avec le plus grand des amusements. Loin de s'imaginer ce qui se passait dans la tête de Timothée . Il fantasmait lui aussi, même si il ne l'avouerait pas si facilement... mais pour l'heure dans la voiture à cet instant il avait l'esprit plutôt clair bien qu'il redescendit assez vite en voyant l'air renfrogné de son éphèbe favoris alors qu'il exposait des faits sans le moindre jugement . « oups » Il n'avait vraiment pas voulu le vexer mais force était de constaté qu'il avait royalement réussi à le faire... Il s'humecta les lèvres … ça n'allait pas être simple de se rattraper pour ça ...Il essaya en montrant qu'il s'intéressait vraiment à lui et qu'il ne fallait pas laisser se genre de chose sous silence mais la beauté blanche était bien trop piqué pour que ce soit productif... Le silence s'installa alors entre eux le temps que Bartholomew ne se gara sur l'aire d'autoroute pour souffler un peu. Il savait d’expérience qu'un silence bien placé pouvait être utile.. laisser Timothée se calmer doucement lui paraissait judicieux. Mais il fut surpris de l'entendre fuir de la voiture alors qu'il avait fermé l'oeil un instant...

_Hm... décidément la délicatesse tu ne connais pas Mewmew...

Le rouquin patienta quelque minutes avant de se dire que l'autre ne reviendrait pas tout seul.. Il soupira d'exaspération alors qu'il souriait, malgré lui amusé . « Au moins il ne me contredis pas hein » Il ne le chercha pas longtemps , un jeune homme comme lui ça faisait toujours jasé et ne passait jamais, ô grand jamais inaperçu. En le voyant caché dans le rayon des serviettes hygiénique, le grand borgne roux ne pu retenir un pouffement de rire...Un petit prince, au milieu des tampons ! Voyant le regard que lui lancé Timothée il compris rapidement qu'il venait encore de mettre les pieds dans le plat et que ça ne se passerait pas comme prévu et surtout pas dans le calme... Avant même d'avoir pu dire ouf , les paquets de serviettes fusèrent autour de Bartholomew qui en rattrapa la plus part pour les poser négligemment dans le rayon avant de gronder et de toiser l'adolescent.. Il s'avança furieusement vers lui et lui attrapa les poignets avec force avant de l'embrasser pour le faire taire. Un premier baiser vif .. suivit d'un deuxième plus approfondit qu'il ne pu contenir..une envie profonde... Il colla le front à celui de Timothée et le regarda de son seul œil en souriant en coin.

_Je peux parler maintenant ? … Bien. Il ne bronchait pas et ne le lâchait pas. Je n'ai pas dis que c'était normal, ou légitime que l'on te harcèle même si tu peux avoir un sale comportement. Je ne pensais pas que ça allait jusque là. Le harcèlement n'a jamais lieu d'être Timothée. Jamais. Tu as peut être un comportement difficile que tu pourrais améliorer mais le leur est pire. Répondre par la violence pour ce genre de chose est idiot et tu ne dois pas te laisser faire. Tu n'es pas seul et si les professeur ou ton frère ne t'aident pas, saches que moi c'est mon travail et même plus, je le ferais de bon cœur pour toi. Si tu as des problèmes vient m'en parler , d'accord ?

L'envie de l'embrasser encore lui tordait le ventre, surtout que leur souffle se mêlaient de par la position... il se mordilla la lèvre, il allait recommencer.. il allait le faire mais il s'écarta un peu en soufflant et le lâchant.

_On ferait mieux de reprendre la route. D'accord ?

j'ai beaucoup écris mais pas vraiment avancé dans l'action.. donc si jamais dis moi hein je rajouterais un truc

Tu es sur que tu ne veux pas de moi ?

« Je sais bien que les parents ne sont pas éternels... »

Et vu ce que Cédric m'avait raconté sur père, comme quoi je devais m'éloigner de lui, car il semblait cacher un lourd secret, confirmait tout ça. Je savais très bien que je n'aurai pas toujours mère derrière moi non plus et qu'il y aurait un jour où je devrais me débrouiller seul. Comme un adulte. Sauf que j'avais eu 18 ans depuis quelques mois seulement ! J'étais pas prêt. J'étais encore en étude, et j'avais l'impression qu'on se mettait derrière moi, pour me pousser hors zone de l'enfance. Sauf que je ne pensais pas être totalement prêt. Peut-être y jeter un coup d’œil, de temps en temps, mais pas plus... Même si Cédric me mettait pas mal la pression ! Il ne semblait pas assez me faire confiance pour m'avouer les secrets de famille... Tsss... alors qu'il n'était pas beaucoup plus vieux que moi. C'était pas parce qu'il avait atteint la vingtaine, que ça faisait une grosse différence.

J'écoutais la proposition de Bartholomew. S'il aimait mon travaille, il organiserait avec un ami une expo. Je le regardai avec surprise. Je ne savais pas si j'étais totalement prêt à ça. Montrer mon art à plein d'inconnus... en fait, je devais ressentir ce que Barth ressentait actuellement, alors que ses photos allaient être vu par plein de personnes... Je haussais les épaules. Je n'allais pas me dégonfler devant lui, alors qu'il avait le courage d'assumer son travail de son côté.

« D'accord ! Je marche. Mais je ne pense pas que quelqu'un achète quoique ce soit. C'est juste de la peinture fait par un jeune étudiant en art, ça ne vaudra rien. Ou peu. »

La conversation s’enchaîna, et je proposais au rouquin de m'entretenir en se mariant avec moi. Ce à quoi il répondit qu'il ne gagnait pas assez. Je roulais des yeux avant de sourire.

« Et bien, tant pis pour toi ! »

Je ne comptais pas m'arrêter là dans mon rentre-dedans. Je lui demandais par la suite s'il regardait d'autre personnes, comme il me regardait moi. Je le vis rougir, ce qui me fit sourire. Je le fixais avec attention.
L'ambiance était bonne et il y avait un certain rapprochement je trouvais. On se cherchait. Et c'était plaisant... Jusqu'à ce qu'il me décrive de la manière dont il me voyait. J'étais touché et vexé. Je venais quand même de lui avouer que je me faisais harceler, et … c'était de ma faute ?

Une fois arrivé sur l'air de repos, je n'attendis pas avant de descendre de la voiture. Je ne voulais plus le voir. J'allais me réfugier dans la partie serviettes hygiéniques. Jamais il n'aurait l'idée de venir me trouver ici. Et puis, vu que j'étais petit, il ne pouvait pas me voir par dessus les rayons.
Sauf que, ce n'était pas non plus une très grande supérette, et que je le vis rapidement apparaître. Avec son air amusé là. Il m'énervait encore plus. Je me saisie d'un paquet de serviette.

« T'approche pas ! Je veux plus te voir ! Laisse moi tranquille ! »

Je lui balançais le paquet dessus. Puis un autre, et encore un... vu que ça ne semblait pas le dissuader de repartir, j'allais continuer de mon côté. Je croisais son regard sévère et m'arrêtai un instant.

« Quoi ? C'est mon comportement princier, manipulateur et je ne sais pas quoi d'autre qui t'énerve ? Et bien, va-t-en, je te dis ! »

Avant que je n'ai eu le temps de me détourner pour fuir, Bartholomew était déjà devant moi et me tenait les poignets. Je commençais à tirer dessus pour me dégager avant de voir son visage s'approcher du bien... et m'embrasser.
Je ne bougeais plus. J'écarquillais les yeux, avant de les fermer alors qu'il me donnait un second baiser. Quand il colla son front au mien, je le fixais, toujours aussi surpris, et rouge. Le sourire qu'il m'adressa, fit bondir mon cœur dans ma poitrine.
Je ne disais plus rien et l'écoutais. Je baissais les yeux sur ses dernières paroles. Il me faisait comprendre qu'il était là pour moi et qu'il m'aiderait. J'acquiesçais timidement. Puis je le suivis jusque la voiture sans rien dire. C'est que j'étais encore médusé des deux baisers qu'il venait de me donner.
Mais j'allais me reprendre.
Une fois dans la voiture, je me redressais sur mon siége, pour l'attraper par le col avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoique ce soit, pour venir coller mes lèvres contre les siennes. Je glissais sans attendre ma langue entre ses lèvres pour lui donner un baiser langoureux. Jusqu'à plus souffle. Je relâchai ses lèvres doucement, mais gardais encore mes mains sur son col.

« Tu es sur que tu ne veux pas de moi ? Même si tu es pauvre... moi j'ai assez d'argent pour deux. »

Soufflai-je contre ses lèvres sans le lâcher. Il ne serait pas libre tant qu'il ne m'aura pas donné de réponse. Que ce soit un oui ou un non...

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

Des idées lumineuses de ce genre, Bartholomew en avait parfois des tas. Il avisait ensuite. Embrasser Timothée n'était pas au programme de ce weekend mais il devait bien avouer que ça lui plaisait bien et qu'il y pensait un peu trop. Le rêve et la réalité s'étaient donc mélangé d'une étrange façon et certainement pas la plus appropriée. Pour calmer le jeune homme, le grand roux borgne n'avait rien trouvé de mieux , bon d'accord... il n'avait pas chercher mieux, (fonçant à la facilité, rapide , nette et efficace) que de l'embrasser. L'effet de surprise suffisait à calmer la plus part des gens et visiblement le jeune éphèbe ne dérogeait pas à la règle pour le plus grand soulagement de l'aristocrate photographe en herbe. Il venait aisément de le faire taire tout en minimisant ses mouvements et donc le carnage qu'il faisait dans le magasin, l'opération était un franc succès. Ou presque.. Parce que l'envie de plus tordait le ventre du jeune borgne ...Il voulait Timothée, il le voulait depuis le début, depuis les photographies... Goûter ses lèvres, toucher sa peau … l'entendre soupirer ou admirer le rouge sur ses joues... Bartholomew se rendait compte qu'il n'avait qu'à simplement se servir et cela ne l'aida pas...Alors qu'il s’éloignait à contre cœur il se répéta qu'il était désormais un adulte responsable pour qui ce genre de bêtises étaient interdite...Pas que Timothée fut trop jeune pour lui, quoi qu'un peu tout de même mais il restait majeur avant toute chose, mais le plus jeune était un élève dont il aurait visiblement à s'occuper à cause du harcèlement... devenir trop intime n’engendrait rien de bon dans ses cas de figures et le psychologue le savait parfaitement... cela faisait partie des choses que l'on apprenait à la fac, qui étaient écrites dans les règlements internes aux structures... « un... DEUX .. baisers ce n'est rien... ça ira. Ça n'engendre pas grand chose, si ?. » Il resta à distance raisonnable tout de même pour ne pas avoir la folle envie de recommencer car n'en ayant clairement pas eu assez ça le taraudait...L'objet de ses fantasme se faisait muet mais il ne l'avait tout bonnement pas repousser, pas même une esquisse de gestes... Sur le chemin de la voiture, Bartholomew resta tout aussi silencieux que Timothée, préférant passer ces éléments perturbateurs sous silence comme si ils n'avaient jamais eu lieux, la fuite en avant , oui certainement. Expert en la matière le rouquin pensait que le message était clair mais il se rendit bien vite à l'évidence... Timothée ne l'avait pas saisi...

Il échangèrent un troisième baiser auquel le grand borgne roux répondit avec une avidité aucunement voilée....Sa langue valsa jusque plus d'air à un rythme endiablé avec sa comparse tandis que d'une main ferme il attrapait à nouveau les poignets du bellâtre spectrale comme pour lui intimer un stop sans pour autant l'y forcer..Il en faisait un beau d'adulte responsable.. préférant d'abord céder à ses pulsions au lieu d'y remédier clairement.. et fermement . Son souffle saccadé cherchait à se stabilisé lorsque les bouches se séparèrent tandis qu'il suçotait la langue de Timothée avant de se lécher les lèvres avec une sensualité écrasante digne d'un Bartholomew en chaleur.. Son regard bien que d'un œil, était chaud et presque voilé de désir... Rien ne laissait penser qu'il allait repousser Timothée, encore une fois alors que c'était lui qui l'avait à nouveau attiré plus près telle une vicieuse araignée sur sa toile de soie . Rien si ce n'était peut être son sourire en coin, fin ravageur mais des plus parlant. « essayes encore » qu'il disait .

_Minutes papillon.... tu vas trop vite~ Sa voix se faisait suave, il le repoussait mais il le charmait en même temps. Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis. Commence par vivre par toi même déjà et on verra si on en reparle ou pas.

Il laissa son œil glisser sur les lèvres de Timothée alors qu'il lui caressait les poignets jusqu'à le faire lacher et lui offrir un sourire plus franc, plus joyeux, le genre de sourire qu'il pouvait lui offrir depuis leur séance photo, un sourire qui n'avait rien avoir avec le précédent qui restait digne d'un être obscure, un prédateur empli de vice , accro au jeu...

_Je t'ai embrasser pour te surprendre et te calmer. C'était idiot je le reconnais. Mais ça a fonctionné alors restons en là, d'accord ? Je suis un membre encadrant de ta scolarité, ça ne peut pas aller plus loin c'est déjà trop loin.

Il dissimulait la vérité avec aisance, car en réalité, il en voulait plus vraiment plus. Peut être même là dans cette voiture, sur ce parking, en plein jour. Il avait conscience d'être à ce moment précis, un horrible con et quelque part … on ne pouvait pas faire plus ressemblant. Bartholomew n'était pas vraiment quelqu'un de fréquentable, il n'était pas non plus quelqu'un de vraiment gentil et si on n'y prenait pas garde il s'avérait aussi piquant qu'une rose sauvage. Il dévora Timothée du regard avant de boucler sa ceinture, son attitude n'était pas fermée pas autant qu'elle l'aurait du en tout cas, il laissait une ouverture discrète mais bien là, Timothée n'avait qu'à s'y engouffrer avec le bon timing, rien n'était perdu bien au contraire, la chasse était ouverte.

_ Allé boucle ta ceinture, que l'on aille recevoir notre prix et s'amuser .

Il imaginait bien que le jeune devait être déboussolé et l'amusement se voyait sur son visage, de nature taquine , séductrice c'était bien plus fort que lui... Puis il aimait le challenge, il aimait avoir l'attention.. se sentir désirer, lui , le seul et l'unique Bartholomew Herondale...

Une fois les ceinture toutes deux bouclées, il démarra pour rejoindre leur itinéraire en se léchant encore les lèvres... Tendancieux comme personne.

_Tu as prévu quel genre de tenue pour ce soir ?

Il détournait la conversation pour qu'elle reste en suspend jusqu'à nouvel ordre. Avant toute chose ils devaient apprendre à mieux se connaître. Un Bartholomew sauvage ça demandait un peu d'apprivoisement et de dextérité, il fallait savoir composer deux tableaux en même temps : piquer sa curiosité , piquer son désir . Timothée ne s'en sortait vraiment pas mal du tout bien qu'il ne du pas s'en douter .

j'ai beaucoup écris mais pas vraiment avancé dans l'action.. donc si jamais dis moi hein je rajouterais un truc

Reste allongé

Bartholomew m'avait embrassé. Par deux fois en plus. Okay, le premier baiser ça avait été pour me faire taire et me calmer.. mais le deuxième ? Et encore, on embrassait pas n'importe qui de cette manière non ?
J'étais perturbé. Mais calmé. De ce côté là, le rouquin avait réussi ! Mais pour le reste, s'il pensait qu'on n'allait pas en parler et passer à autre chose comme si rien n'était, il se mettait le doigt dans l’œil qui lui restait ! Malgré mon silence sur le chemin pour rejoindre la voiture, je ne restais pas sans agir une fois dans le véhicule. Une fois sur mon siége, je me redressai pour l'attraper par le col avant qu'il n'ait eu le temps de faire quoique ce soit. Puis je vins coller mes lèvres contre les siennes. Je glissais sans attendre ma langue dans sa bouche pour lui donner un baiser langoureux. Jusqu'à plus souffle. Je relâchai ses lèvres doucement, mais gardais encore mes mains sur son col.

« Tu es sur que tu ne veux pas de moi ? Même si tu es pauvre... moi j'ai assez d'argent pour deux. »

Soufflai-je contre sa bouche sans le lâcher. Il ne serait pas libre tant qu'il ne m'aura pas donné de réponse. Que ce soit un oui ou un non... Il était hors de question qu'il s'échappe à nouveau. J'en avais un peu marre de ce jeu de chat et la souris.
Et à ma grande surprise, Bartholomew ne me repoussa pas. J'y crus presque quand il m'attrapa les poignets, mais il ne m'avait pas fait reculé. Bien au contraire. Il avait répondu au baiser d'une de ces manières qui m'avait retourné l'esprit et faisait battre la chamade mon cœur dans ma poitrine.
Je fis une moue quand il me dit que j'allais trop vite. Et je lui lançais un regard triste quand il m'envoya de nouveau balader. Je pensais que c'était le moment où on aurait enfin dit qu'on se plaisait mutuellement et qu'on pouvait tenter quelque chose. Surtout qu'on avait un week-end rien que pour nous deux.

Je ne comprenais pas pourquoi il souriait de son côté. Je ne comprenais plus rien à cet homme. Je savais juste une chose, c'est que je le voulais juste pour moi. Mais on devait en rester là. Et il ne disait toujours avec le sourire, comme s'il était le plus heureux des hommes. Alors que mon cœur se serrait. J'avais mal...
Je le lâchais avant de me remettre dans mon siège. Obéissant, j'attachais ma ceinture puis fixais en face de moi, sans un mot au départ. Avant qu'il ne me demande ce que je mettais comme tenue ce soir.

« Tu verras bien »

Soupirai-je.
J'étais vraiment épuisé de la situation là. Et j'étais en pleine réflexion.
La jouer rentre-dedans subtile, ça ne marchait pas .
La jouer moins subtile et l'embrasser, ne marchait pas...
Est-ce que je devais aller encore plus loin ?
Je lui jetai un coup d’œil alors qu'il était concentré sur la route. Ce soir... J'allais tenter le tout pour le tout. La dernière chance ! J'allais le coincer et il serait dans l'obligation de me dire soit oui, soit non !
Je commençais à former mon petit plan dans ma tête, et mon air triste disparu pour un air plus déterminé. Bartholomew allait apprendre à me connaître !

Le reste de la route, je ne parlais pas beaucoup. Je ne relançais pas la conversation et je répondais à peine à ce que le psy me disait.
On arriva d'abord à l’hôtel, pour poser nos affaires. On avait apparemment 2h avant d'être convié à une soirée. C'était le moment où jamais !
Une fois dans la chambre et nos valises dans la piéce, je me dirigeais vers Bartholomew. Sans douceur, et sans hésitation je le poussais sur un des lits. Puis je montais sur lui, posant mes fesses sur son ventre, essayant d'y mettre le plus de poids possible pour ne pas qu'il se reléve. J'attrapai ses poignets et je les maintins sur le matelas. Mes cheveux retombaient de par et d'autre de mon visage. Je plongeais mon regard dans le sien.

« Bartholomew... Je vais te demander de faire un choix. Celui de me choisir, ou non. Mais avant de prendre une décision, laisse moi te montrer mes arguments pour que tu me choisisses... »

J'approchai mes lévres des siennes... je les effleurai des miennes mais ne l'embrassais pas.

« Reste allongé. »

Ordonnai-je avant de me mouvoir pour arriver entre ses jambes.

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

L'ambiance avait complètement changé dans l’habitacle de la berline et seul le comportement du grand roux en était la cause. Il le savait et s'en fichait assez bien... Il était joueur et ce trait de caractère ne s'arrangeait malheureusement pas avec l'age et puis quelque chose lui soufflait dans le creux de l'oreille que de jouer au chat et à la souris avec le beau et jeune Timothée en valait la chandelle . Il s'amusait à le voir déboussolé, en colère, princié, déterminé et en pleine réflexion... Ainsi durant tout le reste du trajet, Bartholomew qui s'était lancé dans des banalités plus banales les une que les autres, ne se défaisait pas de son sourire en coin. Un sourire dangereusement charmant qu'il ne perdit qu'une fois à l’hôtel , face au réceptionniste qui commença très mal.

_Monsieur le c...

_Herondale, Monsieur Herondale.

Le réceptionniste paru décontenancé et mais acquiesça face à la dureté de la voix du grand borgne roux .

_Voici la clé de votre chambre, une chambre lit double . Un groom va s'occuper de vos bagages.

_Une chambre lit double ? Ce n'est pas ce que j'avais demandé.

Sans faire attention au jeune éphèbe il soupira .

_Nous ne sommes que partenaires professionnel, vous pensez vraiment que nous allons partager un lit ? J'avais demandé une chambre double. Pas une suite.

Il pianotait sur le comptoir à un certain rythme signifiant son agacement . Visiblement ses préparatifs spécifiques n'avaient pas été franchement pris en compte... Il ne voulait pas de distinction du à son rang et pourtant on avait bien failli l'appeler par son titre, il ne voulait pas de suite aussi luxueuse soit-elle et pourtant il en avait eu une... il soupira alors que le réceptionniste allait chercher un supérieur afin de trouver une solution rapide. Le supérieur ne commit pas la même bévue que son employé à l'égard du grand roux et régla le problème des plus rapidement en donnant les clés d'une chambre double plus luxueuse que la suite, sans doute dans l'espoir de ne pas plus froissé l’aristocrate intransigeant. Bartholomew lui s'en fichait comme de l'an quarante, il ne voulait juste pas être accusé par les parents de Timothée d'avoir prémédité son coup, et quel coup ?! Il donna sa valise au groom et le suivit en compagnie du jeune éphèbe jusqu'à leur chambre, qui en étant honnête valait le coup d'oeil. Elle était somptueuse , les lits énormes bien que distincts . Tout avait le charme et l'élégance d'un luxe fastueux. Le grand roux borgne s'aventura dans la vaste chambre pour au final la détailler un peu mieux et vérifier que tout était en ordre... habitude qu'il gardait de son rang et il fut surpris de voir Timothée lui foncer droit dessus au lieu d'en faire autant..Il se fit pousser et tomba à la renverse sur l'un des grands lit moelleux en levant son sourcils visible et non caché par le cache œil . Il comprenait sans comprendre les événements et se trouvait relativement désireux d'en savoir plus. Il aurait pu résister , mais le sourire qui se dessinait sur ses lèvres avouait sans peine qu'il ne le ferait pas. A quoi bon ? Ce genre de choses lui plaisait et il souhaitait voir jusqu'où Timothée dépasserait les bornes...Il se passa une langue tendancieuse sur les lèvres en redressant la tête pour toujours garder un visuel avec le jeune homme qui commençait à l'exciter sous ses airs...Timtothée n'était pas du même avis pour la chambre, Bartholomew s'en rendait compte et ne pu que sourire un peu plus … Il l'écouta parler sans se dérober de l'azur de ses yeux. Timothée était magnifique sous cet angle.. il était sans le moindre doute, sous tous les angles...

Il lâcha un « hm » de mécontentement ne pas avoir droit à un vrai baiser et le regarda faire en se mettant sur les coudes vu que ses poignets venaient de retrouver leur liberté alors que la jeune beauté blanche descendait le long de son corps.. Bartholomew devinait la suite et il savait qu'il devait le repousser mais la curiosité et … l'envie.. ; l'emportaient sur sa fausse responsabilité d'adulte pour le moment...

_Tu sais.. si c'est du cul que tu veux … je suis pas difficile . Il souriait franchement , charmeur. Il ouvrit lui même son pantalon avec une lenteur calculée sans défaire son regard unique de celui de Timothée. Le poids de tes arguments n'aura aucune importance, t'as qu'à minima, me faire jouir.

Il lui caressa la joue d'un doigt et puis les lèvres.

_Cela dit, tu restes toujours aussi jeune et je reste toujours un membre encadrant de ta scolarité ...faudrait que tu me le fasse oublié~…

Il fit mine de réfléchir et se mordilla la lèvre de façon éhontée et sa main glissa pour caresser le cou puis la nuque du jeune blanc. Elle était grande et particulièrement chaude...il descendit sur ses clavicules et lui déboutonna un et deux boutons avec expertise. Puis il tira sur le troisième et s'humecta les lèvres sensuellement . D'un mouvement habile mais plein de force il renversa le jeune éphèbe sur le dos et vint le chevaucher , frottant son bassin au sien avant de se redresser un sourire carnassier aux lèvres et de se défaire de son pantalon avec l’expérience d'un gars chaud comme la braise. Il bandait déjà et ça se voyait dans son boxer mais il n'en avait que faire, il se mit même de profile pour que Timothée observe bien la chose, qui n'était visiblement pas d'un gabarit normal mais plutôt bien proportionnée à la grande taille du rouquin, il défit son haut et le jeta près de Timothée .

_Je vais me préparer en premier, j'en ai pour une heure .

Il alla ramasser sa valise en offrant au jeune homme une vue princière sur son postérieur musclé et légèrement arrondit puis il disparu dans la salle de bain qu'il verrouilla . Et comme convenu il ne réapparu qu'une heure plus tard, dans un costume sur mesure, lui allant comme un gant . Il sentait le parfum et le shampoing, il était frai mais terriblement viril dans ses habits avec les cheveux tirer en queue basse qu'il portait sur l'épaule . Son cache œil aussi avait était changé et il fermé les boutons de ses manchettes après avoir pousser sa valise dans un coin. Un sourire amusé aux lèvres qui disait « essaie encore. » . Il regarda son téléphone pour avoir les informations de la soirée.

_Le cocktail commence dans une heure, ce sera un apéro dînatoire donc pas la peine de s'en faire pour le repas. J'espère que tu aimes le gin et le cointreau , leur cocktails phare est le White lady ,il faut que tu l'essaie~ .

Il badinait oui. Le jeu et la soirée ne faisait que commencer. Il résistait pour se donner bonne conscience mais Dieu seul savait comme il avait envie de Timothée... Il suffisait d'être attentif à ses regards bien trop longs et glissants pour s'en rendre compte... un bon coup bien placé et il cédait..Il alla sur le balcon pour fumer une cigarette le temps que le jeune Timothée n'aille se préparer à son tour, il ne lui laissait pas le choix et il était curieux de sa tenue aussi. Il patienta en envoyant des photos à Kris son meilleur ami et réfléchissant un peu encore au discours qu'il devrait sans aucun doute faire à sa remise des prix.. l'heure passa et il attendit que Timothée soit fin prêt pour le mater, la tenue était sublime.. comme d'habitude... Puis il l'emmena à la salle de réception.

_ça te va à ravir, excellent choix.

Il était sincère, il lui posa une main sur le dos à la limite des reins de façon presque intime pour le faire passer la grande porte où déjà de nombreuses personnes observaient en détails les photographies des candidats. Le rouquin ne s'imaginait pas y voir autant de monde... surtout devant leur photographies à Timothée et lui... il s'empara rapidement d'une coupe de champagne qu'il vida pour se donner contenance avant d'en reprendre une seconde et de proposer au jeune éphèbe d'aller à leur tour jeter un œil. Les photographies étaient toute sublimes, le choix avaient du être serré .

_Tu en penses quoi toi ? J'aime beaucoup les portrait fleuris du second .

FIGHTING TIMOTHÉE TU L'AS PRESQUE TIENS BON

Garde tes compliments pour les autres.

Mon coeur était sur une montagne russe appelé Bartholomew Herondale. Une attraction qui me faisait avoir des sensations trop fortes... Je ne savais plus comment penser. Un coup je me disais que c'était bon, le rouquin répondait à mes avances, que tout était gagné. Et une seconde après, tout l'espoir disparaissait, et je retournais au point zéro parce qu'on venait de me remettre à ma place. Soi, il était fortement indécis, soi, il jouait avec moi... j'espérai pour lui que ce ne soit pas le deuxième cas, sinon j'allais me venger et il allait souffrir. On ne joue pas avec Timothée Aylen !

Une fois dans notre chambre d’hôtel, je pris l'initiative d'attaquer. Je me dirigeais vers Bartholomew. Et sans douceur, et sans hésitation je le poussais sur un des lits. Puis je montais sur lui, y mettre le plus de poids possible pour ne pas qu'il se relève. Même s'il pouvait, s'il le voulait vraiment, à cause de notre différence de gabarie. Mais il devrait lutter quand même, parce que derrière mon corps fin, j'étais quand même musclé !
J'attrapai ses poignets et je les maintins sur le matelas. Je plongeais mon regard dans le sien. Maintenant, il était temps pour lui de faire un choix. Moi ou rien. Mais j'allais montrer de quoi j'étais capable avant qu'il ne réponde ! Je me mouvais vers son entre jambe. Sa remarque me fit tiquer. « Du cul que je voulais ». Se rendait-il compte qu'il piquait mon cœur avec une aiguille douloureuse à chaque remarque de ce genre ?
Je le laissais ouvrir son pantalon de lui même. Bartholomew parlait avec tant d'assurance. Il jouait. Ça se ressentait. Mais je perdrais pas la partie.

« Tais toi. Tu parles trop Bartholomew. »

Ordonnai-je avant de commencer à tirer sur son caleçon. Mais avant que je ne puisse voir l'objet de mes désires, le rouquin me bascula, et ce fut à mon tour de me retrouver en dessous. Je le fixais avec des yeux ronds et la respiration accélérée. Je frémis en sentant son bassin se frotter au mien alors qu'il ondulait au dessus de moi de façon aussi sexy. J'étais pas du genre à me laisser décontenancer d'ordinaire et je menais la danse, mais là, je n'osais rien faire. Je le regardais juste, je profitai des sensations que cela me procuraient. Jusqu'à ce qu'il stoppe tout et s'en aille dans la salle de bain.
Je me redressais vivement, saisis le premier objet à porté de ma main, c'est-à-dire un oreiller, avant de le balancer dans sa direction.

« Bartholomew tu n'es qu'un... imbécile ! »

Hurlai-je rempli de rage. Puis je me mis à pleurer. J'étais bien content qu'il reste une heure dans la salle de bain, parce que je mis un certain temps avant de me calmer.
Il me mettait hors de moi ! J'avais tellement mal au cœur. Je reniflais en regardant la bosse au niveau de mon entre-jambe. Il me traitait comme un gamin... ou je ne sais quoi. Il allait le regretter ! Je ne me laisserait pas faire !

Quand Bartholomew sortit de la salle de bain, j'avais les yeux rougis. Je ne lui adressais pas un regard, pas la moindre attention avant de m'enfermer à mon tour dans la salle d'eau pour me préparer.
Et quand j'en sortis, j'avais repris de ma superbe. Le sang royale coulait dans mes veines aprés tout. Je n'allais pas me montrer faible et manipulable. Même face à Bartholomew.

« Garde tes compliments pour les autres. »

Dis-je hautainement. Avant de sentir sa main dans le bas de mon dos qui faillit me faire défaillir. Non, non, il fallait que je tienne. Je pris sur moi et gardai la tête haute.

Une fois à la réception, je vis bien que le photographe avait l'air de perdre un peu de sa superbe. Je haussais un sourcil en le voyant engloutir un verre de champagne.

« Tu stresses ? Moi qui croyais que tu étais un homme plein de confiance, je suis déçu. »

Je pris le verre qu'il me tendit avant de le suivre et observer les autres clichés. Sincèrement, ils ne m'intéressaient pas.

« Hum. »

Je tournais le regard en direction de ma photographie, avant de 'y diriger vu que je sentais déjà des regards posés sur moi. Je souris, charmeur, avant de vite me faire accoster par des personnes qui me complimentèrent sur mon physique. Je jouais rapidement les faux modeste.

« Voyons, mon physique n'y est pour rien. C'est le travail du photographe d'avoir rendu cette photo magnifique. Et de m'avoir rendu magnifique. Pour tout vous avouer, je n'arrive même pas à me reconnaître. »

Je lâchais un rire cristallin, encore une fois faussement gêné. Et ça semblait marcher à merveille. J'avais l'attention de ce petit groupe de personne qui se battaient presque pour avoir mon regard sur eux. L'un d'entre eux, un homme d'une trentaine d'année, qui était plutôt bel homme. Il m'invita à le suivre, me montrant le cliché que Bartholomew m'avait parlé un peu plus tôt.

« Je n'ai gagné que la seconde place. Je n'ai pas autant de talent que le photographe qui vous a pris en photo, mais ça serait pour moi un vrai plaisir de pouvoir vous avoir comme modèle. »

Je lui souris, remarquant du coin de l’œil que Bartholomew était assez proche de nous pour nous entendre et me voir surtout.

« Ah et bien... pourquoi pas. Je ne suis pas un modèle facile vous savez. Je ne sais pas poser, il faut me guider, quitte à me toucher pour bien me placer. »

Dit-je avec un ton séducteur. Ce qui ne manqua pas de fonctionner sur le trentenaire. Il se rapprocha de moi et s'osa à me remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille. Puis il s'en approcha pour me murmurer que je pouvais le rejoindre, ce soir dans sa chambre, pour faire quelques photographie. Bien sur, avant il m'invitait à dîner.
Je lui souris et me reculais d'un pas.

« Je ne peux pas. Je suis avec Bartholomew Herondale. Sous sa protection et sa garde le temps de mon séjour ici. »

Le trentenaire tiqua et se tourna vers le rouquin. Il le salua d'un signe de la tête avant de prendre congé. Je clignais des yeux surpris. Pourquoi avait-il pâli en entendant prononcé son nom ? Je restais un instant perplexe, mon verre de champagne à la main, fixant le dos de l'homme qui continuait de s'éloigner.

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

Bartholomew n'avait que faiblement conscience d'agir comme un connard.. il avait tellement l'habitude de l'être, tellement l'habitude d'être pris pour un idiot que même si il était un grand naïf sentimentalement , faible à l'usure il préférait marcher à reculons. Tâtonner. Jauger. Il ne savait pas comment prendre Timothée, comment l'aborder.. Il avait besoin de temps mais en même temps il le voulait clairement... Le jeune homme ne le laissait pas de marbre, loin de là. Il rêvait de lui la nuit, fantasmait sur lui lorqu'il le croisait...Il en désirait tellement plus ...et pourtant il se refuser à se laisser bêtement aller. Peut-être avait-il enfin retenu la leçon à cause de son mariage raté ..Puis ce n'était pas que lui le problème..certes il était perdu et indécis mais dans sa tête se répétaient en boucle les règlements de l'école, ceux de son métier, la bienséance , la différence d'age... Tout semblait lui dire « non, ne fais pas ça » mais comme un papillon attiré par la flamme d'un feu en pleine nuit, il chavirait vers Timothée malgré lui. Mais pour chaque pas en avant, il en faisait deux en arrière.. Il devait se mettre lui même au clair avant de commencer quoi que ce soit avec qui que ce soit . Il estimait le jeune homme, sincèrement, et cela rendait la tache ardue. Il voulait croire en Timothée et croire en ce qu'il pensait comprendre de ses intentions.. Mais ce genre d'affaires, n'étaient pas, la tasse de thé du rouquin et ne l'avait jamais été .. sa vie sentimentale, amoureuse ou amicale était un vrai champ de bataille, il perdait chaque guerre en ne sachant pas y faire. Être malhonnête n'arrangeait rien. Le grand borgne se mentait parfois aussi facilement qu'il respirait, il s’emballait bien souvent et finissait rattrapé par la réalité en enchaînant les bêtises.. Une par une .. de plus en plus grosse...Il n'avait rien d'un expert, ou d'un homme sûr de lui...dans le fond, il misait beaucoup sur la chance, mais n'était pas chanceux.
Il encaissa la remarque cinglante du jeune blanc en se contentant de lui offrir un sourire enchanteur en lui mettant la main dans le dos pour entrer dans le hall d'exposition... il le regarda un peu.. Puis il regarda la salle, personne ne détonnait autant que Timothée, il était seul et unique beauté à ses yeux...Le monde présent devant ses œuvres le décontenança quelque peu, c'était la première fois que son art avait autant de succès ça le rendait fébrile alors il vida une coupe de champagne avant d'en prendre une autre pour lui et Timothée et il lui fit un pauvre sourire, le regard perdu sur la plus belle toile du jeune éphèbe.

_Je suis une source de déception constante depuis presque 27 ans... faut croire que ça ne change pas .

Il avança vers les photographies pour admirer celles du second, elles lui plaisaient beaucoup mais … Timothée n'était pas dessus alors ça changeait tout... Si Timothée n'avait pas accepté de poser pour lui, le roux ne se serait jamais vu dans cette salle. Leur équipe les avait rendu tous les deux meilleurs, Bartholomew en avait conscience. Il se doutait aussi profondément, très loin de sa surface consciente que si ses photographies de Timothée étaient si magnifiques c'est parce qu'il avait mis tout son amour, son désir et son plaisir dedans... Il avait retranscrit dans ses photos, la façon dont lui même dévorer des yeux le jeune homme.. et c'était ce qui changeait sûrement tout...Il resta un moment perdu dans ses pensées face au portrait fleuris, si bien qu'il ne s'apperçu qu'un moment plus tard que son équipier avait filé ailleurs .. Il l'observa depuis sa position et ne pu s'empêcher de sourire. Comme toujours, Timothée attirait l'attention et semblait s'en nourrir . Mais ce n'était pas ce que voyait Bartholomew, il ne voyait pas le jeune homme gêné, modeste.. il voyait le petit prince briller de fierté et heureux qu'on le remarque . Il le voyait bien plus beau que les gens qui s'y méprenaient . Il le voyait dangereux, vile.. et terriblement sexy .. et il aurait pu le regarder comme ça encore de longues minutes si du coin de son œil unique il n'avait pas aperçu un visage beaucoup trop familier...Mais le temps qu'il n'arrive à lâcher l'objet de son désir des yeux , la personne avait disparu dans la foule si bien qu'il se demanda si il n'avait pas juste rêvé...Mais l'ambiance venait de se détériorer pour lui. Si ce n'était pas qu'une impression...Il n'appréciait plus cette soirée. Il se rapprocha de Timothée pour attraper une autre coupe de champagne au passage et chercher à nouveau cette femme en espérant ne pas la trouver...Il écoutait distraitement ce que disait la beauté blanche et certains détails le faisait tiquer et détourner son attention de la foule pour à nouveau la poser sur lui..au moment où l'homme se penchait trop près pour lui murmurer des choses à l'oreille... Le regard d'ordinaire relativement (faussement) sympathique du roux s'assombrit aussitôt et il avala sa salive. Il s'avança donc d'un pas déterminé plus près en écoutant la réponse du jeune homme qui lui plu .. Mais le regard que l'homme lui lança en retour le rendit furax... il le connaissait .. ça ne pouvait pas en être autrement.. Il le regard filer en replaçant la mèche de Timothée qui avait été déplacé .

_Toujours au centre de l'attention hein... qu'est ce qu'il te voulait ?

Il feignait l'ignorance mais il avait plutôt bien compris la situation. Mais à nouveau il la vit.. et son sang se glaça... il pressa le poignet de Timothée sans y faire attention et la suivit des yeux, elle passait inaperçu d'une beauté fanée par l'age, un air sévère mais dans une simple robe noir à peine assez élégante pour les lieu... mais c'était bien elle . Elle croisa son regard et il y vit du jugement pur et simple... alors il s'écarta de Timothée, comme un petit garçon qui venait d'être grondé..

_Je reviens...

Il s'élança dans la foule en ayant l'air le plus naturel, possible et il rejoignit la dame en l'attrapant par le bras pour la guider un peu à l'écart , ils étaient assez intimes pour que Bartholomew ne la lacha pas et lui parla à l'oreille alors qu'elle toisait au loin Timothée.

_Cessez donc de faire l'enfant Monsieur .

_Pourquoi êtes vous ici ?

_ A votre avis ? Je viens nettoyer derrière vous, comme toujours. Quand cesserez vous donc de faire des bêtises qui embarrassent vos parents ?

_... ce ne sont que des photos...

_D'un jeune homme qui me paraît vraiment très jeune.

_.. il est majeur.

_Si vous le dites..

_Qu'allez vous faire ?

_Achetez vos « œuvres » et les détruire .

_... mettez les .. dans ma chambre...s'il vous plait... si .. personne ne les voit.. c'est bon non ?

Elle réfléchit quelques instant et pinça ses lèvres avant de soupirer.

_Je peux faire ça oui.

_Ils n'ont.. rien .. à voir avec tout ça hein ?

_Avec votre victoire vous voulez dire ? Si ça n'avait tenu qu'à eux, vous auriez perdu pour ne pas avoir à subir cet énième affront. Mais on ne peut exclure que votre nom y soit possiblement pour quelque choses..je n'en sais rien

Elle se dégagea de lui, lui caressa le visage et disparu à nouveau dans la foule en le laissant là, seul triste et en colère...Un cocktails se glissa dans sa main , il ne pris pas le temps de le savourer en le vidant d'une traite et rejoignit Timothée comme si de rien n'était, il lui offrit un sourire charmeur et de répondre à la question qu'il allait certainement poser avant qu'elle ne franchisse ses lèvres .

_Je pensais avoir croisé une vieille amie.. mais ce n'était pas elle...Le monde aurait été bien petit.

Il le contempla un instant de trop et regarda la photographie en face de laquelle ils étaient, c'était un auto portrait de lui en noir et blanc, de dos. La chevelure glissant sur ses épaules, un kimono au bas des reins dévoilant son féroce tatouage de loup qui prenait tout son dos , à moins de l'avoir vu nu, impossible de deviner qu'il s'agissait de lui. La photographie était très sensuelle mais en même temps aussi poétique qu'une geisha sous un cerisier au japon.. Il inspira .

_Et si on allait manger quelque chose avant qu'il n'y ait plus rien ?

D'un geste assuré et un brin protecteur, il posa de nouveau la main à la naissance des reins du jeune blanc pour aller au buffet. Mais des personnes les accaparèrent un moment pour leur parler de leur photographies, les féliciter et montrer à quel point ils étaient impressionnés en découvrant que le photographe était borgne..Bartholomew enchaînait les verres mines de rien... Et fut traîner loin de Timothée en un clin d'oeil pour le discours et la remise des prix avant que la soirée ne batte son plein.. Dans l'ombre des festivités, il le savait, Abigail, une des employées de sa famille depuis plus de 30 ans, achetait toute ses photographies et dès le lendemain elles seraient livrées et entreposées dans sa chambre au manoir du comté..Il serait sûrement convié a venir se faire passer un savon dans les jours suivants. Il ne profitait plus vraiment de la fête , son esprit voyageait entre le futur assombris et Timothée de plus en plus attirant au file des heures et des verres d'alcool qui montaient dans les veines du rouquin qui n'avait pas une très grande tolérance... Profitant d'une accalmie , sans personne pour tenir la conversation.. il caressa la joue du jeune homme, d'abord timidement puis chaudement en lui remettant des mèches de cheveux.

_Tu es le plus magnifique ici.. personne ne t’arrive à la cheville...et ça me plaît de les voir baver autour de toi.. alors que tu es « sous ma protection » et « ma garde ici » …

Il souriait, l'alcool le rendait plus faible, baissant ses gardes une à une et déliant sa langue qu'il avait pourtant l'habitude d'avoir bien pendue..Sa main glissa dans le cou du jeune éphèbe sans que son œil ne lâche son regard une seule seconde. Il le dévorait des yeux avec une sincérité déconcertante..il entendait la voix d'Abigail « quand cesserez vous donc de faire des bêtises ? » mais au lieu de le stopper en plein élan elle lui donnait plus de courage encore...Il était sans doute puérils et rebelle à cet instant , mais il n'y avait pas que ça... Timothée l'emportait sur sa raison.

_Ne poses que pour moi...ne travailles qu'avec moi...je n'ai pas envie qu'un autre te déshabille comme je le fais...

Il parlait au sens propre comme au figuré.. il se montrait un peu jaloux mais ne se mouillait pas trop pour autant il restait perdu même si là il se laissait aller à son désir...sa voix se faisait chaude tout comme sa main et ses joues prenaient une jolie teinte rose.

J'ai encore... beaucoup écris..j'espère que ça t'iras

Ne joues pas avec moi comme ça.

J'étais déçu par la réponse de Bartholomew face à ma remarque. Pourquoi se rabaissait-il ? Disant qu'il était une source de déception depuis toujours... peut-être essayait-il de m’apitoyer pour que je sois moins méchant avec lui ? Et bien ça ne marcherait pas. Il m'avait fait pleurer, me donnait de faux espoirs, il était donc hors de question que je sois gentil avec lui. Du moins pour le reste de ce séjour. Je décidai d'ailleurs de m'éloigner du rouquin pour m'approcher de ma photographie, là où un groupe de personne avait déjà posé toute leur attention sur moi. Rapidement un homme se détacha de ce groupe et commença à me faire du rentre-dedans. Je jouais le jeu, sachant que Barth n'était pas très loin et qu'il pouvait entendre ce qui serait dit. Sauf que... déception... l'homme s'éloigna aussitôt que j'eus prononcer le nom de famille du rouquin. Je restais perplexe un moment avant de sentir la main du photographe pour remettre ma mèche de cheveux en place. Je levais alors mon regard sur lui. Un court instant, je me perdit à observer son visage avant de vite me reprendre, et afficher une mine détachée et hautaine.

« Rien qui ne te regardes. On est pas un couple. Je suis juste un modèle photo. Rien de plus. »

Lâchai-je avant d'écarquiller les yeux en sentant la main de Bartholomew autour de mon poignet.

« Barth ? … Bartholomew ?! »

Je grimaçais, vu qu'il serrait de plus en plus fort. Avant de me lâcher complètement. Le poignet, mais aussi ma personne, vu qu'il s'éloigna de moi, sans me donner aucune explication. Je fronçais les sourcils vexé, avant de me détourner de lui. Il jouait avec mes nerfs ! Il fallait que je me montre plus malin que lui et que surtout, je ne lui montre pas que ça me touchait.
Je soupirai avant de boire la moitié de mon verre de champagne avant de l'abandonner sur une table et prendre un cocktail plus coloré, qui me semblait bien meilleur. Je fus rapidement rejoint par des personnes pour parler de la photographie et de moi bien entendu. Heureusement que j'étais flatté ce soir. Ça me permettait de garder la tête haute !
Jusqu'à ce que j’aperçoive, la chevelure bien particulière du photographe, s'approcher à nouveau. Je pris congé des personnes de moi avant de m'approcher de lui. J'ouvris à peine la bouche qu'il me devança pour me dire qu'il avait cru croiser une vieille amie.

« Tu es étrange ce soir... »

Je le fixais, comme pour essayer de lire en lui. Je sentais qu'il me cachait quelque chose, ou qu'il y avait un truc qui ne tournait pas rond. Sauf que je n'avais aucun élément pour deviner quoi. Et ça me frustrait. Je continuais de l'observer avant qu'il ne propose d'aller manger quelque chose. Je haussais les épaules avant de me laisser une nouvelle fois guidé. On fut de nouveau stoppé par des personnes qui complimentèrent le travail de Barth. Ce dernier enchaînait les verres et au final, on n'avait toujours rien mangé. J'étais de plus en plus observateur le concernant. On aurait dit qu'il faisait tout pour se saouler. Je décidais de m'isoler un instant pour aller gratter quelques petits mets et me remplir un peu le ventre. Je n'avais toujours pas fini mon cocktail et je l'abandonnais lui aussi à moitié rempli sur une tableau. Mère 'avait toujours interdit de trop boire et de me montrer pompette. Ça gâcherait mon image.
Quand je me détournais de la table de petit four, je me retrouvais face à Bartholomew. J'avalais ce que j'avais en bouche avant de frémir à sa main sur ma joue. Je ne pue m'empêcher de rougir.

« Tu as bu ? »

Demandai-je timidement. Puis je sentis sa main glisser jusque ma nuque. Je frissonnais avant de plongeais mon regard dans le sien.
Vu la suite de ses paroles, j'en conclus que oui, il avait bien bu. Je rougis davantage avant d'attraper son poignet et lui retirer doucement de mon visage.

« Bartholomew, ne dis pas ça alors que tu es ivre. Ce sont des paroles qui ne valent rien. Ne joues pas avec moi comme ça... je suis pas ton jouet. »

Sifflai-je, avant de me détourner, sentant de nouveau les larmes me monter aux yeux.

« Je... la soirée est fini pour moi. Je suis fatigué. Je vais dormir. »

Et sans attendre une réponse de sa part je m'en allais. J'attendis d'être dans l’ascenseur et seul pour me mettre à pleurer. J'étais vraiment sur des montagnes russes. Je n'aurai jamais du accepter ce week-end, c'était bien trop douloureux. Je ne comprenais vraiment pas ce qui m'arrivait.

Avant que les portes de l’ascenseur ne s'ouvrent, j'essayais d'essuyer mes yeux un maximum. Puis je sortis dans le couloir et tombait nez à nez avec le trentenaire de tout à l'heure qui marcha dans ma direction.

« Ca ne va pas ? »
« Si.. c'est juste.. la fatigue. »

Mentis-je avant de sentir sa main sur mon épaule.

« Si vous voulez nous pouvons aller discuter dans ma chambre de ce qui ne va pas. J'ai un très bon champagne. Ça me ferait plaisir de le partager avec vous. »

Il me sourit. Leur genre de sourire rassurant et sincère. J'hésitai quelques secondes avant d'accepter et de le suivre. Sans me douter des sombres pensées qu'avait cet individu. Il posa sa main dans le creux de mes reins. Là où Bartholomew avait posé la sienne juste avant.. ca ne me fit pas du tout le même effet et j'avais plus envie de me dégager. Ce que je fis, mais le trentenaire me maintint de force.

« Je n'aime pas trop qu'on me touche. »

Essayai-je de dire délicatement. L'homme resserra sa main sur moi.

« Ah bon ? Pourtant vous étiez plutôt tactile avec monsieur Herondale... vous savez ce qu'on dit de lui ? Qu'il serait gay. »
« Ah... qu'importe. L'orientation des gens, ne regardent qu'eux... »

Je détournais le regard, me sentant de plus en plus mal à l'aise. J'avançais pourtant, suivant toujours l'homme qui me tenait. Et quand on s'arrêta devant la porte de sa chambre, je me sentis presque apeuré.

« Je pense que je vais rentrer dans ma chambre, je suis épuisé. »
« Ca serait dommage de refuser alors qu'on est arrivé. »
« Je ne veux pas. »

J'essayais de nouveau de me dégager mais il me tira contre lui.

« Arrête de faire ta mijaurée. J'ai bien vu comment tu me regardais. Tu fais la sainte ni-touche mais je sais ce que tu veux. Ca se voit dans ton regard. »

Souffla-t-il contre mon oreille. Je lui donnais des coups et me débattais comme je pouvais, mais j'étais coincé entre le mur et son corps. Et je le voyais ouvrir la porte de sa chambre. Il allait pouvoir m'y tirer sans que je ne puisse faire quoique ce soit.

« Non ! Non je ne veux pas... Barth ! »

Criai-je.

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

La soirée tournait vinaigre pour le grand comte borgne et il tentait tant bien que mal de faire bonne figure et de garder la situation sous contrôle mais comme à son habitude, le contrôle, il ne l'avait plus. Dès l'instant où son œil unique c'était posé sur elle, la soirée ne lui appartenait plus pire encore, il avait pris conscience qu'elle ne lui avait sans doute jamais appartenu. Ils étaient au courant, bien sûr.. comment avait-il pu croire un seul instant que cela leur aurait échappé ? En bon vilain petit canard, Bartholomew enchaîna les verres, comme pour la mettre au défit de faire quelque chose...c'était inconscient bien entendu, il pensait boire pour affronter la soirée autrement avec désinhibition, ce qui en soit était tout aussi puéril... Il bavardait avec les gens et buvait champagne et cocktail.. il devait bien être à huit verres quand il ne tint plus et s'approcha du jeune Timothée pour lui dire ce qu'il avait sur le cœur de façon presque transparente , il était faible à cet instant face au jeune homme ...Et il ressentait le besoin de le lui faire savoir... de lui faire comprendre qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes et qu'il en avait aussi envie .. mais le jeune homme ne l'entendit pas le moins du monde de cette oreille et le planta sur place. Le rouquin resta interdit face au vent monumental qu'il venait de se prendre... pour être parfaitement honnête... il n'avait encore jamais connu pareil rejet... Oh il connaissait les refus, mais ils étaient franchement rare ...et pas de cet acabit. Il n'esquissa aucun geste pour retenir le jeune éphèbe... il le suivit simplement du regard jusqu'à ne plus le voir. Quand il retrouva ses facultés mentales, il amorça un pas en direction de la sortie avant de se retrouver figé par le regard et le sourire satisfait d'Abigail. Il avait une fois de plus...tout gâché . Il leur avait prouvé une fois de plus, être un incapable... Pas même assez charmant pour être aristocrate. Il la toisa comme un petit garçon qu'on prend sur le fait et qu'on punis...puis il se détourna pour aller manger et faire comme si la situation ne le dérangeait pas mais... elle le dérangeait énormément. Il enchaîna donc les petits four avant d'avoir la compagnie d'une jeune femme mais elle ressemblait tellement à Timothée qu'il l'a laissa sur place pour le rejoindre. Ils devaient un minimum parler et même si ils ne le faisaient pas.. il se refusait à le laisser seul là haut dans la suite...

Il traversa la salle aussi vite qu'il le pouvait et s'engouffra dans un ascenseur sur le point de se fermer, glissant avec un couple qui avait très hâte d'arriver à leur chambre comme en attestait la marque de rouge à lèvres sur le col blanc de la chemise du monsieur... Bartholomew ne ressentit aucun gêne de les avoir ainsi dérangé et les regarda sortir à leur étage avant de tapoter du pied d'impatience jusqu'à celui de sa suite...Il se jeta presque hors de l'habitacle à peine les portes se furent elles ouvertes mais alors qu'il s’apprêtait à tracer à gauche pour rejoindre la chambre il entendit la voix de Timothée à droite, au fond du couloir... il se détourna donc de sa destination initiale pour regarder derrière lui afin de vérifié et de le voir en mauvaise compagnie et presque comme prévu.. en mauvaise posture … Il soupira et se pinça l'arrête du nez.. un cours instant l'idée de le laisser se débrouiller seul par pure vengeance éclaira son esprit puis il la chassa d'un revers de main et s'avança d'un pas décidé avec un regard noir dont il avait le secret et qui le représentait bien plus profondément que son regard enjoué habituel. Bartholomew n'était pas un chic type, il n'était pas des plus gentil et encore moins des plus fréquentable.. il était violent, impulsif et s'en amusait beaucoup.

Au moment où il entendit son prénom un sourire carnassier se glissa sur ses lèvres et d'une poigne dure, il enserra le poignet du malotru et l'éloigna sans la moindre douceur du corps de Timothée en se fichant bien de l'angle dans lequel il le tordait. Une fois l'homme assez écarté et encore abasourdit de ce qu'il venait de se passer, Bartholomew lui envoya un upercute sous le menton qu'il l'envoya plus loin au sol. L'homme grogna et se releva en tenant sa machoire pour se défendre, Bartholomew lui accordait toute son attention, occultant royalement la présence de Timothée. Il allait pouvoir se défouler un peu et avoir le bon rôle ! Il passa la langue sur ses lèvres .

_Il a dit « non, non je ne veux pas ». T'as pas compris quoi la dedans ?

_Bart...ho...mew...

_Je ne t'ai pas autorisé à être si familier.

Le voyant venir malgré l'alcool qui coulait dans ses veines (ce qui le rendait pour l'heure plus redoutable car bien plus impulsif ) il para le coup de poing et en assena un nouveau en plein dans le ventre du trentenaire , puis un autre dans sa mâchoire et il le poussa au sol encore une fois en le défiant d'en bouger, il épousseta sa veste, tira ses manches pour retrouver une bonne allure. Une allure noble et écrasante, tout comme sa voix quand il parla à nouveau avec un accent de la haute qu'il ne parvenait pas vraiment a effacer quand la colère grondait.

_Approches toi encore de lui, à moins de 15 mètres... et je fais de ton existence, un simple, souvenir. C'est compris ? J'espère pour toi.

Cette menace pouvait paraître fausse au regard de Timothée, mais le trentenaire, savait parfaitement qui venait de lui parler, Bartholomew Herondale, comte et petit fils de la reine. Personne ne fut déranger par le vacarmes qu'ils venaient de faire, car hormis eux, l'étage était vide...pour le bien être du jeune comte, sans le moindre doute. Enfin seulement il se retourna vers Timothée, il lui pris le visage entre les doigts et vérifia qu'il n'avait rien en plongeant son œil dans les siens de longues secondes.

_La prochaine fois que je te demande, ce qu'un homme te veux, j'espère que tu prendras la peine de me répondre, comme ça, peut-être que je pourrais te prévenir de sa réputation. Et peut-être que tu ne serais donc pas obligé de m'appeler à l'aide. T'en dis quoi, Timothée ?

Il lui caressa les lèvres du pouce puis glissa la main le long de son bras jusqu'à sa comparse et la saisie avec une douceur contrastant fortement avec tout le reste de la situation.. puis il le fit marcher à sa suite sans un regard pour l'autre qui en profita pour filer à l’abri dans sa chambre avant que Bartholomew ne change d'avis sur son compte...Il ouvrit la porte de leur suite et invita gentiment son compagnon à l’intérieur avant de refermer et de soupirer en secouant sa main endoloris .

_Tu n'as vraiment rien ? Je suis arrivé à temps ?

L'inquiétude perçait dans sa voix et à nouveau il s'approcha de Timothée et avant que celui ci n'ait pu réagir il l'attira dans ses bras pour l'y presser tendrement, se voulant rassurant .

_C'est finis...

Il le pressa et quand il se redressa pour le regarder, sa joue glissa contre la sienne.. il rougissait un peu puis laissant son visage proche du sien il le regardait en silence quelques secondes...

_Timothée...

L'heure de gloire du mewmew ! J'espère que ça te plaira sinon tu me dis <3

Tu me détestes ?

C'en était trop ! J'avais quitté la soirée ! Je ne pouvais plus supporter Bartholomew et son comportement. Il jouait avec moi. Je ne pouvais plus le supporter. Outre le fait que ça ne plaisait pas à mon ego, ça me serrait aussi beaucoup trop la poitrine. Étrangement. Et je me sentais triste. Ne voulant pas me montrer dans un tel état, j'avais pris l'ascenseur et j'avais espéré ne croiser personne. Parce que je n'arrivais plus à retenir mes larmes. J'essayais encore de prendre un peu sur moi. Du moins, jusqu'à rejoindre la chambre.
Une fois que les portes s'ouvrirent, je m'essuyais les yeux comme je pouvais. Je tombais nez-à-nez avec le trentenaire de tout à l'heure. Au début, il avait vraiment l'air compatissant et rassurant. Et sans me douter de quoique ce soit, je m'étais laissé guidé. Avant de refuser poliment son invitation à rejoindre sa chambre. Sauf qu'il insista. Brutalement.

Ce week-end était vraiment un enfer.

J'avais beau me débattre, je n'arrivais pas à fuir. Je commençais sérieusement à désespérer. Et sans m'en rendre compte j'avais appelé à l'aide. Bartholomew.
J'avais fermé les yeux un court instant et quand je les ouvris à nouveau, Barth était là. Comme le bon super héro dans les films qui arrivait pile au bon moment. J'étais bien trop soulagé de le voir pour la jouer cynique.
Donc quand le corps de l'agresseur s'éloigna de moi je m'éloignais de quelques pas, mais restais appuyé contre le mur. Je fus ahuri de la violence dont fit preuve le rouquin. Je le regardais faire sans un mot. De toute manière l'homme au sol le méritait bien. Et la menace qui s'en suivit me rassura. Au moins, je n'allais plus être emmerdé par ce lourd !

Je tournais mon regard bleu clair quand Bartholomew attrapa mon visage entre ses doigts. Je ne sus absolument pas quoi dire à sa remarque. Ça sonnait comme un reproche. Comme s'il me disputait. C'était de ma faute...
Je me pinçais les lèvres, interdit. Mon corps était partagé entre, donner mille merci, lui crier dessus que tout était de sa faute, pleurer... Sauf que aucun de ses sentiments ne voulaient sortir pour le moment. Je devais être choqué...

Ce fut sans un mot que je me laissais guider par le photographe jusqu'à notre chambre.
Et ce fut quand il me demanda, avec inquiétude, si je n'avais rien, que je me mis à pleurer. C'était toujours comme ça. Il fallait qu'une personne s’inquiète de notre état quand on va mal, pour que les vannes lâchent.
Je pris mon visage entre mes mains.

« O-oui ça va. »

Gémissais-je en essayant de me calmer. Mais je n'y arrivais pas. Fallait que ça sorte encore un petit moment.
Je me laissais faire quand je sentis Barth me tirer dans ses bras. Je passais mes mains autour de lui et m'accrocher à son haut. J'étais lamentablement entrain de lui mettre des larmes et de la morve sur son magnifique costume... Je me détestais. Vraiment.
Quand je reculais légèrement mon visage de lui, je me retrouvais proche du sien. Ce qui eut l'effet de me faire arrêter de pleurer. Je le tenais toujours et rougis quand il prononça mon prénom. Je baissais les yeux.

« Je... merci d'être intervenu et de m'avoir sauvé... et désolé pour ton haut. Je te rembourserai. Promis. »

J'essuyai à nouveau mon visage comme je le pouvais avec une de mes mains, alors que l'autre ne lâchait absolument pas le roux.

« Tu me détestes ? C'est pour ça que tu es... comme « ça » avec moi ? Tu ne me supportes déjà plus ? Ou c'est parce que tu me trouves trop gamin ? Mais tu sais j'ai 19 ans et je fais des efforts pour agir comme un adulte... »

Je ne savais plus. Je parlais bien entendu du comportement de Bartholomew. Avant l'agression avec l'autre sale type. J'avais besoin de savoir. D'être un minimum rassuré ou bien, qu'il me dise la vérité... et qu'il ne m'appréciait pas au final.

Codage par Libella sur Graphiorum

Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

Photos 2A

Le grand borgne roux maîtrisait la situation à la perfection.. il était dans son élément le plus naturel, les jeux de pouvoirs, les menaces, le contrôle et pour finir.. la violence... Sa si douce amie.. celle qui le mettait autant dans les problèmes qu'elle l'en sortait.. Il s'en donnait à cœur joie, tapant les zones sensibles du trentenaire avec une efficacité redoutable. Loin, se trouvait le gentil psychologue scolaire, souriant et presque insouciant. A cet instant c'était un monstre hardant et plein de rage qui se dressait entre le jeune homme et le plus vieux. Il voyait rouge. Au delà de la simple agression, Bartholomew réagissait parce que quelqu'un avait osé toucher Timothée... le garçon qui l’obsédait depuis des semaines, le garçon qu'il avait embrasser, pressé contre lui, le garçon qui désirait son attention.. le garçon après qui il courait. Le trentenaire aurait du faire attention aux signes, il aurait du savoir qu'on ne touche pas à ceux que la famille royale convoite .. il aurait du.. tellement de choses. Bartholomew se retenait de les lui cracher au visage pour ne pas mettre la puce à l'oreille de Timothée, il n'était pas prêt pour de tels aveux, pas dans l'immédiat. Il se fit bien plus menaçant qu'avec ses poings brutaux quand il ouvrit la bouche pour laisser s'écouler son venin aux accent de la haute société. Ce n'était plus l'homme qui parlait, c'était le noble, celui qui possédait les moyens de mettre a exécution tout ce qu'il avançait et ça le trentenaire en prit rapidement conscience. Il abandonna purement et simplement la lutte.. à quoi bon lutter ? Bartholomew ne mentait certainement pas et son regard d'habitude si rieur, exprimait une haine froide, acérée . Plus rien ne comptait plus pour le jeune comte que Timothée.

Il s'attendrit instantanément au contact du jeune éphèbe.. il ne voulait pas l'effrayer lui.. il ne voulait pas le menacer.. seulement le protéger et l'enfermer dans un cocon de tendresse, pure et simple. Car de la tendresse, le grand roux n'en avait déjà que trop pour la jeune beauté blanche.. bien plus qu'il n'oserait l'avouer dans ce couloir d’hôtel et devant cet insecte de trentenaire, qui n'avait pas à entendre ce genre de choses, ce n'était pas de son monde et ça ne le serait jamais. Néanmoins, Bartholomew ne pu retenir son agacement quand au fait que Timothée n'ai pas jugé bon de lui répondre plus tôt dans la soirée.. pour être tout à fait honnête, le rouquin était vexé. D'une habile caresse et d'un regard des plus doux, il entraîna le jeune homme jusque l’abri de leur suite privée.

Une fois à l’intérieur , la pression se relâcha automatiquement. Il secouait sa main endoloris et laissait s'exprimer son inquiétude à l'état pur.. Il avait peur, peur de ne pas être intervenu assez vite, peur que Timothée aille plus mal qu'il ne le laissait paraître, si tel était le cas le borgne ne répondrait sans doute plus de rien, il irait démolir l'autre enfoiré jusqu'à n'en plus pouvoir... Sa rage grondait de façon sourde dans sa cage thoracique, la soulevant rapidement et faisant siffler sa respiration , retournant son maigre repas dans son estomac.. Il serra un court instant les poings et s'avança sans attendre de réponse de la part du jeune homme pour l'enlacer et le rassurer du mieux qu'il pouvait mais aussi pour s'accrocher à lui comme à une planche de salut. Il devait se calmer, se poser.. Timothée était en sécurité ...avec lui... juste avec lui.. juste dans ses bras, contre lui... Sa joue caressa celle du jeune homme et son regard à l'oeil unique plongea dans l'azur tempétueux de celui du jeune homme... Il rougissait et ne prononça que son prénom, incapable de plus.. L'homme à la langue acérée et venimeuse, venait de la perde.

Un sourire se dessina franchement sur son visage aux mots insensé du bellâtre ..

_Timothée....Timothée... ce n'est que de l'eau salée .. et qu'un pauvre costume comme j'en ai au moins dix autres..Je me fou de ça.. tu peux pleurer, me salir autant que tu veux, m'envoyer de la boue ou des insectes en plein visage.. ce n'est rien... rien du tout.

Il était incapable de lâcher Timothée et se trouvait dans le fond très heureux que le plus jeune en fasse autant. Ils étaient bien là, l'un contre l'autre. C'était quelque peu reposant après tout ce cirque, mais alors qu'il espérait au moins dessiner une esquisse de sourire sur le doux visage du petit anglais il fut pris au dépourvu de ses mots. Timothée n'y était pas du tout, il était vraiment très loin du compte. La surprise fit place nette sur la mine tendre du rouquin , par reflex pour ne pas qu'il s'échappe , il l'enserra plus fort et ouvrit la bouche pour parler mais aucun son n'en sorti dans un premier temps... alors il changea de tactique et secoua simplement la tête de droite à gauche. Son cœur faisait des bons (bruyants il en était certain) dans sa poitrine et semblait courir un marathon comme si sa minable vie en dépendait... Et enfin il fut à nouveau doué de parole, sa voix ne fut qu'un murmure de prime abord.. puis gagna en intensité au fil des mots. L'heure n'était plus à la fuite. Il ne pouvait d'ailleurs fuir nulle part et puis... il devait bien quelques réponses à Timothée, au moins pour qu'il se sente mieux car à n'en pas douté, c'était le comportement de rouquin qui avait mené à cette situation.. il était autant responsable que l'autre...

_Le problème Timothée...c'est justement... que je ne te déteste pas...Tu devrais m’indifférer comme tous les autres élèves.. comme tous les autres tout court. Mais ce n'est pas le cas. Timothée... Timothée...Ce prénom sonnait comme une prière dans sa bouche à ce moment précis et peut-être bien qu'il en était une … Je te désire.. je veux apprendre à te connaître.. tu occupes la plus part de mes pensées , je te cherche dans les couloirs, au milieu des rues... je brûle d'envie de te convoquer dans mon bureau..rien que pour t'appercevoir

Il lui caressa le visage, les lèvres et colla son front fiévreux de sa colère passée à celui du jeune éphèbe .

_Je me contre fou de ton age.. de ton nom.. de ton sexe.. je te veux quand même. Tout me l'interdis et pourtant.. je vole vers toi comme le minable papillon de nuit que je suis...Je ne me l'explique pas et ça m'effraie.. de bien des façons. Je ne sais même pas ce que je veux vraiment..ce que je veux dire par mes mots à présent... j'ai besoin de temps.. j'ai besoin de poser les choses.. mais tu rend mes pensée.. si brûlantes...

Son pouce s'attarda sur les lèvres douce du plus jeune.. son regard glissa sur elles.. son souffle se fit plus brusque ...Et à nouveau il le pria.

_Timothée.. Timothée...je ne tiens plus...

Il s'excusa par ses derniers mots mais ses lèvres se pressèrent chaudement sur leurs homologues..d'abord brusquement, puis tendrement..il ferma l’œil après une dernière demande de permission silencieuse et il l'embrassa avec plus d'aplomb en le pressant contre lui avant de le repousser surpris de ses gestes, de ce geste aussi...

_Désolé.. tu viens de . Et moi je … merde.. qu'est ce que je fais... pardon...je ne devrais pas. ; tu . ; c'était pas rien. ; ce qu'il a fait.. qu'est ce qu'il a fait au juste ? Il a rien fait hein ? Oh … Timothée.. Timothée...

Il le dévorait des yeux et combla à nouveau la distance entre eux, il le toucha sans oser le faire, puis il laissa ses mains courir sur lui à nouveau, le découvrir, le conquérir.. Le front contre le sien et le regard perdu au fond de son océan...Mourant d'envie de l'embrasser à nouveau...

L'heure du prince presque charmant //sbaff//

Je ressens comme toi

Avec tout ce qui était arrivé, je ne pus retenir mes larmes quand on fut de retour dans notre chambre d'hôtel. J'avais gardé trop de choses pour moi. Cette soirée avait été un enfer. Ce week-end était un désastre. Moi qui avait imaginé mille scénarios où j'aurais eu le rouquin dans mon lit... Mais aucun scénario catastrophe de prévu. Je tombais donc un peu de haut. Mon corps refusait de lâcher Bartholomew qui me tenait dans ses bras. Je ne voulais plus m'éloigner et stopper ce moment. Enfin un bon moment, où je pouvais être contre lui... même si c'était en salissant son costume de mes larmes... j'étais ridicule. Je me promis de lui en racheter un nouveau !

« Jamais je vais toucher de mes mains de la boue ou des insectes... alors les jeter sur toi, ça me paraît une idée ridicule. Et improbable. »

Répondis-je en essayant de me reprendre. J'avais le visage rougis à certains endroit, dont énormément les yeux et le nez. J'évitais de le regarder trop longtemps dans les yeux. J'avais peur d'être vraiment moche à voir et lui montrer un spectacle horrible de ma personne. Peut-être que ça serait le moment de trop pour Barth... aprés tout il n'avait fait que me fuir toute la soirée. Peut-être que je venais de détruire toutes mes chances maintenant...
Quand Bartholomew parla de nouveau, je l'écoutais. Surpris. Je relevais le regard vers lui. Il ne me détestait pas. Au contraire. Je rougis avant de sentir mes lèvres s'étirer en un sourire sans que je ne puisse le contrôler.
Je resserrai ma prise sur ses vêtements quand il colla son front au mien. Il disait des choses tellement instances. Je ne voulais pas le couper. Je voulais qu'il continue à parler.
Je le regardais dans les yeux juste un instant avant qu'il ne vienne m'embrasser. Mes bras passèrent autour de la nuque du rouquin et je me serrais plus fortement contre lui. J'allais glisser ma langue dans sa bouche... mais il me repoussa. Je le fixais encore une fois choqué par ses gestes qui se contredisaient bien trop brutalement.
Mais je compris rapidement qu'il était simplement perdu. Déboussolé parce qu'il ressentait. Comme moi.
Je le laissais s'approcher à nouveau et poser mains mains sur ses hanches.

« Bartholomew... je vais bien. Et si je ne voulais pas que tu m'embrasses, tu le saurais. »

Je lui souris rassurant. Ce fut à mon tour de caresser sa joue d'une main, avant d'attraper son visage en coupe pour le faire me regarder.

« Et si, on se laissait juste aller.. toi et moi ? On voit comment ça évolue... doucement. On se laisser aller. »

Ma voix avait fini par être qu'un murmure alors que mes lèvres s'approchaient des siennes. Je les effleurai avant de revenir embrasser Barth. Avec douceur. Je caressais son visage de mes doigts, avant de remonter dans ses cheveux. Je touchais ses oreilles, l'arrière de son crane, sa nuque. Je voulais le sentir frissonner contre moi. J'approfondis le baiser lentement, ne voulant pas le brusquer et qu'il me repousse à nouveau. Je ne le supporterai pas. Et quand je le sentis réceptif, je viens à nouveau demander l’accès à sa bouche pour lui donner un baiser langoureux.
Je détachai mes lèvres pour le laisser respirer aprés un moment, et aussi reprendre mon souffle. Je le regardai, troublé et excité, ayant bien envie d'avoir plus.

« Tu sais...je ressens comme toi. Sauf que … j'arrive pas à me mettre de limite ou me stopper. Ca doit être mon côté immature. »

Souris-je. Je glissais mes mains sur ses épaules, puis sur son torse, son ventre...m'arrêtant à sa ceinture, sur laquelle je tirais un peu.

« Je ne veux pas que tu t'arrêtes en plein milieu. Si c'est non... dis le moi maintenant... »

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Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

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Timothée affirmait aller bien avec un tel aplomb qu'il chassa les doutes et les craintes du grand borgne d'un coup , lui arrachant un beau sourire de soulagement. Il ne faisait pas plus de mal que ça en fin de compte, ils semblaient même enfin sur la même longueur d'ondes. L’événement était assez rare pour être noté. Cela amusa mine de rien le roux dont l'alcool allégeait le sang, son coup d’adrénaline passé, les effets s'en faisaient à nouveau légèrement ressentir, rien de bien méchant, le roux s'en trouvait plus expressif, moins sur la défensive et moins alerte.. Un peu plus vrai en fait. Ce n'était plus le Bartholomew masqué mais juste Bartholomew, sincère et abordable. A son tour il écouta la jeune beauté blanche, buvant ses paroles comme du petit lait..et il se mordilla la lèvre sans le lâcher de son œil unique, il le dévorait déjà . Acquiesçant à la solution proposé il se laissa aller au baiser bien docilement, son envie gonflant dans son ventre et un millier de papillons semblaient vouloir s'en échapper créant des vagues de fourmillement qui commençaient au creux de son estomac pour pulser jusqu'au bout de ses longs doigts de pianiste...Il souffla doucement d'aise aux caresses des mains fraiches de Timothée, dans ses cheveux la sensation était divine et sur sa nuque plus qu'agréable.. il le pressa un peu plus à lui pour l'inciter à continuer, encore, encore... Il le parcourait des mains, découvrant ses courbes encore quelque peu cachées par les vêtements de soirée. La moindre demande du jeune homme fut accepté sans réflexion, ainsi il lui laissa entièrement et plain accès à sa bouche dont il fit valser la langue avec une certaine avidité et tension, qui semblait contenue jusqu'à lors.... Et c'était bel et bien le cas, Bartholomew se retenait depuis de longues semaines déjà. S'accrochant à son rôle d'adulte responsable.. mais dans les faits, Timothée était tout autant adulte que lui et visiblement consentant alors.. « à quoi bon...je le veux ».

Un sourire s'étira sur ses lèvres alors qu'il reprenait son souffle et buvait encore les paroles du plus jeune, un bref rire se fit entendre et il posa rapidement ses jumelles sur leur homologue plus vives pour un court baiser .

_aha... j'aime beaucoup ton côté immature en ce moment, je trouve qu'on s'entend bien lui et moi..

Détournant seulement son regard du siens, il suivit les mains de Timothée courant avec lenteur sur lui, très intéressé par elles .. Il se mordit la lèvre à la question qui s'en suivit et le regarda de nouveau comme un prédateur zyeute sa proie avant de lui bondir dessus sans autre formes de sommation. Mais au lieu de bondir sauvagement, le jeune psychiatre se mordit le bout de la langue et leva un sourcils entendu comme pour dire « d'accord, d'accord, je vais te prouver que je veux » .Il retira sa propre veste qu'il jeta sur un canapé doré plus loin, il retint la main de Timothée sur sa ceinture puis commença a déboutonner sa chemise avec une habilité notable bien qu'il se battit avec le dernier bouton en souriant amusé, il dévoila son torse pâle tout en laissant tomber de ses épaules la fine étoffe. Il s'en débarrassa en la jetant simplement au sol. On pouvait voir tout son torse, de ses grains de beauté pâles, à son téton gauche percé d'une flèche argentée et sa cicatrice d'au moins vingt bon centimètre encore rosée sur ses côtes, vestige d'un coup de poignard presque mortel .Il se pencha à nouveau pour embrasser et suçoter les lèvres du jeune éphèbe en murmurant comme si quelqu'un pouvait les entendre et les arrêter …

_Si tu crois encore pouvoir t'échapper.. saches que je suis doué pour les nœuds et j'ai justement une jolie cravate.

Sa voix se fit rieuse sur la fin mais elle ne laissait aucunement place au doute quand à ses intentions. Personne ne sortirait de cette chambre avant d'être passé à la casserole. Le jeune aristocrate n'en pouvait plus et pire que ça, il en avait même terriblement besoin. Sans attendre il commença à chasser les vêtements de Timothée, s'amusant cela dit à être particulièrement précautionneux et donc lent..Il se lécha la lèvre du bout de la langue pendant qu'il faisait sauté un à un les boutons du plus jeune pour ensuite de défaire son haut d'une caresse et de le poser avec moins de négligence que sa propre chemise, sur le lit. Il laissa ensuite courir ses lèvres avec douceur sur l'épiderme ainsi dénudé avant de mordiller plus fort le cou de Timothée et de lui prendre les mains dans les siennes en le guidant pour défaire sa propre ceinture, quand il fut certain que le jeune homme allait finir tout seul il les lui lâcha et s'attaqua à son pantalon aussi , tout en défaisant de quelques gestes , ses chaussures afin de s'extirper de son bas glissant le long de ses cuisses parsemé de poils roux brillant à la lumière jaune de la pièce.

_Hm.. t'es beau...

Il murmurait toujours comme si il craignait que parler fort gâcha leur moment. Mais impatient, il attira la jeune beauté blanche contre lui , l'aida avec ses chaussures et le porta sous les fesses pour le laisser tomber sur le lit le rejoignant bien vite, le corps et la bouche avides de lui.. Il ne lui laissa pas vraiment reprendre son souffle et ne cessa de l'embrasser et de le caresser pendant de longues et délicieuses minutes, réveillant son corps d'envie et de passion. Il était curieux du corps de Timothée qu'il n'avait fait que voir, il touchait, griffait et pressait en soupirant son aise...

J'espère que ça te va ^^"

Et toi tu es … exquis.

J'avais franchi la limite que je n'osais pas franchir. Celle où Bartholomew pouvait me dire non. Et s'il me répondait sur la négative, je saurai que plus rien n'était possible avec lui. J'avais donc le ventre noué et le cœur qui battait à cent à l'heure. Même si je voulais paraître des plus assuré, à l'intérieur je n'en menais pas large.

La réponse du rouquin arriva. Elle ne fut pas dites oralement, mais je savais que c'était un oui. J'avais presque envie de rire, tellement j'en été soulagé.

Je le regardai retirer sa veste avant de retirer mes mains de sa ceinture. Je ne reculais pas, ne voulant pas perdre la proximité que j'avais avec cet homme, et j'admirai sa façon de déboutonner sa chemise avant de me laisser entrevoir puis voir son torse. Il était pâle. Plus pâle que moi. Et je trouvais cela beau. Mes yeux bleus s'attardèrent sur l'un de ses tétons qui était percé. Voilà une nouvelle chose que je découvrai chez le psychologue. Je souris. Puis je fermais les yeux quand ses lèvres touchèrent les miennes. C'était comme un courant électrique de plaisir qui parcourait tout mon corps. Malgré mon jeune âge, j'avais déjà eu pas mal de relation sexuelle avec des hommes beaux, qui étaient à mon goût. Mais jamais encore je n'avais ressenti une telle chose. C'était intense. Et on en était qu'au baiser.

« Tu n'auras pas à user de ta jolie cravate. Je ne compte pas m'enfuir. Par contre, je te l'emprunterai sans demander si je te vois prendre une nouvelle fois la fuite. »

Je lui souris, et le fixais d'un regard qui voulait lui faire comprendre que j'étais des plus sérieux. Il était trop tard pour faire marche arrière.

Je laissais Bartholomew me déshabiller. Je l'y aidai, à cause de la complexité de mes vêtements à certains endroits. Barth savait que je n'avais aucun problème avec la nudité et que j'assumais totalement mon corps fin et androgyne. J'étais beau. J'étais magnifique. Et il l'avait confirmé.
Je caressais l'arrière de son crâne alors qu'il parcourait ma peau de sa bouche. Je me pinçais les lèvres quand je le sentis mordiller un peu plus fort la peau de ma nuque.

« Attention aux marques, je les garde longtemps. »

Je caressais sa nuque du bout des doigts avant de le laisser attraper mes mains pour les refaire descendre vers sa ceinture. Je le regardai, aguicheur. Je ne me fis pas prier et lui ôtais son pantalon. Je le fis glissais lentement sur ses cuisses, avant de l'abandonner pour qu'il finisse seul sa course jusqu'à ses chevilles.

« Et toi tu es … exquis. »

J'avais tellement envie de balader ma bouche sur son corps. Je me léchai les lèvres à cette idée avant de me laisser surprendre et porté dans les bras de mon amant. Je ris quand il me laissa tomber dans le lit. Je n'eus pas besoin d'attendre longtemps qu'il me rejoignit pour m'embrasser et me caresser. Je glissais une de mes cuisses entre ses jambes et la remontai légèrement pour faire pression sur son entre jambe. Et mes mains parcouraient enfin ce corps. Je prenais mon temps, je découvrais, j'enregistrai les endroits qui le faisaient frémir. Aprés un moment, je stoppais le baiser avec douceur, et lui caressais la joue en le regardant.

« Tu me laissas venir sur toi ? J'ai bien envie de te donner du plaisir. »

Je l'embrassais tendrement avant de pouvoir venir sur lui. Je me calais entre ses cuisses, que je m'amusais à écarter davantage. Pourtant je n'étais pas gros, mais le spectacle que cela m'offrait était des plus... érotique.
Je glissais mes mains sur son ventre, remontant sur son torse, revenant sur sa cicatrice que j'effleurai avant de remonter mes doigts sur son tétons percé.

« Il est plus sensible ? »

Je n'attendis pas de réponse et saisie la boule de chair entre deux doigts, tirant légèrement dessus et guettant sa réaction. Mon autre main ne resta pas inactive et caressai ses cuisses, puis l'intérieur, faisant semblant d'effleurer son membre par dessus son sous-vêtement. Je voulais le faire languir, me réclamer du plaisir.

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Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

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Timothée ne semblait pas encore avoir compris à quel genre d'homme il avait réellement affaire. Un individu tout sauf fréquentable, un individu taquin et sauvage avec qui l'autorité dans la vie de tout les jours ne faisaient pas bon ménage. Lui dire de faire attention ou lui interdire quelque chose réveillait en lui l'envie indomptable de faire exactement l'inverse et Timothée comprendrait bien assez tôt son erreur.. Il ne compterait plus ses marques après cette nuit, foi de Bartholomew Herondale. Le borgne esquissa un sourire sans équivoque suite aux paroles du plus jeune, ça n'augurait vraiment rien de bon et sans se faire plus prier il mordit encore et lui suçota le lobe.

_Et alors ? Tu te met souvent nu devant d'autre personne ? Il mordit sa clavicule et le regarda de son œil unique . On va me gronder pour ça ? Oups. Pas chance je suis un très mauvais garçon tu sais ? Hm tu ne savais pas encore... heureux de te l'apprendre, on va pouvoir commencer à jouer à deux.

Il était aussi sauvage qu'un prédateur et sa voix laissait paraître une sorte de dangerosité qu'il ne montrait que dans le privé. Le jeune compte n'avait rien d'un enfant sage, il ne l'avait même sans doute jamais été, il était plutôt du genre libéré et casse coup à tous les niveaux... Tout en s'extasiant de la beauté de Timothée en le déshabillant, il s’imprégnait de l'ambiance chaude jusque dans la moindre de ses cellules, si bien que son membre tendu dépassait presque de son petit boxer alors qu'il attrapait le plus jeune pour presque le jeter dans le lit plus que bienvenu.. il le rejoignit sans se faire prier, parfaitement avide de lui. Du grain de sa peau à son parfum, en passant par son souffle qui se mêlait au sien et leur langues qui ne cessaient de valser comme l'auraient fait celle de bons français..Trop tard pour reculer, trop tard même pour réfléchir.. son esprit était blanc, vierge, animal.. jusqu'à se teinter du rouge passion. Il ondulait avec Timothée , roulait mais finissait toujours par revenir au dessus, pour le détailler, l'admirer, ne rien en perdre, ne rien gacher.. Il imprimait la moindre zone sensible, le moindre soupire.. le moindre regard. Après de longue semaine de frustration, il pouvait enfin réellement le goûter et ça avait en plus de ça un bon goût de pure satisfaction. Le jeune comte finissait toujours par obtenir ce qu'il voulait vraiment, peut importait les moyens...et le temps . Il souriait quand ses lèvres ne vagabondaient pas sur le corps blanc de Timothée qui se trouvait moins pales que le sien, cela le fit intérieurement rire, il n'avait pas remarqué ...Sa chevelure flamboyante commençait à redevenir aussi sauvage que lui, à force de rouler, de se caresser, sa coiffure ne tenait plus et bon nombres de mèches s'en étaient donc échappées. Il fut un brin surpris de la demande du blanc et pouffa de rire avant de s'étaler de lui même sur le lit en l'invitant sur son corps, plus muscle que ce à quoi on s'attendait sous ses costumes, plus marqué aussi, entre ses piercings et son tatouage.. Timothée n'était pas encore au bout de ses découvertes. Il n'opposa aucune résistance aux mains du plus jeune qui lui écartaient les cuisses et il s'appuya sur les coudes en le dévorant avec une impertinence notable de l'oeil. Son cache œil tenait bien en place lui au moins.

La question le fit encore sourire mais il n'y répondit pas, laissant son corps le faire pour lui, quand Timothée le pinça il en gémit doucement et se passa la langue sur les lèvres avant de lui demander de recommencer faisant palpiter son membre plus qu'à l'étroit dans son boxer. Il se languissait déjà , depuis des semaines d'ailleurs et là il n'était plus patient du tout.

_Tu veux vraiment perdre le temps qu'on a pas avec ce genre de petit jeu ? Si tu veux que je réclame, je le fais ~ J'en veux plus Timothée... ça fait des semaines que j’attends alors te fais plus prier .

Son regard était plus doux que ses paroles et le contraste saisissant mais aussi vraiment parlant. Il mourrait d'envie. Il ondula du bassin souplement avant de se décider à bouger plus rapidement que la beauté blanche, il pris appuie de par et d'autre de son corps pour se soulever assez dans le but de baisser lui meme son boxer devenu trop génant, de quelques habiles mouvements il l’expédiât plus loin et dévoila son membre plutot imposant et habillé de deux piercings argenté sur le tronc laissant apparaître 4 boules métallique au services de leur futur plaisir. Il fit claquer sa langue, laissant un cours instant briller le piercing caché sous celle ci et se redressa assis pour embrasser langoureusement Timothée et lui suçoter la lèvres inférieure.

_T'as un truc en trop je crois..

Il souriait front contre le sien alors que de ses doigts fin il crochetait le boxer de Timothée pour le tirer un peu et admirer ce qui se trouvait encore caché à l'intérieur . Il poussa le jeune homme à se mettre debout à nouveau, se mettant à quatre pattes, en lui laissant une magnifique vu sur son dos entièrement tatoué d'un loup féroce enragés semblant prendre vie sous ses mouvements , il avait attraper le boxer du plus jeune entre les dents et le lui baissait autant qu'il le pouvait avant de le laisser finir au sol et de lui lancer un regard de braise alors que sa langue langue passait sur son membre enfin dévoilé. Timothée ne pouvait pas être au courant, mes Bartholomew était plus que doué de sa bouche et il allait lui apprendre rapidement à quel point il était bourré de talents bien caché.

_Hm …

Un petit baiser sur le gland avant de l'attraper par la taille pour le ramener au lit avec lui et le couvrir de douces caresses buccales , du coup aux tétons qu'il suçota, à ses fins abdos, le haut de ses cuisses l’intérieure... ses bourses puis son membre, tout en le regardant comme un animal sauvage. Il esquissa un sourire en coin et lui pris le membre en main pour le masturber langoureusement tout en léchouillant son gland de cours instant avant de le prendre goulûment en bouche et d'entamer de somptueux va et vient, profond et agrémentés de caresse de sa langue et de sa bote secrète, le piercing de son frein, prodiguant des sensation unique et certainement nouvelle. Il adorait autant sucer que de se faire sucer et ne perdait aucune miette des soupires de son amant. Il se coinça une mèche rebelle derrière l'oreille et s'appliqua avec passion de longues et savoureuses minutes, jouant des rythmes, de la pression et des textures pour emmener Timothée toujours plus haut sur l'échelle du plaisir. Il était bienvenu, le temps des choses sérieuses.

J'espère que ça te va ^^"

Laisse moi... m'occuper de toi.

Est-ce que je me mettais souvent nu devant d'autres personnes ? Je lâchai un sourire en coin, pour toute réponse. Je voulais le taquiner un peu. Le nu ne me dérangeait pas, je pouvais poser pour l'art, pour que l'on reproduise mon corps...donc si je devais me dévêtir la semaine prochaine pour un cours, ça risquait d'être difficile de dissimuler les marques de Bartholomew pouvait me faire ce soir. Elles n'auraient sans doute pas disparues.

J'adorai sa façon de me parler, comme si, tout ce qu'on faisait, n'avait aucune importance pour les autres. C'était juste nous deux. Donc, s'il voulait me marquer, il le ferait. C'était clair. Je haussais doucement les épaules. En soi, cela ne me dérangeait pas. Juste qu'il fallait que je trouve une excuse... et que j'allais devoir inventer un faux amant pour ne pas risquer que le roux ne perde sa place... c'était sans doute ce que je redoutais le plus. Qu'il ait des problèmes à cause de moi.

Une fois dans le lit, nos corps se libérèrent. C'était comme si toute la frustration qu'il y avait entre nous sortait enfin. J'en avais la tête qui tournait. Je ne voulais absolument pas quitter ce corps chaud collé contre moi. Je voulais tout sentir, ressentir, découvrir de lui...Et je voulais qu'il me touche, partout...
Je posais mon regard rempli de désir sur celui de Barth. Décoiffé, avec cet air excité... il était des plus beaux. Encore plus que d'habitude... Jamais... jamais un homme ne m'avait fait cet effet là jusqu'à présent. J'avais un peu peur de ce qui m'arrivait...

Sans attendre je repris la place du dessus. Je me plaçais entre les cuisses du plus âgé, lui écartant davantage...

« J'ai tellement envie de te faire... plein de choses... »

Soufflai-je avant de me lécher les lèvres. Je glissais mes mains sur son ventre, remontant sur son torse, revenant sur sa cicatrice que j'effleurai avant de remonter mes doigts sur son tétons percé. Je saisis la boule de chair entre deux doigts, tirant légèrement dessus et guettant ses réactions. Mon autre main ne resta pas inactive et caressai ses cuisses, puis l'intérieur, faisant semblant d'effleurer son membre par dessus son sous-vêtement. Ses gémissements étaient si agréable à mon oreille. Je voulais en entendre plus. Et il me le donna... il ne se fit pas prier pour me réclamer. Je ne pus m'empêcher de sourire, attendris... aussi touché, que l'homme que je voulais depuis des semaines me dise clairement qu'il me voulait aussi.

« Tu me rends dingue... »

Je secouai doucement la tête.

« Vos désirs sont des ordres, monsieur le psychologue. »

Je n'allais vraiment pas me faire prier, mais Bartholomew réagit beaucoup plus rapidement que moi, me laissant un peu de court quand je découvris son sexe, percé.
Plein de surprise...
Je frémis quand il vint m'embrasser. Je le laissais me déshabiller, aimant que l'on s'occupe de moi. Surtout que le rouquin avait une technique bien à lui pour me retirer mon boxer. Je glissais ma main sur son dos, au plus loin que je pouvais avant de lâcher un gémissement quand je sentis sa bouche toucher mon sexe tendu.
Quand il m'allongea de nouveau sur le lit, m'embrassa sur tout le corps avant de revenir à mon membre, j'eus presque l'impression que j'allais m'évanouir de plaisir. Bartholomew était si doué. Je gémissais, une main sur le devant de ma bouche, essayant de me freiner un peu, mais c'était si dur... Les sensations de sa langue avec ce piercing sur mon sexe était tout nouveau.. et exquis. Je gémissais son prénom, réclamant toujours plus. J'en avais les cuisses qui tremblaient. Le corps tout entier qui se tordait de plaisir. Juste pour une fellation...
Il fallait vraiment que je me reprenne.. que j'agisse. J'avais toujours agis... mais là, mon corps se laissait juste submerger par le plaisir...
Pourquoi était-ce si intense ?
Pourquoi est-ce aussi fort ?

« Barth... Bartholomew... aaah... »

S'il continuait de la sorte, il allait me faire jouir juste avec sa bouche. Et je serai honteux de ne lui avoir procuré aucun plaisir.

« Attends.. laisse moi... m'occuper de toi. »

Soufflai-je avec difficulté.

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Bartholomew Herondale
Timothée Aylen

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Bartholomew n'était que satisfaction. Il obtenait enfin le corps tant désiré de Timothée, il pouvait le toucher, le goutter .. le savourer et ça comblait ses vilaines envies traînantes depuis des semaines, depuis qu'il avait posé les yeux sur cette beauté atypique, presque hybride entre féminité et masculinité , presque asexué ce qui avait ouvert la porte à bien des fantasme pour le roux qui se trouvait être une sacrée bête de luxure quand il n'y prenait pas garde . Toutes ses barrière ou presque cédaient à chacune de ses caresses, chacun de ses baisers sur la peau pâle de Timothée qu'il ne tarda pas le moins du monde à commencer de dévorer. Saisir un sexe chaud et tendu dans sa bouche, l'étirer, le presser, le gober et le sentir palpiter contre sa gorge, suinté de plaisir sur sa langue, le jeune comte aimait presque plus que l'acte en lui même... faire communion avec le corps de l'autre sans trop lui donner avec quelque chose de plus redoutable et d’implacable... Certes, le roux était pressé de le posséder , pressé de l'avoir et se faire capturer mais il ne voulait pas s'y prendre mal pour autant. Ils n'avaient pas de temps à perdre à réclamer, à se chercher mais pour ça, pour se rencontrer, s'apprivoiser ils pouvaient en prendre. Le jeune comte s'adonna à de langoureux mouvements de va et vient, y mettant tout son bon plaisir, toute ses envies, ses frustrations des dernières semaines... et surtout, tout son talent.. toute sa réputation... Parce que oui, Bartholomew était connu pour ses divines pipes et personne ô grand jamais ne s'en était plein, bien au contraire on le vantait et cela lui allait fort bien !

Si sa bouche se faisait des plus actives, ses mains et son corps n'étaient pas non plus en reste, caressant, ondulant, griffant .. Il offrait à son jeune amant un florilège de sensation afin de le conduire tout droit vers un plaisir sauvage et aussi incontrolable qu'un tsunami. Pourtant Bartholomew contrôlait tout, il jouait des rythmes pour faire redescendre la vague ou bien la faire remonter plus haut à son bon vouloir. C'était un jeu dans lequel il excellait et était passé maître depuis des lunes et des lunes. Timothée était une proie et Bartholomew un prédateur, il fallait que le plus jeune l'apprenne enfin, qu'il sache où il était tombé . Dans le lit d'un monstre inconstant, insaisissable, indomptable... qui ne se connaissait pas lui même.. Un vil tentateur qui pouvait fuir son œuvre à la moindre occasion... Mais pour l'heure, Bartholomew ne semblait pas vouloir fuir mais paraissait réellement, affamé. N'écoutant pas le moins du monde son amant du soir... Il se contenta de lui sourire en coin entre deux allé retour de ses lèvres et de léchouiller son gland avec amusement .

_t-t-t-t-t-...chhhhht....j'en ai pas encore finis avec toi...et je ne te donnerais rien. Tant que je ne serais pas satisfait... Il souffla sur le gland humide pour s'amuser de la sensation presque douloureuse mais surtout plaisante que cela procurerait à Timothée. Je serais tout à toi après.

Il ne laissa aucune échappatoire à la beauté blanche et recommença à l'embrasser du bout des lèvres pour mieux le reprendre en bouche. Il voulait qu'il vienne, il voulait le boire . Ses mains se firent plus chaudes, plus lourdes sur ses cuisses qu'il finit par soulever pour mieux avoir accès à ses fesses . Il les caressa , les griffa sans jamais ne cesser les mouvements avide et tempétueux de sa bouche. Puis il glissa un simple doigt entre, le caressant de haut en bas, de bas en haut, jouant doucement avec ses bourses encore pleines , les malaxant les soupesant et quand sa bouche se fit sauvage son doigt caressa la porte close du corps de Timothée, traçant sa rose en spiral, tapotant un peu comme pour demander la permission.. permission qu'il n'attendit pas vraiment d'avoir pour faire entrée le bout de son doigt aventureux. Juste le bout, pas plus , pas moins et il le bougea très doucement, contrastant avec la fougue de sa bouche... Il était près à s'écarter dès que le plaisir de Timothée se déciderait à déferler.

J'espère que ça te va ^^"

» Petite escapade privilégiée | PV Eibe
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