Rendez-vous galant [nate]

 Nate t’avait littéralement ordonné de lui organiser un rendez-vous romantique la dernière fois que vous vous êtes vus. C’est donc ce que tu fais depuis hier. Dans la journée, tu es allé chercher de quoi préparer un repas simple mais digne d’un rendez-vous entre amoureux. Avec les goûts de Nate, il vaut mieux ne rien prendre de trop compliqué. Tu n’as pas du tout envie qu’il sorte de chez toi en ayant des crampes à l’estomac parce qu’il n’a rien mangé. Eh oui… les enfants sont compliqués ! Ça te fait sourire de le comparer à un enfant, même si tu sais qu’il n’en est plus un. Il t’a même surpassé et de loin ! Lui, il est papa. Et toi… toi tu ne le seras probablement jamais si tu restes avec lui. Mais c’est une concession que tu es prêt à faire. Pour le moment en tout cas. Personne ne sait comment tu réfléchiras dans quelques mois, quelques années… On ne peut jamais dire à l’avance.
 
Une semaine s’est écoulée depuis qu’il t’a avoué clairement ses sentiments et qu’il a enfin accepté de sortir avec toi. En cachette, mais c’est toujours ça de pris. Tu l’as donc invité à venir chez toi ce jeudi soir. Apparemment, c’est votre jour de prédilection. Tu aurais apprécié l’inviter le week-end, mais tu ne veux en aucun cas l’empêcher d’aller voir son fils. C’est hors de question. Il y a des choses plus importantes que d’autres dans la vie !
 
Bien entendu, tu n’as pas respecté ses exigences en matière d’appels téléphoniques et de contacts par SMS. Tout simplement parce que tu travailles et que tu ne peux pas non plus relever la tête de tes leçons à heures fixes pour ne pas risquer des représailles. Il t’en fera sûrement baver ce soir pour ne pas avoir respecté ce qu’il te demandait de faire, mais tant pis. Ou tant mieux ? Tu ne sais pas encore. Tu verras bien comment il décidera de se comporter. Néanmoins, tu prenais quand même la peine de lui envoyer quelques sms dans la journée et de lui téléphoner au moins tous les deux jours. Après tout, s’il veut être discret, il vaudrait mieux que les gens ne captent pas que vous envoyez/recevez des messages au même moment. Tu lui as donc envoyé un SMS il y a deux jours pour l’inviter à venir manger ce jeudi soir vers 20 heures.
 
Après avoir passé une partie de ta journée à bosser pour les cours de l'année prochaine, tu as passé ton temps à préparer le repas et à ranger ta maison pour qu’elle soit présentable. Tu as tendance à t’étaler un peu trop et à te retrouver avec des feuilles qui traînent un petit peu partout ! Alors après un grand rangement, tu as continué de préparer le repas. Une fois le tout préparé et réservé pour le soir, tu es allé prendre une douche pour pouvoir être présentable devant Nate. Ce n’est pas tous les jours qu’il te demande un rendez-vous galant alors tu as intérêt à en profiter. Tu regrettes un peu de ne pas pouvoir vivre cette histoire au grand jour. Tu aurais aimé l’emmener au restaurant, puis au cinéma… Être chez toi ne te dérange pas du tout, loin de là. C’est juste que tu as peur que ça devienne répétitif et qu’il se lasse de toi et de votre relation un peu trop vite.
 
L’heure à laquelle Nate est supposé arriver approchant, tu quittes la douche, tout frais tout propre pour enfiler un jeans noir et moulant ainsi qu’une chemise blanche qui te va à ravir. C’est un rendez-vous alors tu tiens à être présentable ! Tes cheveux sont parfaitement coiffés, repoussés vers l’arrière et parfaitement rasés sur les côtés. Tu as même hésité à tout couper pour… faire plus normal. Après tout, Nate trouve ça bizarre comme coiffure. Alors si ça ne lui plait pas… Bien que non… Cette coiffure fait partie de ton identité et tu n’as pas envie d’en changer, même pour l’homme que tu aimes.
 
Une fois prêt, tu dresses la table dans la salle à manger/salon. Des belles assiettes, de beaux couverts et quelques bougies pour rendre l’atmosphère un peu plus chaleureuse. Une fois satisfait de ton travail, tu souris un peu, regardant ta montre. Il ne devrait plus tarder. Juste le temps de vérifier la température du mousseux que tu as mis au frais, d’ouvrir la bouteille de vin pour la laisser s’aérer…et fumer une clope pour te détendre un peu. Après tout, c’est votre première soirée en tant que vrai couple. Enfin c’est ce que tu t’imagines. Alors, comme il te reste quelques minutes, tu sors sur la terrasse face à la mer, te couvrant au passage d’un gilet gris anthracite. Tu allumes ta clope, t’installant dans un des fauteuils en admirant la mer. Tu entendras la sonnette s’il sonne et tu le verras arriver s’il préfère venir par l’arrière de la maison.
 

Installé dans un des fauteuils de ton salon de jardin, tu attends patiemment de voir arriver ou d'entendre arriver Nathaniel. Tu as tellement hâte de pouvoir profiter de sa présence. C'est tellement nouveau pour vous, même si vous vous êtes déjà vus chez toi quelques fois. Cette fois-ci, c'est totalement différent. Vous sortez ensemble. Est-ce que vous êtes un couple ? Tu ne sais pas tellement. Après tout, vous n'avez pas le droit de vous montrer ensemble devant les gens. A la fois pour préserver l'image de Nate, mais aussi pour que tu n'aies pas de problèmes avec le boulot. Tu sais très bien que si le directeur venait à apprendre que tu sors avec un élève, tu serais probablement viré sur le champ. Mais au final, ce point ne t'inquiète pas vraiment. Tu fais juste ce que Nate préfère. Et s'il préfère que vous restiez cachés pour le moment, qu'il en soit ainsi.

Au bout de quelques minutes à observer les étoiles et à fumer, tu entends la sonnette de la porte d'entrée. Tu écrases ta cigarette dans le cendrier avant de rentrer pour te rendre jusqu'à la porte. Tu l'ouvres alors pour découvrir Nate sur le pas de ta porte. Tu plantes ton regard dans le sien avant qu'un petit sourire ne vienne étirer tes lèvres. Il est tellement beau. Et qu'il ait des boutons ou non, tu t'en fout bien pas mal. D'ailleurs, tu ne les remarques même pas. Tu le laisses parler avant de t'exprimer à ton tour.

"Bien sûr que tu peux entrer. Et tu n'es pas en retard, ne t'inquiète pas."

Tu te rapproches alors de lui pour lui attraper délicatement la main droite avec ta main gauche. Tu l'attires vers toi, venant poser ta main droite sur sa joue, ton pouce venant errer sur son menton alors que tu te penches vers lui pour poser tes lèvres contre les siennes. Tu as l'impression que ça fait une éternité. Mais même si cela ne fait que quelques jours, c'est bien trop long pour toi ! Tu as besoin de faire des réserves. Du coup, ton pouce vient délicatement appuyer sur son menton pour lui faire légèrement ouvrir la bouche. Et tu laisses ta langue partir à la recherche de la sienne. Tu en profites quelques instants avant de rompre le baiser pour le regarder avec douceur.

"Viens."

Tu lui souris chaleureusement avant de l'entrainer à l'intérieur pour refermer la porte derrière vous. Tu l'entraines vers le salon et tu l'invites à s'asseoir. Tu lui demandes alors de t'attendre quelques instants pour te rendre dans la cuisine et aller chercher deux coupes et la bouteille de mousseux que tu ramènes pour les déposer sur la table basse. Tu en sers deux verres et tu te tournes ensuite vers Nate.

"Tu restes dormir ce soir ?"

Oui, tu ne veux pas qu'il boive s'il reprend sa voiture... mais tu aimerais surtout qu'il reste dormir chez toi maintenant que vous êtes ensemble. Il n'a plus à se cacher par rapport à toi. Qu'il se cache devant les autres personnes, tu peux le comprendre, mais pas devant toi. Tu veux partager ta nuit et ton lit avec l'homme que tu aimes. Celui avec qui tu veux vivre une véritable histoire. Tu finis par lui tendre une coupe de mousseux.


"J'ai préparé quelque chose de simple à manger, j'espère que ça te plaira. Dans le pire des cas on peut toujours commander quelque chose."

Tu sais qu'il a des goûts assez limités en matière de nourriture. Du coup, tu veux bien faire, mais tu ne sais pas forcément si tu fais bien. Mais ouais, dans le pire des cas, tu pourras toujours commander une pizza ou chinois ou... autre chose s'il le désire. Tu le regardes avec douceur et tu finis par sourire à nouveau tendrement.

"Tu es vraiment magnifique ce soir."

Pas en début de soirée… Ah parce que maintenant tu dois attendre une certaine heure avant de pouvoir embrasser monsieur ? Tu n’étais pas au courant de cette nouvelle règle qui te semble tout à fait bizarre. Tu te souviens d’une soirée, celle où vous avez couché ensemble pour la première fois, où Nathaniel n’avait pas besoin d’attendre une heure précise avant de te sauter dessus ou de vouloir descendre ta braguette. Toi qui croyais que les choses seraient plus simples si vous étiez officiellement ensemble, tu t’es visiblement trompé. Enfin, officiellement… Pour vous au moins. Parce que pour les autres, c’est encore un secret. Bien que Cédric doive être au courant étant donné que c’est le meilleur ami de Nate.
 
Cependant, tu ne fais aucun commentaire et tu entraînes ton jeune amant vers le salon afin de vous servir à boire et de pouvoir vous installer un peu plus confortablement. Tu en profites pour lui demander s’il compte rester dormir ou non. Et tu le vois alors se mettre à paniquer comme s’il n’avait jamais couché avec aucun homme avant ce soir. D’ailleurs, tu n’as même pas parlé de ça. Ce n’est pas comme si tu lui avais clairement demandé de coucher avec toi sur le tapis du salon. Tu te demandes alors pourquoi il stresse à ce point. Tu le vois se cacher derrière ses mains et tu souris légèrement avant d’essayer de le rassurer.
 
« Je demandais juste si tu comptais rester ce soir, ou si tu avais l’intention de reprendre la voiture. Pour l’alcool, tu vois… Mais on n’est pas obligés de faire quoi que ce soit. J’avoue que j’aimerais bien dormir avec toi en te serrant dans mes bras. Pour le reste… on n’est pas obligés de prévoir à l’avance, si ? Alors arrête de t’inquiéter… »
 
Tu souris et bois une petite gorgée de mousseux quand il t’expliquer qu’il doit manger correctement maintenant que son fils est là. C’est une bonne idée, en effet. Ce serait dommage que le petit Charlie n’apprenne pas à manger correctement juste parce que son père est difficile en nourriture. Pourtant, tu ne fais aucun commentaire à ce sujet. Nate est un adulte et sait très bien ce qu’il doit faire. Il n’a pas besoin de ton approbation. Cependant, tu profites de quelques moments de flottement pour lui faire un compliment…
 
Et tu hausses les sourcils quand il te répond que tu n’as pas besoin de dire ce que tu ne penses pas. Qu’est-ce qu’il raconte encore ? Un bouton ? Tu détails son visage avec un peu plus d’attention et tu finis par cibler le problème. En effet, il a un bouton sur le front. Et alors ? Tu le fixes, le regardant se détourner avant de s’excuser. Tu fronces les sourcils avant de doucement venir lui subtiliser sa coupe de champagne que tu viens reposer sur la table basse avec la tienne. Et, avec douceur, tu viens saisir le menton du jeune homme pour l’obliger à tourner la tête vers toi.
 
« Pourquoi tu t’excuses ? Tu crois que je t’aime uniquement pour ton physique ? C’est vrai que t’es canon… Et puis c’est pas un bouton qui va enlever ta beauté ! Mais surtout, il n’y a pas que ça qui m’intéresse chez toi, tu comprends ? Tu pourrais encore avoir plein de boutons sur le visage, je m’en ficherais. Ils finiront par partir de toute façon. Alors arrête de te mettre la pression comme ça. »
 
Tu le regardes avec une moue fâchée sur le visage avant de te pencher vers lui. Tu approches alors tes lèvres de son oreille et tu souris un peu avant de parler d’une voix suave.
 
« Ce n’est pas quelques boutons qui vont m’empêcher d’avoir envie de t’embrasser à pleine bouche et de te faire plein de vilaines choses. »
 
Tu ris doucement avant de venir déposer un chaste baiser dans son cou avant de te reculer. Tu te lèves alors, comme si tu n’avais rien dit, ou comme si tu avais simplement parlé du temps prévu demain. Et tu te diriges vers la cuisine ouverte pour aller mettre le plat à réchauffer dans le four. Il y en a pour quelques minutes tout au plus. Tu reviens alors vers Nate, t’installant à nouveau sur le canapé.
 
« Alors, en dehors de tes problèmes de post-adolescence, raconte-moi comment se porte Charlie. J’ai vraiment hâte de le rencontrer, tu sais ? »
 
Tu lui tires doucement la langue après avoir parlé de ses boutons, histoire de le taquiner un peu. Mais sérieusement, son bouton, tu t’en fiches complètement. Il est canon même avec ça.

Est-ce que tu quitterais Nate s’il devenait moche ? Déjà, tu ne vois pas comment on peut devenir moche du jour au lendemain. Certes, c’est son physique qui a attiré ton regard sur lui. Mais des mecs beaux, il y en a plein ici ! Il n’y avait pas que lui. Donc non, ce n’est pas ça qui a fait que tu es tombé amoureux de lui. Mais pour lui faire rentrer ça dans le crâne, c’est une tout autre histoire ! D’ailleurs, tu n’es pas sûr de vouloir essayer de le convaincre avec des mots. Il ne te reste plus qu’à le faire avec des gestes, de petites attentions au quotidien. Enfin… au quotidien, tu te comprends. C’est pas comme si vous viviez ensemble et que vous pouviez vivre votre histoire au grand jour.
 
Tu le taquines donc un peu pour le moment avant d’aller préparer quelques petites choses dans la cuisine pour finalement revenir à côté de ton amant. Tu le questionnes à propos de Charlie. Ce n’est pas simplement pour faire la discussion. Ca t’intéresse d’en savoir plus sur le petit. D’ailleurs, tu ne l’as pas encore rencontré. Est-ce que Nate a changé d’avis à ce propos ? Peut-être qu’il ne veut pas que tu voies Charlie. Peut-être craint-il que tu t’attaches à lui ? Parce que c’est ce qui risquerait d’arriver, c’est sûr. Avec ton cœur d’artichaut, tu risques de te faire avoir. Mais ça ne te dérange pas, toi. Mais Nate… tu n’en sais rien.
 
Tu hausses ensuite les sourcils quand tu l’entends te poser tout un tas de questions. Eh ben… il est intéressé, dites donc. Tu souris quand tu vois qu’il doit se faire la réflexion de se taire. Mais c’est normal qu’il se pose des questions aussi. Ou plutôt qu’il t’en pose en l’occurrence. Tu entreprends donc de lui répondre.
 
« Oh je ne m’ennuie pas trop. J’ai la mer juste devant chez moi, alors je passe les journées les plus ensoleillées sur la plage ou à faire du sport. Sinon je prépare mes cours. Sinon, en ce qui concerne Aeden, je ne l’ai pas vu depuis un moment. Il était au courant pour le fait que j’aimais un étudiant. Mais du coup, il ne sait pas qu’on est en couple. Et je n’ai pas l’intention de le crier sur tous les toits, rassure-toi. »
 
Tu sais qu’il a peur que des personnes mal intentionnées soient au courant. Mais ça ne risque pas de fuiter de ton côté puisque tu n’as personne à qui le dire. Tu as d’autre collègues, mais tu n’as pas avec eux une relation qui te permet de te confier. Et ça te convient comme ça. Tu es déçu de ne plus le voir, c’est un fait, mais tu ne peux pas l’y obliger non plus.
 
Tu regardes attentivement Nate quand tu vois qu’il a l’air inquiet. Ah… Donc il est bel et bien stressé. Finalement, ça ne t’étonne pas tant que ça. Il est comme ça, Nate. Tu l’écoutes donc se confier à toi sur ce qui le tracasse. Et tu te doutes que tu dois en être le sujet central. Tu l’écoutes parler jusqu’au bout, sans l’interrompre. Ca en fait des choses pour lesquelles il est inquiet. Tu fais une petite moue avant de te tourner davantage vers lui après avoir posé ta coupe sur la table basse.
 
« En ce qui concerne Cédric, je pense que tu te trompes. Même s’il est malade, ça ne vous empêche pas de faire des trucs ensemble, au contraire. Ce serait mieux de profiter au maximum. Enfin, c’est mon point de vue en tout cas… Et s’il y a des trucs qu’il ne peut plus faire, ce n’est pas ton seul ami. Il peut vous accompagner sans participer. C’est comme les gens qui vont dans les parcs d’attraction en groupe mais qui n’aime pas les sensations fortes. Ils attendent l’attraction suivante, c’est tout. »
 
Tu hausses vaguement les épaules. Tu comprends qu’il soit en quelque sorte inquiet pour Cédric, mais le mettre à l’écart à cause de sa maladie n’est pas une bonne chose.
 
« Et tu n’es ni lourd ni gamin. Arrête de toujours te rabaisser. C’est normal de s’inquiéter. Tu crois que je suis sûr de moi tout le temps ? Ca n’a quasiment jamais été le cas. »
 
Tu t’appuies un peu contre le dossier du canapé, posant ton bras dessus pour venir poser ta tête contre ta main sans quitter Nate du regard.
 
« D’ailleurs, ça me fait peur aussi de m’engager avec toi. Pas parce que je ne suis pas sûr de mes sentiments, loin de là. Mais justement parce que je sais que tu as peur et que je m’inquiète toujours de savoir si tu vas changer d’avis ou non. Je suis amoureux de toi. Un peu plus chaque jour. Mais je ne peux pas te pousser à venir vers moi plus facilement. Je sais que tu n’as pas toujours eu de chance en amour, mais… à part te promettre de faire de mon mieux pour te rendre heureux, je ne peux pas te supplier de me croire. Tu comprends ? »
 
Tu le fixes un instant avant de finalement te lever.
 
« Par contre, il faut que tu arrêtes de croire que je vais plus vouloir de toi, d’accord ? Parce que si tu me sors ça à chaque fois qu’on se voit… je vais vraiment croire que tu me prends pour un mec qui joue avec toi. Et c’est pas le cas. Tu sais, j’aimerais vraiment faire partie de ta vie. J’aimerais… rencontrer Charlie. Tu avais dit que tu me le présenterais, mais j’ai l’impression que tu as changé d’avis. Ca te fait peur aussi ? »
 
Pendant ce temps, tu marches jusqu’à un meuble situé dans l’entrée. Tu ouvres un tiroir pour récupérer un petit bout de métal, le prenant dans ta main avant de revenir vers Nate. Tu hésites une seconde et puis tu poses la clef sur la table basse avant de planter ton regard dans celui de ton amant.
 
« C’est la clef d’ici. Tu peux la prendre ou la laisser là. Je ne te demande pas d’emménager avec moi, mais je voudrais que tu te sentes ici comme chez toi. Que tu puisses venir quand tu veux. Que tu puisses venir si tu en as besoin, s’il y a un problème à l’appart ou autre… Tu peux aussi venir avec Charlie. Mais je répète. Tu n’es pas obligé. »
 
Tu le fixes sérieusement avant de sortir ton paquet de cigarettes de ta poche. Ok… C’était le truc stressant à faire de la soirée. C’est fait. La clef restera peut-être là, mais en tout cas, tu as fait un pas vers lui.
 
« Je reviens dans cinq minutes… Fais comme chez toi. »
 
Tu lui souris tendrement avant de sortir sur la terrasse, laissant la porte ouverte. Tu allumes ta clope. Il peut aussi te rejoindre. 

Tu es sorti depuis quelques secondes à peine que tu vois Nate te rejoindre sur la terrasse et te prendre la cigarette de la main pour la poser dans le cendrier qui se trouve non loin. Tu le laisses faire sans rien dire, sans protester, simplement en haussant très légèrement les sourcils. Alors comme ça, il est toujours d’accord de te présenter Charlie ? Étrangement, il ne pouvait pas te faire plus plaisir que ça. Tu sais que ce n’est pas ton fils et que ça ne le sera jamais vraiment. Mais c’est le fils de Nate. Et si tu comptes faire un bout de chemin avec lui, voire le chemin tout entier, alors le petit garçon en fera forcément partie aussi. Et tu ne veux pas l’exclure. Si tu veux Nate, tu dois prendre Charlie dans l’équation. Et ce n’est pas pour te déplaire. Si tu ne dois jamais avoir d’enfants parce que tu es en couple avec un homme alors… ça te fait plaisir de savoir que tu peux considérer celui de ton compagnon comme ton propre fils. Même si pour cela, tu ne dois le dire à personne pour ne pas t’attirer les foudres de Cameron ou de Nate.
 
Quand il te parle de ce qu’il faudra faire pour ne pas éveiller les soupçons en rendant visite à Cameron et Charlie, tu ne peux t’empêcher d’avoir une pointe au cœur. Certes, Nate est amoureux de toi et tu ne peux pas en être plus heureux. Mais tu sais que le chemin sera encore long avant que vous ne puissiez vivre normalement. Tu ne peux pas lui en vouloir, et ce n’est pas le cas. Tu sais très bien que sa situation familiale est assez compliquée et que son mariage annulé n’arrange en rien les choses. Mais quand même. Tu ne peux pas sauter de joie quand il dit que vous devez vous cacher pour une durée totalement inconnue.
 
Tu le vois montrer les clefs et t’annoncer qu’il accepte ta proposition. Tu souris doucement, heureux de l’entendre dire. Quand il vient déposer un baiser sur ta joie, tu passes ton bras libre dans son dos pour l’attirer tout contre toi et pouvoir profiter de sa présence. Il n’est pas du tout question de sexe ici. Bien sûr, tu le désires comme tu le désires à chaque instant de tes journées et de tes nuits. Mais là, tu veux simplement profiter de la chaleur de son corps auprès du tien. Vous êtes ensemble. Ce sera compliqué, mais vous êtes finalement ensemble… Si on t’avait dit que tu tomberais à nouveau amoureux d’un de tes élèves et que cette fois-ci, tu ferais tout pour faire partie de sa vie…
 
« Tu es le bienvenu ici. Tu ne squatteras jamais trop, tu le sais… Et en ce qui concerne Charlie, je ferai ce qu’il faut. A partir du moment où je pourrai le voir… j’arrêterai de fumer… »
 
Tu souris doucement à Nate pour le rassurer. Tu sais que son fils est la personne qui compte le plus à ses yeux et tu veux faire les choses bien. Tu veux qu’il n’ait aucune crainte à placer son fils dans tes bras. Tu le laisses se blottir contre toi et poser son front contre ton cou, le serrant un peu plus. Tu clignes un peu des yeux en l’écoutant parler.
 
« Nate… Tu n’as pas à faire attention à ce que tu dis. Si on sort ensemble… je veux que tu me dises tout ce que tu ressens. Même si on s’aime, on risquera toujours de faire de la peine à l’autre, mais… ce n’est pas grave. Tant qu’on fait tout pour arranger les choses, c’est tout ce qui compte. Je ne dis pas que des choses qui te font plaisir non plus, mais… c’est comme ça qu’on avancera, tu ne crois pas ? »
 
Tu viens doucement saisir son menton pour relever son visage vers le tien. Tu lui souris avec douceur avant de te pencher pour venir l’embrasser tendrement, sans rien chercher de plus. Tu veux qu’il sente qu’il peut se confier à toi, qu’il peut se reposer sur toi. Ton pouce caresse tendrement sa joue tandis que tu profites de ce délicat baiser l’espace de quelques secondes supplémentaires avant de finalement te reculer.
 
« Et je peux t’assurer que tu n’as plus rien à me prouver, d’accord ? Je t’aime comme tu es, avec tes qualités et tes défauts. J’aime tout de toi. Alors n’essaye pas de changer. Tu es parfait à mes yeux. »
 
Tu lui souris une nouvelle fois avant de déposer tes lèvres sur son front, le serrant dans tes bras. Puis, tu le regardes dans les yeux.
 
« On devrait rentrer et aller manger, tu ne crois pas ? Moi je meurs de faim en tout cas ! »

Tu fumes plus par habitude que parce que tu en as réellement besoin. Tu as commencé à fumer quand tu étais plus jeune et que tu faisais pas mal de bêtises. D’ailleurs, en y repensant, tu ne fumais pas que des cigarettes. Mais ce détail, tu n’es pas certain de vouloir en parler à Nate. Inutile qu’il pense qu’il est en train de sortir avec un ancien drogué. Parce que si fumer quelques joins fait de toi un drogué, alors la majorité des adolescents ou des jeunes étudiants le sont aussi ! Tu as fait quelques bêtises en étant jeune, mais c’est du passé. Et maintenant que tu veux vivre une histoire sérieuse avec un jeune papa… c’est pas comme si tu allais pouvoir recommencer.
 
« J’arrêterai définitivement, oui. Que je m’empoisonne tout seul, c’est une chose, mais que j’empoisonne ton fils en est une autre. Donc hors de question de fumer quand il est là. Et s’il n’aime pas l’odeur de la cigarette, ça ne fait une bonne raison d’arrêter aussi. Et puis tu sembles soucieux des rides que je pourrais attraper à cause de ça. J’ai pas envie que tu me plaques parce que je vieillis trop vite. »
 
Tu souris légèrement avant de tirer gentiment la langue à Nate. Tu le taquines. Tu sais que ce n’est pas bon pour la santé. Et même si tu fais du sport, ça ne compense pas tout. Alors si tu veux rester en bonne santé et garder un corps plus ou moins parfait pour satisfaire ton jeune amant… tu sais que tu dois passer par là. Même si tu es certain que ça ne sera pas facile quand même. Bon, il est sûr que tu ne promets pas de craquer de temps en temps sous le coup de l’énervement ou autre. Mais jamais quand le petit sera là.
 
Tu proposes ensuite à Nate de rentrer pour aller manger et il te tire littéralement jusqu’à l’intérieur. Ah, il semble avoir faim. C’est une bonne nouvelle ! Tu souris, heureux de voir son entrain, avant qu’il ne te demande de lui dire ses défauts. Là, tu es bien obligé de grimacer. Tu n’aimes pas du tout cet exercice. Tu aimes les gens pour ce qu’ils sont, peu importe leurs qualités ou leurs défauts. Mais tu peux aussi comprendre que Nate ait besoin d’entendre ce qui te plait un peu moins chez lui.
 
Tu l’invites donc à s’asseoir à table, mettant un peu de musique avant de t’appuyer contre le plan de travail de la cuisine pendant que le plat finit de cuir. Tu fais mines de réfléchir avant qu’il ne commence à te sortir ce qu’il juge être tes défauts. Ah oui, quand même… Tu fais une petite moue, sans pour autant être vexé.
 
« Ok… Donc je vais arrêter de fumer, mieux me raser… par contre pour la couette, je ne peux rien faire. Mais j’ai une chambre d’ami, si tu veux. »
 
Tu souris plus largement, le taquinant vraiment cette fois. Soit il se fait au fait que tu tires la couette vers toi, soit vous trouvez une solution, soit il peut toujours dormir dans la chambre d’ami. Mais tu doutes que ça lui plaise réellement. Tu reprends donc ta réflexion.
 
« Tu mets beaucoup trop de temps à la salle de bain. T’es pire qu’une fille sur ce point. Je sais que tu comptes beaucoup sur ton apparence, mais là… Heureusement que j’ai une seconde salle de bain sinon on serait à chaque fois en retard quand tu dors ici. Sinon… Tu manques de confiance en toi. Alors que tu as tout pour te faire confiance. Tu es beau, intelligent, drôle… Ah ! Et t’as les pieds froids. Une horreur. Mais je peux m’y faire. »
 
Tu souris tendrement avant de t’approcher du four pour en sortir le plat qui se trouve à l’intérieur. Tu viens donc le déposer à table, laissant un délicieux parfum s’envoler jusqu’à vos sinus. Tu lèves les yeux vers Nate.
 
« J’ai fait des lasagnes au saumon. Comme tu aimes le fish and chips j’ai supposé que tu aimais le poisson. Et tu avais dit pas de tomate… je savais pas si c’était aussi pour la sauce. Du coup… J’espère que ça te va quand même. Sinon on peut commander quelque chose qui te plait ! »
 
Tu t’installes à table en le regardant. C’est vraiment compliqué de cuisiner pour lui. Déjà quand tu as fini d’éliminer tous les légumes… Non, ce n’est vraiment pas simple.
 
« Ouais… tes goûts difficiles font aussi partie de tes défauts. Mais je t’aime malgré tout ça. »
 
Tu sers un peu de vin dans vos verres avant d’en prendre une gorgée. Bon, tu espères qu’il n’a rien contre le fait que tu boives de l’alcool de temps en temps parce que ça commencerait à faire beaucoup de choses à changer.
 
« Donc ta mère risque de ne pas apprécier que je me rase mal, hein ? Et pour mes cheveux… ça va poser problème ? »

Bien sûr que tu n’as aucunement l’intention de le faire dormir dans la chambre d’ami. Si tu fais venir ton petit-ami chez toi, ce n’est certainement pas pour que vous dormiez séparément. Vous n’êtes peut-être pas obligés de faire des folies de vos corps, mais tu veux au moins pouvoir le serrer dans tes bras pendant que vous dormez. Donc non, tu ne veux pas qu’il dorme ailleurs que dans ton lit et dans tes bras. Tu voulais juste le taquiner un petit peu. Et en voyant sa tête et surtout, en le voyant bégayer un peu comme ça, tu comprends que tu as réussi.
 
Mais tu n’as pas fini de te venger de ce qu’il t’a dit. Du coup, tu continues en lui disant ses défauts. Et là, il réagit davantage. Tu ne peux t’empêcher de sourire plus largement. Oui, il est beau et tu comprends qu’il prenne soin de sa peau, tout ça… mais parfois, tu te demandes comment c’est possible de mettre autant de temps dans la salle de bain. Tu savoures un peu sa petite moue boudeuse avant de finalement ouvrir la bouche.
 
« Même si tu as les pieds froids et que tu mets trois heures dans la salle de bain, tu as le droit de rester ici et de dormir avec moi. »
 
Tu lui souris amoureusement pour le rassurer avant de sortir le plat du four, t’inquiétant tout de même du fait qu’il puisse ne pas aimer. Heureusement, Nate te rassure tout de suite en t’assurant qu’il aime ça et que de toute façon, Cameron passe son temps, lorsqu’ils sont ensemble, à lui faire des choses qu’il n’aime pas. C’est une idée, ça.
 
« Je devrais faire la même chose qu’elle, en fait. Je suis beaucoup trop gentil ! »
 
Tu le laisses goûter avant de sourire en l’entendant dire que c’est bon. En fait, tu préfères l’entendre dire que ça lui plait plutôt que le voir faire la grimace parce qu’il n’aime pas ce que tu as préparé. Du coup, à moins de vouloir lui faire une petite blague une fois, tu n’as pas spécialement envie de préparer quelque chose en dehors de ses goûts.
 
Vous en revenez à parler du fait que sa mère n’appréciera pas ta barbe. Bon… Tu n’es pas sûr de pouvoir tout raser… Après tout, c’est ta marque de fabrique… Et faire ça pour une femme que tu n’es pas prêt de voir… et que tu ne verras de toute façon pas si souvent… Alors quand Nate te dit qu’elle n’aimera pas du tout tes cheveux, tu grimaces davantage.
 
« Et toi… tu préférerais que je me rase et… que je coupe mes cheveux ou… tu préfères que je reste comme je suis quitte à m’attirer les foudres de ta mère ? »
 
Tu le questionnes sérieusement. Est-ce que ton allure actuelle lui convient ou est-ce que lui aussi considère que tu fais négligé ? Tu attends sa réponse avant qu’il ne te demande comment va réagir ta mère vis-à-vis de votre relation. Tu clignes des yeux, n’ayant même pas pensé à ça. Tu n’as pas revu tes parents depuis que tu es arrivé ici…
 
« Ma mère… Je suis sûr qu’elle va t’adorer. Elle est écrivaine… donc il est possible qu’elle voie en toi un bon personnage pour un prochain roman. Elle voit toujours le meilleur chez les gens. En revanche… je ne lui ai pas encore dit que j’étais en couple… Enfin que je voyais quelqu’un, quoi. Mais comme il m’est déjà arrivé d’être attiré par des garçons de mon âge quand j’étais au lycée, mes parents savent que je peux aimer un homme… ça ne les dérange pas. »
 
Quant au fait que Nate ait un enfant si jeune… Tu souris un peu, reposant ta fourchette après avoir mangé quelques bouchées.
 
« Ma mère a toujours voulu des petits enfants. Heureusement mon frère lui a donné une petite-fille, mais… Comme il est probable que je n’ai jamais d’enfant, elle risque de… considérer ton fils comme son petit-fils si notre relation dure. Genre, te donner des cadeaux pour lui… ce genre de choses, tu vois ? »
 
Tu souris davantage en pensant à ça. Mais tu réalises aussi que ça pourrait gêner Nate. Du coup, tu viens lui prendre la main pour la caresser.
 
« Mais si ça te dérange… on n’est pas obligés de les voir tout de suite… Ni de préciser que tu as un enfant. Ils habitent en France alors… »
 
C’est pas comme si vous risquiez de les croiser au coin de la rue en allant faire les courses. Du coup, tant que tu n’annonces rien à tes parents, ils ne se douteront de rien. 

Tu sais très bien que ce n’est pas avec sa mère que tu sors. Mais tu sais aussi que ça sera plus compliqué si sa mère ne t’apprécie pas. Et si elle n’apprécie pas ton physique, il y a des chances pour qu’elle fasse moins d’efforts pour t’apprécier. C’est psychologique, c’est tout. Mais tu sais aussi que tous les gens ne sont pas comme ça. Toi par exemple, tu ne t’arrêtes pas à l’apparence des gens ou à leur attitude de façade. Parce que sinon, Nate aussi beau soit-il ne t’aurait jamais intéressé. C’est ce que tu as découvert en apprenant à le connaître qui t’a vraiment plu. Alors tu espères que sa mère fera l’effort de voir ce qu’il y a de bien en toi.
 
Par contre, tu es vraiment heureux qu’il te rappelle que c’est avec lui que tu sors et que donc c’est à lui que tu dois plaire. Tu ne peux pas t’empêcher de sourire, heureux de l’entendre dire ce genre de choses. C’est parfois étonnant dans la bouche de Nate, mais il réussit à dire des choses plus touchantes qu’il n’y paraitrait.
 
Tu ris un peu quand il se propose pour être le prochain héros d’un des romans de ta mère. Tiens, ne t’étonne même pas. Quelle générosité de sa part ! Tu hausses légèrement un sourcil et le regardes, un petit air moqueur clairement affiché sur le visage.
 
« Le méchant beau et charismatique qui a une mort cool… Hm. Tu n’as pas les chevilles qui enflent, non ? »
 
Tu te penches légèrement vers lui, comme pour lui avouer un secret. Et tu finis par avouer.
 
« Il va falloir faire des efforts sur le plan physique ou scolaire alors, Nate. Parce que les grands méchants sont généralement ultra musclés ou alors sont super intelligents. »
 
Tu souris tendrement.
 
« Pas que tu ne sois pas musclé ou bête, ne va pas déformer mes paroles. Juste… ça pourrait nous donner une excuse pour faire certaines activités physiques… »
 
Et sur ce, tu te redresses sans donner aucune information supplémentaire sur ce que tu sous-entends. Après tout, il n’est pas idiot. Il sait très bien que tu n’es pas en train de lui proposer de venir courir avec toi à l’aube ou le soir. Et puis c’est de sa faute de toute façon. C’est lui qui t’a clairement corrompu et mis tout un tas de vilaines idées en tête.
 
 Il en vient ensuite à te poser tout un tas de questions sur ta famille. Enfin, plus précisément sur ton frère et sur ta nièce. Tu souris légèrement et tu le regardes. Il a l’air à fond là-dessus, le jeune papa. Bientôt il va te faire la morale parce que tu ne vois pas assez ta filleule.
 
« Il s’appelle William et il fait le même métier que mon père, il est médecin. Alors non, ce n’est pas vraiment le même style que moi. Il a les cheveux noirs, coupés courts, avec quand même un petit bouc. Il porte des lunettes aussi. Et vestimentairement il s’habille comme le suggère son métier, pantalon à pinces et chemise. Pas comme moi. »
 
Tu souris avant de continuer.
 
« Donc oui, je suis tonton et parrain en fait. Et elle s’appelle Emilie. Elle a 4 ans maintenant je pense. Je lui envoie souvent des cadeaux, mais il faudrait que j’aille la voir plus souvent, oui… Si les femmes étaient autorisées, je pourrais les faire venir en vacances, mais… il va falloir que je me déplace. »
 
Bien entendu, tu n’avais aucunement l’intention de lui mettre la pression en parlant du fait de rencontrer ta famille.
 
« On a tout notre temps. On peut attendre plus longtemps encore. Quand tu seras prêt. On va déjà voir si tu me supportes assez de temps que pour qu’on se présente à nos familles. »
 
Tu souris, essayant de le détendre avant qu’il n’en vienne à parler de passer à l’appartement. Tu es un peu surpris par cette proposition. Mais pourquoi pas ? Tu hausses un peu les épaules, avalant quelques fourchettes de lasagnes avant de regarder Nate.
 
« Oui, ça peut être une bonne idée. J’ai appris que Cédric allait rester là pour travailler. Ca ne va pas te faire trop étrange que ton meilleur ami fasse partie du staff de l’école ? Mais en tout cas, je me doutais qu’il était au courant. C’est ton meilleur ami, c’est normal qu’il sache ce genre de choses. Alors oui, on pourra organiser quelque chose. Je pourrai apporter à manger si tu veux. »
 
Tu continues de manger calmement en te disant que cette relation commence à devenir de plus en plus sérieuse. Même si vous n’en êtes pas encore au point de présenter l’autre à votre famille… Au moins, il passe le cap de te présenter son meilleur ami plus en tant que professeur, mais en tant que petit-ami.
 
« D’ailleurs… Qu’est-ce qu’il en a pensé ? Parfois je captais ses regards, mais je n’ai jamais réussi à déchiffrer ce qu’il pensait de moi ou de notre relation. J’espère que s’il me prend pour un pervers, tu auras au moins avoué que c’est toi qui as lancé les hostilités dans ma cuisine. »
 
Tu souris largement pour le taquiner et voir sa réaction. Tu finis de manger, reposant tes couverts.

Il est vrai que le fait que les femmes ne soient pas acceptées ici est un vrai problème quand on a une famille ailleurs qu’on aimerait faire venir, ne serait-ce que pour les vacances. Tu adorerais voir ta filleule plus souvent. En plus, tu trouves que Saint-Adams est un endroit vraiment reposant. Et tu ne doutes pas du tout que Nate aimerait bien faire venir sa mère et ses petites sœurs. Après tout, c’est tout à fait normal. Mais tu ne penses vraiment pas que les choses vont évoluer dans ce sens. C’est ainsi depuis des années et des années… Les gens ont l’habitude de ne croiser que des hommes alors, qu’est-ce que ça pourrait bien donner si les femmes vener se mêler à tout ça ? Finalement, tu n’as vraiment pas de solution miracle.
 
Tu te penches un peu sur la table quand Nate sort son téléphone pour te montrer des photos de ses deux petites sœurs, dont l’une où il les tient dans ses bras. Tu souris, vraiment touché de le voir comme ça. Maintenant qu’il a un petit garçon, c’est encore plus touchant de le voir avec un enfant, mais… Même là avec ses sœurs, tu ne peux t’empêcher de le trouver attendrissant. Tu souris plus largement avant de venir planter son regard dans le sien.
 
« Tu as raison, elles sont aussi belles que leur grand frère ! Pour le caractère… je n’ose même pas imaginer ce que ça doit être pour ta mère si elles ont toutes les deux ton côté têtu. »
 
Tu souris encore avant de lui tirer la langue, signe que tu plaisantes bien entendu. Après tout, tu l’aimes bien, toi, son côté têtu. Tu n’as aucune raison de t’en plaindre ! Enfin un peu, des fois… Mais ça fait le charme de Nathaniel aussi… Vous finissez tous les deux de manger avant que tu ne l’entendes te proposer de passer à l’appartement pour, notamment, faire vraiment la rencontre de Cédric. Tu ne peux naturellement qu’accepter cette proposition.
 
En revanche, ce qu’il te dit par la suite ne te plait pas vraiment. Tu te lèves pour prendre les deux assiettes et aller les poser dans l’évier dans la cuisine. Tu reviens alors vers lui, venant te placer derrière lui pour poser tes mains sur ses épaules. Tu le masses tout doucement.
 
« Tu n’es pas nul… Ce n’est pas parce que Cédric a fini les cours que tu es nul comparé à lui. D’ailleurs vous n’avez pas le même caractère. Et tu as eu une année compliquée aussi… Il faut te laisser un peu de temps. Et comme je te l’ai déjà dit, je veux bien t’aider pour les cours. Je ne pourrai peut-être pas t’aider pour tout, mais… ce sera un bon début. »
 
Tu hausses les sourcils quand il te demande en quoi consiste la suite des événements. Tu souris plus largement et te penches pour venir l’embrasser sur la joue, tout près de son oreille. Sans te reculer, tu parles à voix basse.
 
« Ca peut se faire… L’idée d’avoir une excuse pour te caresser n’est vraiment pas mauvaise… En plus je dois avoir de l’huile de massage quelque part… »
 
Tu viens doucement saisir le menton de Nate pour le forcer à tourner légèrement la tête vers toi. Une fois cela fait, tu l’embrasses tendrement, sans aucune arrière-pensée. Tu veux juste le taquiner un peu. Mais tu peux très bien te passer de sexe. Tant que tu es avec lui, tu es heureux. Tu finis par le lâcher et attraper ton paque de cigarettes.
 
« Je vais en fumer une… histoire de profiter du peu de temps qu’il me reste avant de devoir arrêter. »
 
Tu lui fais un petit clin d’œil avant de regarder autour de toi.
 
« Si tu veux vraiment un massage, tu peux installer des oreillers sur le tapis du salon et t’installer dessus. Ou dans le lit, peu importe… Je serai là dans cinq minutes. Oh… et naturellement, il faut te mettre nu… Histoire que je te masse entièrement. »
 
Tu le regardes avec un petit sourire puis, redevenant plus sérieux, tu le regardes avec douceur.
 
« Et après ça, si tu en as envie, on pourrait aller prendre un bain tous les deux ? Je te promets que je resterai sage. »
 
Tu reviens l’embrasser chastement avant de t’éloigner vers la terrasse et aller t’allumer une cigarette. Il faudra que tu te trouves une autre occupation quand tu arrêteras. Hors de question de prendre du poids parce que tu arrêtes de fumer. Tu n’as pas de doute concernant les sentiments de Nat, mais tu sais aussi très bien quelle importance il attache au physique… Alors tu doutes que tes futurs éventuels petits bourrelets lui plaisent.

En fait, tu comprends assez facilement que Nate ne veuille pas de ton aide pour ses cours. Tu l’aurais pourtant aidé de ton mieux. Mais tu sais que ce qu’il dit est vrai. Si tu dois lui expliquer ce qu’il n’a pas compris en cours sur votre temps personnel, alors tu sais que ça risque de poser problème. A la fois parce que vous n’aurez plus forcément beaucoup de temps pour vous comporter comme un vrai couple, mais aussi et surtout parce que tu risques de te comporter un peu trop comme un professeur et lui comme un élève. Alors au final, à part vous faire perdre du temps à tous les deux et créer des tensions, ça risque de ne pas servir à grand-chose. Pour autant, tu gardes en tête que tu restes à son entière disposition si, de temps en temps, il a besoin que tu lui réexpliques quelque chose ou que tu lui donnes un petit coup de main ponctuel.
 
Tu finis par lui proposer un massage qu’il accepte sans grande surprise. Pour qu’il se prépare, tu lui laisses le temps d’une cigarette. Après tout, ce n’est pas comme s’il allait te présenter Charlie dès demain, donc tu peux retarder un peu ton arrêt de la cigarette. Tu sais que tu ne pourras pas faire ça indéfiniment et tu sais aussi que tu feras vraiment l’effort quand ce sera nécessaire ! Mais pour le moment, tu te sens encore assez libre pour fumer tranquille, assis sur l’un des transats de la terrasse, écoutant les vagues provenant de la mer.
 
Tu prends ton temps et tu finis par écraser ta cigarette dans le cendrier. Tu rentres et tu bois un peu de vin avant de prendre un chewing-gum. Après tout, il t’a quand même fait comprendre que l’odeur de la cigarette ne lui plaisait pas tant que ça. Du coup, tu attends un petit instant avant de monter à sa recherche étant donné qu’il n’est pas dans le salon. Et comme tu doutes qu’il veuille dormir dans la chambre d’ami, c’est sans aucune hésitation que tu te diriges vers ta propre chambre. Et en ouvrant la porte, tu souris largement en découvrant le spectacle sous tes yeux. Tu hausses un sourcil en l’entendant parler.
 
« Je sais me faire désirer, c’est tout. Et puis vu tout le temps que tu m’as fait attendre pour qu’on se mette ensemble… je peux bien te faire attendre un peu pour un massage. »
 
Tu souris à nouveau avant de t’approcher, la bouteille d’huile de massage à la main. Tu viens la poser sur la table de nuit avant de grimper sur le lit, mettant un genou sur le lit et te penchant vers lui pour venir lui voler un tendre baiser. Tu aurais envie de plus, mais tu as promis que tu resterais sage. Du coup, après avoir gentiment abusé de ses lèvres l’espace que quelques longues secondes, tu te redresses.
 
« J’adore t’embrasser quand tu es essoufflé… C’est très sexy. »
 
Tu lui fais un petit clin d’œil pour le taquiner avant de retirer toi aussi ton haut afin de te mettre à ton aise. Il n’y a pas de raison que tu sois le seul à pouvoir admirer l’autre torse nu. Tu fais le tour du lit pour grimper à nouveau dessus, mais cette fois-ci, tu attends que Nate soit bien allongé sur le ventre pour venir t’asseoir à califourchon juste sous ses fesses. Tu ne peux t’empêcher de sourire en constatant que c’est une position assez plaisante. A voir s’il est du même avis que toi.
 
Tu te penches pour attraper le flacon d’huile de massage dont tu retires le bouchon, puis tu fais doucement couler un peu d’huile dans le creux du dos de ton amant. Tu en fais un peu couler sur ta main aussi avant de poser le flacon pour venir frotter tes deux mains l’une contre l’autre pour faire chauffer un peu l’huile et rendre ainsi l’application et le massage plus agréables. Tu viens alors poser tes mains dans le dos de Nate pour commencer à le masser. Tu commences par étaler uniformément l’huile un peu partout dans son dos avant de réellement commencer le massage. Tu commences par ses épaules et ses omoplates avant de glisser doucement sur ses flancs pour remonter de chaque côté de sa colonne vertébrale. Puis tu recommences, encore et encore, t’arrêtant parfois là où tu sens des petits nœuds pour essayer de le détendre. Tu relèves les yeux vers le visage de Nate pour le regarder.
 
« Alors… ? C’est comment ? »
 
Tu as hâte d’avoir son avis sur ton massage. Tu sais que tu as les mains douces et que tu sais généralement bien utiliser tes mains, mais tu n’as jamais réellement massé quelqu’un comme ça donc… En dehors du fait de te masser toi-même pour effacer une douleur liée au sport…
 
« Tu as vraiment la peau douce… »
 
Elle est même parfaite. Tu souris à nouveau, continuant ton massage tout en le regardant avec douceur. Parfois tu descends un peu plus bas, mais tu ne peux de toute façon pas descendre énormément puisqu’il a gardé son pantalon.

Tu aimes vraiment toucher sa peau. Pas seulement lorsque vous faites l’amour ou quand tu veux le faire craquer, non. Là, alors que tu te contentes de le masser, tu apprécies cela tout autant. Tu aimes savoir que tu lui fais du bien aussi simplement, qu’il trouve ça agréable. Alors si c’est agréable pour tous les deux, tu ne vois vraiment pas pourquoi tu t’arrêterais. Tu souris doucement en entendant les petits gémissements qui quittent sa gorge. Tu es vraiment fier de toi de pouvoir lui tirer ce genre de petits sons simplement en le massant.
 
Quand il te dit qu’il risque de s’endormir, tu ne peux t’empêcher de laisser un petit rire quitter tes lèvres. Ça ne te dérangerait pas. Après tout, c’est déjà prévu qu’il dorme chez toi. Et comme vous êtes déjà dans ton lit, ce n’est pas vraiment un problème. Mais la question qu’il te pose ensuite te fait légèrement hausser les sourcils. Pourquoi tu as enlevé ton t-shirt ? Ca le dérange ? Tu fais une petite moue en le regardant tourner la tête pour te voir. Et la suite te fait légèrement sourire. Vous masser tous les deux en même temps ? Tu as beau réfléchir, tu ne vois pas vraiment comment c’est possible.
 
« Et comment tu ferais ça, au juste ? Je ne vois pas vraiment comment… Enfin pas pour un massage du dos en tout cas. »
 
Tu te penches légèrement sur lui pour venir l’embrasser chastement. Tout près de ses lèvres, tu souris et le regardes dans les yeux.
 
« Et j’ai enlevé mon t-shirt simplement pour être plus à l’aise. J’aurais pu me mettre en boxer, mais te connaissant, tu aurais cru que je voulais davantage qu’un simple massage. »
 
Tu viens l’embrasser tout doucement dans le cou, goûtant à sa peau avec plaisir. A être si proche que ça, ton torse vient doucement frôler son dos huilé. Ca ne te dérange absolument pas. Au contraire, tu aimes assez la sensation de son dos chaud et humide contre ta peau. Tu finis par te redresser et tu reprends ton massage l’air de rien. Tu continues un petit moment avant de le libérer, te retirant de sur lui. Tu te places à côté de lui et tu l’attires lentement vers toi pour l’embrasser avec douceur.
 
« Puisque tu l’as proposé si gentiment, je suis pas contre un petit massage. »
 
Ah ça… ce serait nouveau que tu serais contre le fait de sentir ses moins sur toi. Et puis c’est bien une occasion. Parce que vous ne vous êtes encore jamais massés comme ça. Caressés, oui. Mais ce n’est pas la même chose. En tout cas, tu n’as pas l’intention de lui sauter dessus comme une bête sauvage. Tu n’as pas envie qu’il pense que tu ne l’aimes que pour ça. Parce que c’est loin d’être le cas. Certes tu aimes faire l’amour avec lui, mais tu l’aimes pour ce qu’il est. S’il te privait de sexe pendant des semaines entières, tu es sûr que tu resterais, uniquement par amour.
 
Tu lui tends le flacon d’huile et tu te tournes pour qu’il soit face à ton dos. Tu penches un peu la tête sur la droite, puis sur la gauche, faisant légèrement craquer ta nuque avant de bouger un peu tes épaules, faisant bouger tes muscles sous ta peau.
 
« Et après si tu m’expliques comment m’y prendre, on pourra se masser en même temps… »

Tu ne peux t’empêcher de rire doucement quand tu vois sa réaction après lui avoir dit qu’il risquait de se faire des idées si tu t’étais davantage dévêtu que ce n’est déjà le cas. Décidément, tu aimes vraiment l’embêter. C’est réellement un passe-temps que tu aimes beaucoup. Tu n’as pas l’intention d’arrêter de si tôt. Et puis vous savez tous les deux que tu as raison. Il aurait clairement cru que tu voulais plus. Ce n’est pas le cas. Pas encore du moins. Mais tu dois bien avouer que tu adores le masser. A bien y réfléchir, il faudra que tu fasses ça plus souvent. Mais bon, ça n’arrivera que s’il passe plus de temps à la maison. Parce que si vous continuez à vous voir un jour par semaine et pas forcément chez toi, ça risque de compliquer un peu la tâche.
 
Après l’avoir massé, tu lui proposes de te masser à son tour. Après tout, il n’est pas le seul à mériter un bon massage ! Après tout ce qu’il t’a fait subir… Oui bien sûr ce n’était pas bien grave, mais tu lui as couru après pendant des mois alors tu as bien mérité un bon massage. Tu ne penses pas en demander trop. Alors tu te mets dos à lui et tu frissonnes en sentant ses mains douces et couvertes d’huile se poser dans ton dos. C’est vraiment agréable. Tu fermes les yeux pour te concentrer exclusivement sur ce qu’il est en train de te faire. Pas que ta chambre ne soit pas intéressante, mais tu la connais par cœur. Et tu trouves les mains de Nate bien plus intéressantes que la couleur de tes murs.
 
Soudain, tu sens ses mains venir s’égarer sur ton ventre. Tu ouvres les yeux pour regarder ses jolies mains se balader sur ton ventre. Il s’égare sur un terrain dangereux, là… En a-t-il seulement conscience ? Tu n’en es même pas sûr. Après tout, Nate agit plutôt en fonction de son instinct. Tu souris très légèrement, le laissant faire et profitant. Quand il arrête, tu fais une petite moue. Un petit rire t’échappe cependant quand il vient se laisser tomber en face de toi tel un éléphant. Alors vous allez vous masser en même temps, hein ? Tu hausses les sourcils en l’écoutant.
 
« Je ne suis pas chatouilleux, tu peux y aller. Et je ne pense pas que tu pourrais faire quelque chose qui ne me plait pas… »
 
Tu le laisses poser ses mains sur toi pour les sentir glisser jusqu’aux tiennes. Tu souris en l’écoutant alors que tes yeux s’enflamment d’une lueur de désir. Tu te penches vers lui, entrelaçant tes doigts avec les siens.
 
« Merci de me donner l’autorisation… Tu peux faire pareil… Mais avant je compte bien profiter de la précieuse information que tu m’as donnée ! »
 
Ton sourire se fait soudain plus large alors que tu lâches ses mains pour venir les poser sur ses côtes et te mettre à le chatouiller vigoureusement. Il pensait réellement que tu allais passer à côté d’une telle info ? C’est bien mal te connaître ! Tu savoures son rire alors que tu le maintiens pour qu’il ne puisse pas échapper à ton châtiment. Alors qu’il commence à avoir du mal à respirer comme il te l’a dit, tu l’attires contre toi. Tu lui fais passer ses jambes au-dessus des tiennes, le maintenant. Tu attends qu’il ait repris son souffle pour venir l’embrasser amoureusement. Tu aimes tellement l’embrasser…
 
« Maintenant on peut se masser… »
 
Tu souris tendrement contre ses lèvres avant de te reculer juste assez pour pouvoir caresser son corps. Tu reprends un peu d’huile sur tes mains et tu viens les poser sur ses épaules. Tu masses délicatement ses bras, revenant sur ses clavicules et sur ses pectoraux. Tu laisses délibérément tes pouces venir taquiner ses tétons, les pressant doucement, les faisant luire à cause de l’huile. Tu descends plus bas pour venir masser ou plutôt caresser son ventre. Tu frôles la barrière de son pantalon, grognant un peu en constatant qu’il porte encore ce tissu devenu vraiment gênant. Tu remontes pour jouer à nouveau avec ses tétons alors que tu te penches pour venir l’embrasser dans le cou, mordillant parfois très légèrement sa peau.
 
« Tu as de la chance de porter encore ce fichu pantalon… Sinon je t’aurais réellement pris au mot… et je t’aurais massé absolument partout… »
 
Tu souris contre sa peau avant de la lécher légèrement en remontant vers son oreille tandis que tu viens doucement pincer ses tétons entre tes pouces et tes index. Tu joues à cela quelques secondes avant de reprendre un massage plus normal.

Cruel est un bien grand mot par rapport à ce que tu lui fais. Quelques chatouilles, ce n’est pas bien grave. Et puis, bien sûr que tu allais profiter de son point faible ! Surtout qu’il s’agit d’un point faible plutôt positif. Tu ne peux pas réellement lui faire de mal en le chatouillant. Naturellement, tu n’utiliserais pas un point faible qui pourrait lui porter préjudice. Ce n’est pas du tout le but. Là, tu voulais juste l’embêter un peu. Et en voyant sa petite moue boudeuse que tu trouves si adorable, tu ne regrettes pas du tout d’être passé à l’action ! Si c’était à refaire, tu n’hésiterais pas une seule seconde.
 
Lorsque vous commencez à vous caresser, ou à vous masser, tu en profites pour venir taquiner ses tétons. Et quand tu vois ses réactions, tu ne peux t’empêcher de sentir la chaleur monter en toi. L’entendre gémir, le voir réagir comme ça, ça te met toujours dans tous tes états. Ton point faible à toi, c’est ça. Enfin… ton point faible, c’est Nate tout entier. Mais en l’occurrence, c’est vraiment le fait qu’il semble apprécier ce que tu es en train de lui faire.
 
Tu le laisses donc bouger un peu pour retirer son pantalon. Quelle bonne idée… Tu le regardes faire, ne voulant pas en perdre une seule miette. Tu le laisses venir se remettre entre tes jambes et, pour le coup, tu es obligé de relever la tête vers lui pour pouvoir le regarder dans les yeux. Presque automatiquement, tes mains viennent se poser à l’arrière de ses cuisses, juste sous son boxer. Boxer qui semble très précieux à ses yeux, d’après ce que tu comprends quand il te parle.
 
Tu t’apprêtes à lui parler quand il avance son genou pour venir le presser tout doucement contre ton entrejambe déjà bien gonflée. Oh… s’il te cherche, il ne pourra s’en prendre qu’à lui si tu finis entre ses cuisses…
 
« Je vais le retirer, ne t’inquiète pas… Mais si tu continues à me chercher comme ça, je vais devoir t’acheter plein de nouveaux boxer très chers juste parce que tu m’auras donné envie de les déchirer… »
 
Tu souris. Un sourire presque carnassier. En même temps, tu as vraiment envie de le dévorer tout cru avec ce qu’il est en train de te dire… Tu te décales à ton tour pour pouvoir toi aussi retirer ton pantalon que tu balances au pied du lit. Une fois en boxer, tu t’approches de Nate, venant glisser une main dans sa nuque pour venir l’embrasser avec un mélange d’amour et d’envie. Tu viens coller ton corps contre le sien, frissonnant un peu. Rompant le baiser, tu t’approches de son oreille de que tu viens mordiller tout doucement avant de la lécher de la pointe de la langue. Décidément, ce garçon te rend vraiment fou. Tu rêves de le coucher là et de lui faire l’amour, et en même temps, tu veux prendre ton temps. Tu aurais presque envie de faire en sorte qu’il te supplie de lui faire l’amour.
 
« Mais tu as raison, mieux vaut l’enlever pour ne pas le tâcher… »
 
Tu reviens l’embrasser tout doucement alors que tes mains viennent saisir son boxer pour le faire délicatement glisser le long de ses cuisses. Tu l’aides à l’enlever complètement juste avant de le faire doucement basculer, allongé sur le dos. Tu souris en le voyant complètement nu, couché sur ton lit. Tu restes à côté de lui, ne venant pas te placer entre ses jambes même si la bosse sous ton boxer prouve que tu en meurs d’envie. Tu récupères le flacon d’huile pour en verser un peu sur les cuisses du plus jeune.
 
Tu commences donc à masser ses jambes avec délicatesse, massant ses muscles, descendant jusqu’à ses pieds pour remonter jusqu’en haut de ses cuisses. Tu t’amuses à faire ce chemin à l’aller et au retour, encore et encore, avant de venir saisir son membre de ta main huileuse. Tu souris légèrement et te penches sur Nate pour venir l’embrasser et l’empêcher de protester si cette idée lui passait par la tête. Et alors que tu l’embrasses sensuellement, jouant indécemment avec sa langue, tu laisses tes doigts aller et venir sur son pieu de chair. Ton pouce vient de temps en temps taquiner son gland. Tu sens rapidement son membre grossir et durcir sous tes doigts. Tu romps le baiser pour souffler contre ses lèvres.
 
« On dirait que tu aimes vraiment mes massages… »