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Niché par-delà les montagnes qui décrivent la beauté de l’Angleterre, se terre un magnifique village nommé Saint-Adams par ses fondateurs du même nom, il y a de cela plusieurs siècles. L’endroit est le fleuron de la bourgeoisie et de la royauté du monde entier, surtout reconnu grâce à son pensionnat pour jeunes hommes, fondé il y a de cela quarante-et-un an par la richissime famille Adams. Il s’agit de l’établissement d’éducation le plus reconnu pour engendrer l’élite la mieux établie au monde. Les jeunes adultes des meilleures familles y apprennent tant gestion de leur patrimoine, que la bienséance ainsi que toute forme de savoirs. Particularité du village, la population est exclusivement masculine. Qui serez-vous ?... Un étudiant brillant et sérieux ou un membre de la jeunesse dorée profitant de l'argent de papa ? Un professeur bien sympathique ou au contraire sadique ? Ou peut-être, un simple villageois vivant de folles aventures ? Le choix est vaste, et il ne tient qu'à vous de franchir les grilles de ce pensionnat..more~
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 La maladresse pour seule compagne

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Une berceuse du fond des mers


Une douce soirée en perspective. L'air revigorant de ce début d'année, le soleil rayonnant et la chaleur de ses rayons qui offre à la Terre ses premiers jours de bonheur ... tout me fait l'effet d'un printemps précoce et tout me donne une nouvelle raison de sourire malgré ma solitude de plus en plus pesante. Malgré les mois qui filent, je ne me suis fait aucun ami. Ô j'ai bien rencontré des habitants du village, mais pas un n'a cherché à me connaître.

Je n'ai pourtant jamais quitté mon sourire. Je n'ai pourtant jamais cessé d'être heureux pour les autres et j'ai toujours eu l'oreille attentive pour ceux qui en éprouvaient le besoin. Alors qu'est-ce que je fais mal ? Je ne demande pourtant pas la lune, juste quelques discussions sans intérêt pour partager quelques moments provilégiés avec des personnes que j'apprécierais et qui m'apprécieraient en retour. Mais non. Je n'ai rien de tout ça.

- Allons Sasha, ne deviens pas amer.

Je pose une main sur celle qui me fait face dans le miroir et j'étire un sourire compatissant. Je suis de loin le seul capable de comprendre ma propre douleur, puisque mon passé est secret défense pour tous ceux qui s'arrêtent de près ou de loin dans ma vie. Je quitte finalement ce seul véritable ami que je possède et j'attrape mes clés pour quitter mon appartement. Dehors, l'air des dernières heures de l'après-midi se refroidit peu à peu.

Je quitte le pensionnat tant que le couvre-feu n'est pas passé, et je profite de ces permissions pour aller me balader dans le village à la recherche inconsciemment d'une bonne âme à rencontrer. Je rejoins le bois que je longe dans le plus grand silence, écoutant les derniers chants des oiseaux avant que les rapaces nocturnes ne prennent leurs places dans les grands arbres assombris. Et je monte, encore et encore, jusqu'au Belvédère.

Là, alors que les lumières de Saint Adams s'illuminent peu à peu pour éclairer l'obscurité, je prends plaisir à comparer les lampadères aux étoiles qui les dominent de toute leur splendeur. Le ciel clair devient un manteau sombre aux mille éclats et mon regard brille de ces merveilles qu'il abrite chaque nuit. Je m'avance un peu plus vers le bord pour mieux profiter du spectacle. Je suis curieux de voir jusqu'où mon regard peut voyager.

Au loin je crois voir le pensionnat se dessiner et je me penche encore davantage, comme si quelques centimètres supplémentaires pouvaient me permettre d'y voir plus clair à plusieurs kilomètres de là. C'est de la pure naïveté, bien sûr, et je ne réalise que trop tard qu'il s'agissait en fait d'une bien mauvaise idée. Je me sens vaguement basculer, mais l'instant est trop rapide pour que je puisse annuler mon erreur, et je chute.

Un cri court de surprise et de frayeur, puis mon corps semble se balancer dans le vide et je ne sais plus, pendant une fraction de seconde qui me sembler durer une éternité, où est le ciel et où est le sol. Je m'écrase à peine trois mètres en contrebas, sur une saillie rocheuse longeant la falaise. Je m'étale sur le dos, le souffle coupé, et je reste là un peu idiot pendant de longues, d'interminables secondes. Peut-être même des minutes ? Je l'ignore.

Il me faut un temps infini pour reprendre mes esprits et accepter la douleur dans ma cage thoracique. Et il me faut encore longtemps avant de comprendre que je suis seul et que je n'ai prévenu personne de mon absence ce soir. Personne ne sait où je suis. Personne ne me cherchera puisque je n'ai pas d'amis à Saint Adams. Alors, peu à peu, la frayeur furtive de la chute se change en peur terrible de mourir là, gelé pendant la nuit, seul.

- Eh oh ?

Ma voix, sans aucune conviction, entame une litanie emplie de mon propre désespoir. Mais qui ? Qui pourrait venir ici à cette heure ? Qui pourrait traîner dans les parages pile au moment où moi, idiot de mon état, je tombe de la rambarde ? Personne. Il n'y aura personne et mon téléphone a dû tomber dans ma chute parce que je ne le trouve nulle part. L'obscurité a pris sa place et je ne vois pas le sol sous moi, je n'y vois rien du tout.

- Oh non ... S'il vous plait, me laissez pas là ...

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Tu ne sais pas trop pourquoi, mais certains soirs, tu ressens le besoin intense d’aller dépenser de l’énergie. Tu as besoin d’épuiser ton corps, de le mettre à rude épreuve pour pouvoir mieux t’endormir le soir. Certains diraient que tu as quelque chose sur la conscience qui t’empêche de dormir, mais… au final, tu n’as aucune idée de ce que cela peut bien être. Qu’est-ce que tu pourrais avoir à te reprocher au juste ? Tu fais ton boulot correctement. Tes boulots, même. Quand tu endosses ton habit de pasteur, tu sais te montrer à l’écoute, tu es attentif aux besoins des autres, tu es capable de leur donner de bons conseils, de les soutenir, de leur venir en aide. Et quand tu dois enfiler ton uniforme de pompier, tu te donnes corps et âme. Parfois un peu trop au goût de ton chef d’équipe qui doit parfois te freiner dans ton élan de crainte que tu ne prennes trop de risques. Mais c’est comme ça que tu vis. Alors avoir quelque chose sur la conscience, non, vraiment pas… A moins que…
 
Tu ne veux pas penser à tout ça. Et le seul moyen de ne pas penser à tout ça, c’est d’aller faire du sport. Aller courir, dépenser de l’énergie, brûler des calories en trop. Assez rapidement, tu vas te changer pour enfiler un pantalon de course et un haut ainsi qu’un petit polaire que tu enlèveras très certainement après avoir couru un petit moment. Par acquis de conscience, tu prends quand même un pull que tu laisseras dans ta voiture au cas où. Parce que oui, tu vas prendre ta voiture pour aller t’installer au plus près de l’endroit où tu veux aller. Courir près du belvédère, c’est profiter aussi du paysage. Mais ce n’est pas tout près et à cette heure, tu préfères avoir un moyen de locomotion plus rapide que tes pieds.
 
Du coup, une fois que tu es habillé et que ton sac est prêt avec un pull, de quoi boire et de quoi manger, tu rejoins ta voiture pour prendre la direction du belvédère. Tu te gares en contrebas avant de sortir pour aller t’étirer près d’un rocher situé sur le bord de la route. Une fois tes muscles chauds, tu te mets à courir, empruntant un circuit que tu connais par cœur maintenant. Il s’éloigne du belvédère pour s’enfoncer dans la forêt pendant quelques kilomètres pour revenir avec comme point final le belvédère. Il te suffit ensuite de redescendre de quelques centaines de mètres pour retourner à ta voiture. Sauf si à ce moment-là, tu juges que tu as encore assez de force pour faire un deuxième tour. Mais tu ne t’avances pas encore. On ne sait jamais ce qu’il peut se passer.
 
Les premiers kilomètres que tu parcours se font sans embuches. Tu écoutes le bruit de la forêt alors que seule ta lampe frontale vient éclairer tes pas. Le ciel est dégagé, les étoiles pointent le bout de leur nez quand les arbres s’écartent assez pour te laisser les découvrir. Cependant, au bout d’un long moment, il te semble entendre quelque chose. Quelque chose que tu n’entends pas habituellement. Quelqu’un qui appelle. Mais quelqu’un qui appelle à l’aide. Tu fronces les sourcils en te demandant si tes sens ne te jouent pas des tours. Tu as eu une semaine assez compliquée alors peut-être que ça joue. Mais non. Plus tu t’approches du belvédère, plus tu entends ces appels. Du coup, pour en avoir le cœur net, tu accélères le rythme de ta course.
 
Bientôt tu arrives au belvédère, légèrement essoufflé. Tu regardes autour de toi pour voir si tu vois quelqu’un, mais… Tu ne vois personne. En même temps, il fait nuit à cette heure. Mais tu ne vois pas de voiture. Un autre appel te fais cligner des yeux et tu t’approches du vide avant de diriger ton regard et donc ta lampe vers le bas. C’est là que tu le vois. Un jeune homme allongé sur le sol. Tu comprends aussitôt qu’il est tombé. Tu t’agenouilles au sol pour pouvoir te pencher avec un peu plus de sécurité, finissant même allongé.
 
« Vous allez bien ?! Vous pouvez bouger ? »
 
Tu plisses les yeux pour mieux voir. Tu grognes un peu avant de te rappeler que tu as du matériel des pompiers dans ton coffre. Les appeler maintenant ne servira à rien. Enfin si, mais ils ne seront pas là tout de suite. Tu as reçu un message pour une intervention. Mais comme tu n’es pas de garde, tu n’as pas eu à te déplacer.
 
« Je vais revenir, d’accord ? Je vais jusqu’à ma voiture pour aller prendre de quoi venir vous chercher, ok ? Je reviens, ne vous inquiétez pas. »
 
Tu n’as pas envie de le laisser tout seul là, mais il faut que tu ailles rapidement récupérer le matériel qui se trouve dans ta voiture. Une trousse de premiers secours et surtout un baudrier et de quoi descendre en rappel. Pourquoi tu as ça dans ta voiture ? Vous vous êtes justement entrainés à ça entre collègues durant la semaine.
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J'ai peur. Une peur violente, viscérale, qui me bouffe les entrailles. De nature si enjoué, ce soir je n'ai pas l'énergie nécessaire pour rire. Je me retiens même de pleurer, parce que je vais mourir ici, tout seul. Le froid de février n'est pas tendre, il est mordant, mortel. Et la nuit tombée ne me laisse aucun répit. La peur au ventre, je tremble de froid alors que mes mains peu à peu, s'engourdissent. Mon portable. Il faut que je trouve mon portable.

- S'il vous plait !

Entre deux angoisses silencieuses, je tente un nouvel appel, avec cet espoir vain que quelqu'un entendre mes plaintes. Mais rien. Le temps passe et j'ai le sentiment que les degrés continuent de chuter à mesure que la lune s'élève dans le ciel. J'ignore combien de secondes, de minutes ou d'heures se sont écoulé quand des crissements dans les graviers captent mon attention. J'accentue mes appels, j'augmente le son de ma voix.

- Eh oh ! Y'a quelqu'un ? Au secours !

Et alors que mon regard d'ambre fixe le haut de la falaise, un violent faisceau m'aveugle et m'oblige à fermer les yeux. Il y a quelqu'un ! La voix résonne à mes oreilles comme une douce mélodie. Peut-être que j'ai perdu connaissance. Peut-être que je suis entré en hypothermie et que je ne me réveillerais jamais. Mais là, tout de suite, ce rayon lumieux est plus chaud et plus rassurant que n'importe quelle autre surprise inattendue.

Les mots semblent empruntés, comme lointains, et le faisceau s'éloigne finalement de moi en m'arrachant à tous mes rêves de survie. Revient alors la peur, la solitude et les engourdissements de mes membres toujours plus intenses, devenant presque douloureux. Oh bon sang j'ai des hallucinations. Un gémissement s'échappe d'entre mes lèvres avec un sanglot que je ne peux maîtriser. La peur me dévore, m'encercle, me fait sienne.

Et puis le rayon lumineux revient à moi et danse au-dessus de ma tête, tandis que je reste allongé sur le sol, immobilisé par le froid dans tout mon corps. Oh s'il vous plait, faites qu'il soit réel. Faites qu'il soit réel ... Le temps passe sans que je puisse contrôler quoi que ce soit. J'ai peur de mourir ici. Peur de mourir tout court. Je ne veux pas quitter ce monde, pas maintenant, pas si tôt. J'ai encore plein de rêves, plein d'objectifs à atteindre.

- Y'a quelqu'un ?

C'est une supplication, presque un murmure dans l'obscurité alors que doucement une chaleur m'englobe, celle de l'inconscience. Je me sens partir et c'est terriblement agréable de ne plus sentir le froid douloureux et d'avoir les membres comme remplis de coton. Pendant ce qui me semble une petite éternité, je me sens juste bien. Ce n'est finalement pas si terrible, d'être là, tout seul, perdu sur une dalle terreuse. Je n'ai plus peur.

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Comment est-ce qu’il a fait pour tomber là, au juste ? Ce n’est pas comme s’il n’y avait pas de panneau pour demander aux gens de faire attention, en plus ! Tu grognes un peu alors que tu cours rapidement dans la descente qui te ramène près de ta voiture. Tu sais que vous avez déjà dû intervenir plusieurs fois pour ce genre d’accident. Ce n’est généralement pas très grave et les gens ne se blessent pas fortement, mais… là il fait tout de même assez froid et après une chute, le jeune homme pourrait rapidement tomber en hypotermie. Il faut donc que tu fasses vraiment vite et que tu trouves de quoi le réchauffer.
 
Une fois près de ta voiture, tu récupères ta clef pour l’ouvrir et en sortir ton sac. Il contient des vêtements chauds qui te seront très utiles. Tu récupères ensuite les baudriers et les cordes qui se trouvent dans ton coffre. Sans perdre une minute de plus, tu reprends ta course dans le sens inverse. Tu remontes la côte pour revenir à ton point de départ. Le point le plus haut. Tu t’approches du bord et tu te penches légèrement.
 
« Vous m’entendez toujours ? »
 
Tu grimaces un peu en n’entendant aucune réponse. Il doit certainement avoir perdu connaissance à cause du choc de la chute ou bien du froid. Tu enfiles rapidement ton baudrier avant d’aller attacher la corde à deux poteaux, histoire que tu sois bien sécurisé. Tu vérifies que ça tienne bien avant de tout installer et de t’équiper entièrement. Sans plus attendre, tu descends en direction du jeune homme dans le but d’aller le rejoindre. Il ne te faut que quelques secondes pour l’atteindre. Heureusement le palier où il est tombé ne se situe pas très loin en contrebas. Par contre, la chute peut être violente quand même. Et puis ce sera sans doute plus compliqué pour le remonter avec toi.
 
Une fois que tes pieds touchent le palier, tu t’agenouilles immédiatement près du jeune homme pour voir comment il va. Comme tu le pensais, il a perdu connaissance. Tu prends le sac que tu as sur le dos pour en sortir une couverture de survie que tu viens placer sur lui pour qu’il n’ait pas trop froid. Tu viens doucement tapoter sa joue.
 
« Il faut que vous reveniez à vous ! Allez, on se réveille. »
 
Tu sors un pull de ton sac que tu viens rajouter sous la couverture de survie, au niveau du tronc du jeune homme pour espérer le réchauffer davantage. Avec douceur, tu viens écarter les cheveux de son visage. Et puis la chaleur de tes mains devrait aider à le réchauffer et à le réveiller aussi. S’il ne se réveille pas, tu vas vraiment galérer pour le remonter. Parce que s’il ne se réveille pas, il ne pourra pas enfiler son baudrier et se cramponner à toi pour la remontée. Bien entendu tu peux le faire toi-même, mais ça risque de te demander beaucoup d’énergie. Du coup, tu espères vraiment qu’il reprenne connaissance le plus rapidement possible.
 
En attendant, tu viens t’asseoir sur le sol et tu sors une minerve de la trousse de secours que tu avais pris avec toi. Tu viens délicatement la placer autour de son cou, histoire que sa tête soit soutenue si jamais il y a un traumatisme à ce niveau-là. Tu l’attires doucement vers toi pour que son dos repose en partie contre ton torse. Il faut vraiment que tu le réchauffes. En attendant qu’il reprenne connaissance, tu envoies un message à la caserne pour qu’ils viennent le plus rapidement possible avec une ambulance. Tu ne sais pas si ce sera vraiment nécessaire, mais il vaut mieux prendre trop de précautions que pas assez.
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Je cligne difficilement des yeux, cherchant à reprendre conscience. Il me faut quelques secondes pour me rendre compte où je suis. Et la première question que je me pose, c'est "qui est-il ?" parce que ce visage, ce regard, ces cheveux même avec l'obscurité, n'ont rien de banal et je me rappellerais si je les avais déjà vu auparavant. Alors je cherche dans ma mémoire, à quel moment j'ai rencontré cet homme qui me surplombe désormais.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Mais doucement les souvenirs affluent. La barrière, les étoiles, les lumières dans le village qui attirent mon regard et soudain ... plus rien. Une douleur naît peu à peu dans ma cage thoracique, rappelant à l'ordre le moindre de mes mouvements. J'essaie de me redresser, je grimace, pose une main sur mon poitrail comme pour maintenir mes organes à l'intérieur. Je suis tombé. Bon sang comment ai-je pu tomber de là-haut ? Et surtout ...

- Merci ... merci mille fois ... Comment est-ce que vous m'avez trouvé ?

J'ai froid, encore. Mais la chaleur se répand lentement sous le tissu bruyant qui m'englobe et je sais que je vais me sentir mieux dans peu de temps. Grâce à lui. Je pose sur son visage un regard empli de gratitude et je cherche déjà comment je pourrais le remercier. Je ne peux pas simplement me contenter de quelques mots, il faudra que je fasse quelque chose pour lui, parce qu'il vient probablement de me sauver la vie. J'étire un sourire timide.

- J'ai de la chance que vous soyez passé par-là ... J'ai encore été trop maladroit ...

Parler me réchauffe le corps et le coeur. C'est comme si les mots me permettaient une énergie nouvelle, comme s'ils m'insufflaient un nouveau souffle de vie. Je me redresse enfin pour m'asseoir et je tâche de ne pas montrer ma douleur. Je ne veux pas que l'homme s'inquiète davantage pour moi, je veux seulement me relever, quitter cet endroit et le laisser reprendre sa vie où elle en était avant que je l'interrompe malgré moi.

- Vous savez comment ... ?

J'interromps ma question en plei milieu tandis que mes yeux d'ambre se posent sur son baudrier. Oui, visiblement il sait comment nous allons pouvoir nous tirer de là. Je me lève complètement sur mes deux pieds et attrape la couverture qui glisse sur moi avant qu'elle ne touche le sol. Je la roule en boule contre moi pour la lui rendre et je tâche de rester immobile tandis que des étoiles dansent encore devant mes yeux. Courage, Sasha.

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Tu soupires doucement quand tu le vois reprendre petit à petit conscience. Il était temps ! Tu commençais sérieusement à t’inquiéter de son état. Et même si tu es capable d’apporter les premiers soins à quelqu’un qui est blessé, tu n’es pas non plus médecin ou infirmier. Tu aimerais vraiment par moments, mais tu n’as pas choisi cette carrière. Alors, quand tu le vois ouvrir les yeux, c’est un réel soulagement pour toi. Il ne semble d’abord pas avoir totalement conscience de l’endroit où il se trouve, ni de ce qui lui est arrivé, mais petit à petit, il semblerait que les informations lui reviennent en mémoire. C’est plutôt normal de ne pas se souvenir tout de suite de ce qui nous est arrivé. Surtout dans ce cas précis. Du coup, tu ne le brusques pas et tu attends que tous les souvenirs lui reviennent en mémoire pour qu’il ne panique pas trop.
 
Ses remerciements te touchent, mais te font aussi doucement sourire. Il ne peut pas savoir que c’est un peu ton devoir d’être intervenu. Tu te voyais mal le laisser tout seul dans le noir et dans le froid attendre que tes collègues soient disponibles pour venir le chercher. Non, tu étais obligé de descendre. Surtout qu’avec les températures chutant rapidement en cette période de l’année, tu n’avais pas vraiment le choix.
 
« Je vous ai entendu appeler à l’aide. J’étais en train de courir. Heureusement que vous n’avez pas perdu conscience plus tôt sinon je ne me serais jamais rendu compte que vous étiez là. »
 
C’est vrai que s’il n’avait pas crié, si tu ne l’avais pas entendu, tu n’aurais jamais pu le localiser. Alors, Dieu seul sait ce qui lui serait arrivé. Tu le laisses essayer de se redresser un peu, s’emmitouflant davantage dans la couverture de survie. Un autre petit sourire vient étirer tes lèvres quand tu le vois fixer ton baudrier juste après avoir voulu te demander comment vous alliez remonter. Tu le laisses se mettre debout et tu te relèves à ton tour pour rester à côté de lui au cas où il viendrait à vaciller. S’il tombe plus bas, ce sera plus dangereux encore.
 
« Je vais vous aider à enfiler le deuxième baudrier. Et puis on l’accrochera au mien. Vous grimperez sur mon dos et on remontra. Enfin on va essayer en tout cas. »
 
Tu souris pour essayer de dédramatiser un peu la situation. Tu n’as pas envie qu’il panique et qu’il refuse. Il n’y a que quelques mètres à remonter. Mais avec le poids de deux corps, ça ne risque pas d’être une partie de plaisir pour toi. Tu tiens donc à préciser.
 
« Je suis pompier alors je sais ce que je fais. Vous n’avez pas à vous inquiéter. Juste… faire ce que je vous dis. »
 
Tu te penches alors pour récupérer le deuxième baudrier. Tu le rapproches du sol près des pieds du jeune homme et tu attends qu’il les passe dans les trous prévus pour les jambes. Une fois que c’est fait, tu remontes le baudrier le long de ses jambes et celui jusqu’au son bassin où tu viens accrocher l’objet, le serrant juste assez pour que le jeune homme soit bien assuré quand vous commencerez la remontée. Tu récupères tes quelques affaires, les remettant dans ton sac à dos que tu viens mettre à l’avant de ton corps cette fois-ci.
 
« Bien. Vous voyez le mousqueton là ? Vous allez l’accrocher à mon baudrier, à l’arrière. Ainsi, vous serez accroché à moi et vous n’aurez aucun risque de tomber. Après ça, on commencera à monter. Il faudra accrocher vos bras autour de mon cou et vos jambes autour de ma taille, d’accord ? »
 
Tu le questionnes du regard pour voir si tout semble compris et tu lui tournes le dos pour qu’il puisse s’accrocher. En attendant, tu viens à nouveau passer la cordes dans les attaches de ton baudrier, te préparant à la remontée.
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Comme quoi appeler à l'aide, c'est parfois le seul moyen de s'en sortir vivant. J'étire un sourire timide. Le timing a été parfait entre son jogging et ma chute, j'ai vraiment eu beaucoup de chance et j'en suis conscient. Mais outre le fait qu'il ait pu me secourir à temps, il reste encore une étape à franchir et pas des moindres : remonter tous les deux, saints et saufs, jusqu'à la balustrade pour être enfin en sécurité. Et cette fois je m'efforcerais de ne pas retomber. Plus jamais je ne me pencherais si bêtement, même si c'est pour mieux observer les étoiles.

Nouveau challenge : enfiler un baudrier, chose que je n'ai encore jamais faite dans ma courte existence. Mais puisque mon sauveur est là et que le sien semble parfaitement ajusté sur son corps, je prends le pari qu'il sait ce qu'il fait et qu'il saura m'aiguiller pour passer le mien. J'acquiesce docilement et je reste immobile tandis qu'il me tend le matériel, l'attrapant entre mes mains tout en essayant de déchiffrer à vue le sens des différentes lanières. Sur lui ça semble d'une simplicité enfantine. Dans mes mains, c'est une toute autre histoire et j'ai peur de vite me ridiculiser.

Mais il l'a dit : il est pompier et il sait ce qu'il fait. Non seulement il va pouvoir me guider, mais en plus il aura probablement les capacités physiques pour me hisser avec lui jusqu'à la barrière de sécurité. Je n'ai qu'une hâte : retrouver la terre ferme, celle qui ne risque pas de m'emporter dans le néant à chaque nouveau pas que je fais. Les éboulements de graviers sous mes pieds n'ont rien de rassurants et si je m'efforce de ne pas les écouter, je ne peux m'empêcher de les entendre malgré moi. Alors j'enfile le matériel rapidement et me concentre sur lui.

- Compris.

J'obtempère aussitôt, accrochant mon mousqueton sur son baudrier avant de m'immobiliser derrière lui. Il me faut quelques longues secondes avant de me décider, l'idée de lui grimper sur le dos me semble tellement étrange et gênante que j'ai du mal à me concentrer sur ma tâche. Finalement je prends sur moi, il faudra bien que je bouge si je veux remonter entier jusque là-haut. Alors je fais ce qu'il me dit et m'accroche fermement à son corps comme à une ancre, en tâchant malgré tout de ne lui faire aucun mal. Rapidement, nos deux corps s'élèvent vers le haut et il me faut enfouir mon visage entre ses omoplates pour ne pas céder à la panique.

- C'est dans ces moments-là qu'il ne faut pas regarder en bas, je suppose ?

Je ferme les yeux tout en parlant dans son dos, tentant une pointe d'humour pour détendre l'atmosphère et peut-être aussi essayer de me calmer moi-même. Heureusement, mon pompier-sauveteur assure comme s'il avait fait ça toute sa vie et la remontée se fait sans encombre. Je culpabilise de peser sur lui et de lui avoir peut-être gâché la soirée, mais j'avoue être bien content qu'un pompier soit passé par là et pas un toxico ou un mec bizarre qui n'aurait rien pu faire d'autre que passer son chemin. Lorsque mes pieds sont enfin au sol, je reprends mon souffle comme si j'avais couru un marathon.

- Merci, vraiment ... Je suis désolé de vous avoir coupé dans votre jogging. Je m'appelle Sasha.

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Enfiler un baudrier n’est pas quelque chose de simple. Du moins pas si on ne l’a jamais fait. Il faut donc quelques notions d’escalade pour pouvoir y comprendre quelque chose dans les différentes lanières qui constituent cette sorte de ceinture qui est très utile dans ce genre de cas. Tu pourrais le remonter à la force des bras, ou simplement sans sécurité supplémentaire, mais ce serait vraiment dangereux pour vous deux. Et comme il semble être en état d’enfiler ce baudrier et surtout, par après, de se tenir à toi, tu ne vois pas pourquoi vous devriez prendre des risques inutiles. Une fois qu’il est attaché à toi, se présente un nouveau problème.
 
En effet, on dirait qu’il semble un petit peu réticent à l’idée de s’accrocher à toi. Bon… C’est vrai que vous ne vous connaissez pas du tout et que ça peut paraître gênant de s’accrocher ainsi à un parfait inconnu. Mais généralement tu n’as pas le temps de faire connaissance avec les gens que tu pars secourir. Certains n’étant même pas en état de parler. Du coup, tu tournes un peu la tête pour voir ce qu’il fait. Un petit sourire vient étirer tes lèvres quand tu le sens finalement passer ses bras autour de ton cou et ses jambes autour de toi. C’est la position koala. Enfin… c’est comme ça que tu l’appelles dans ta tête.
 
Une fois que tu as bien vérifié qu’il se tenait correctement à toi, tu entames la remontée. Ce n’est pas très compliqué si ce n’est que ça te demande pas mal d’efforts au niveau des bras, surtout avec un corps supplémentaire à remonter. Mais ce n’est pas ça qui va te faire peur ! Du coup, tu remontes petit à petit le long de la pente, un de tes pieds manquant deux fois de glisser, mais tu te reprends assez vite. Tu t’arrêtes et ris un peu en l’écoutant parler.
 
« C’est ça. Il ne faut surtout pas regarder en bas. »
 
Tu préfères éviter de le voir en train de paniquer dans ton dos. Certaines personnes peuvent avoir des réactions assez impressionnantes sous le coup du stress ou de la peur. Et sincèrement, tu n’as pas du tout envie de le voir se mettre à remuer dans tous les sens dans ton dos. Ca t’est déjà arrivé et ça rend la tâche encore plus compliquée. Alors tu préfères vraiment qu’il reste le nez niché contre toi. Au moins tu sais qu’il ne regarde pas aux alentours et surtout pas en bas.
 
Après de longues minutes d’efforts, tu finis par arriver sur la terre ferme. Tu soupires un peu et passes ta main entre vos corps pour défaire le mousqueton qui le tenait à toi. Tu te tournes alors vers lui et lui prends doucement le poignet pour l’entraîner à quelques mètres du précipice. Tu souris vaguement en le regardant.
 
« Ce serait dommage de retomber… »
 
Bon, c’est un peu ironique aussi, mais tu as le droit aussi de faire un peu d’humour. Tu l’écoutes parler et tu souris en tendant la main, attendant qu’il vienne la saisir.
 
« Enchanté Sasha. Moi c’est Zachariah. Pas de problème, je n’ai fait que mon travail… Et puis c’est bien mieux qu’un jogging même si je préférerais éviter de vous retrouver à nouveau dans ce genre de situation. Vous vous sentez comment ? Vous devriez voir un médecin ou aller à l’hôpital… »
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Une berceuse du fond des mers


La remontée est périlleuse mais surtout pour mon sauveur, qui doit non seulement tirer son propre poids mais aussi le mien jusqu'à la rambarde. Je me prends à espérer qu'il aura assez de force, mais surtout à prier pour que les liens qui nous relient ne lâchent pas. J'ai déjà vu nombre de films où les cordes lâchent pour offrir à la victime une mort assez atroce, et je n'ai pas envie de réitérer l'expérience de la chute qui m'a suffisamment secoué pour le restant de ma vie. Je me cramponne donc patiemment jusqu'à ce que nous atteignions le parking.

La température de l'air commence à se rafraîchir sérieusement autour de nous, amenant sur ma peau quelques frissons désagréables accentués par la sueur qui demeure à l'extérieur de mes pores comme pour me rappeler l'incident monumental du jour. Ca aurait pu très mal se terminer, j'en suis bien conscient, et j'ai eu une chance folle que cet homme passe par-là juste à ce moment-là, c'est certain. Je m'imagine encore avachi dans le précipice et je visualise aisément les gros titres "un étudiant meurt de froid après une chute au belvédère de Saint Adams" ... Je me frotte les bras avec vigueur.

Au moins nous sommes hors de danger, c'est le plus important pour l'instant. Zachariah s'autorise même un peu d'humour, auquel je réponds avec un sourire reconnaissant quoi que teinté d'une touche de gêne. Même si l'expérience lui a paru intéressante, à moi elle a été de trop pour une soirée lambda. Je n'étais pas vraiment sorti dans ma chambre dans l'optique de me mettre un shoot d'adrénaline en risquant ma vie dans une chute de ce genre. Je vérifie machinalement que je n'ai rien perdu en route -notamment mes membres et mes vêtements- et j'acquiesce en regardant de nouveau Zachariah.

- J'irais à l'infirmerie du pensionnat à la première heure demain matin, promis. Merci encore en tout cas. Je ne vais pas vous retarder plus longtemps, il se fait tard et je commence à avoir froid ...

Voilà ce que ça donne, quand une brise fraîche vient vous caresser la peau alors que vous étiez humide de sueur quelques minutes plus tôt. Je me demande d'ailleurs à quel procédé chimique ce phénomène peut être dû. Est-ce seulement l'humidité ou la sueur séchée tout particulièrement ? Je ne crois pas avoir aussi froid lorsque je sors d'une douche, pourtant. Voilà une bonne question à poser au prof' de biologie la prochaine fois que j'aurais le privilège d'entrer dans sa classe. parce qu'après ce genre d'accident, je m'estime chanceux de pouvoir encore retourner en salle de cours les prochains jours.

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La maladresse pour seule compagne


 
Après une telle chute, il te semble assez normal de t’inquiéter pour le jeune homme. Tu es pompier, mais tu n’es pas infirmier non plus. Tu ne peux que constater qu’il n’a pas de blessures graves au niveau physique. Il ne semble pas blessé… mais ça ne veut pas dire qu’il n’a rien de grave au niveau crânien. Et c’est pour ça que tu lui dis qu’il devrait peut-être aller à l’hôpital pour faire un check-up. Mais comme tu t’y attendais, il te dit simplement qu’il ira à l’infirmerie du pensionnat. Il est donc étudiant au pensionnat. Bon… Tu ne peux pas le forcer à se rendre à l’hôpital s’il n’en a pas envie. Tu hoches vaguement la tête.
 
« Bien, comme vous voudrez. Mais il est important de vous faire examiner. Surtout si vous avez mal à la tête d’ici demain matin… »
 
Tu ne voudrais pas qu’il prenne à la légère un mal de crâne. Ca pourrait être le signe d’une commotion cérébrale. Mais bon, tu lui laisses le soin d’aller voir un spécialiste s’il ressent un quelconque mal. Tu regardes autour de toi. Vous n’êtes pas tout près du pensionnat et tu n’as pas le cœur à le laisser rentrer à pied. Ce serait même inconscient dans son état.
 
« Je vais vous ramener, venez. »
 
Tu lui fais un petit signe de la main pour qu’il te suive. Après avoir récupéré tout son matériel, tu guides Sasha jusqu’à ta voiture. Tu le fais monter dedans avant de monter du côté conducteur. Tu jettes un œil dans sa direction pour voir si tout va bien, puis tu mets le contact avant de prendre la direction du pensionnat. Il ne te faut que quelques minutes pour y arriver. Tu te gares devant et tu coupes le moteur de la voiture.
 
« Voilà… Sérieusement, faites attention à vous. Parfois on croit que tout va bien parce qu’on ne ressent rien sur le moment, mais… les signes peuvent parfois tarder un peu avant de se faire ressentir. »
 
Tu lui souris gentiment avant de le laisser quitter la voiture. Tu ne redémarres pas tout de suite. Tu restes là le temps de le voir entrer à l’intérieur du bâtiment. Une fois que tu es certain qu’il est bien rentré, tu émets un petit soupir. Ce n’était pas comme ça que tu voyais ton petit jogging du soir. Mais tout le monde va bien alors tu n’as plus à t’inquiéter. Tu finis par redémarrer la voiture pour rentrer chez toi. Une bonne douche et une bonne soirée devant la télé pour te vider la tête te feront du bien…
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Je ne connais rien aux conséquences possibles après une chute de cette ampleur. Je n'ai aucune idée des précautions à prendre ni des premiers soins à apporter à un blessé. Et puis de toute façon, étant moi-même la victime je suppose que je ne me serais d'aucun secours s'il m'arrivait quoi que ce soit durant la nuit à venir. Mais je suppose que de simplement m'alarmer au moindre signe suspect de mon corps sera suffisant pour m'en sortir. Il suffit que je prévienne le surveillant de nuit pour qu'il garde un oeil bien ouvert au cas où j'aurais un problème.

Par chance, Zachariah demeure aimable jusqu'au bout, proposant même de me raccompagner. Je me remercie avec un sourire timide et je le suis sans broncher jusqu'à sa voiture. J'entre rapidement dans l’habitacle et le contact avec l'air chaud à l'intérieur m'arrache un frisson de bien-être. C'est agréable de ne plus avoir froid ou du moins, de ne plus être frigorifié. Je soupire et je laisse ma tête reposer en arrière, contre le siège, en attendant que la voiture démarre et m'emporte loin d'ici et de ma mésaventure. Je ferais plus attention la prochaine fois? Je ne sortirais plus tout seul.

Sur la route, mes paupières se font déjà lourdes. C'est que l'heure a avancé, pendant que je faisais l'idiot sur le flanc du Belvédère ... Je profite d'entendre les battements de mon coeur qui ont repris un rythme normal, pleinement conscient qu'être en vie, c'est franchement une super bonne nouvelle. Et j'entends à côté de moi la respiration de Zachariah mais aussi les changements de vitesses et la pression de ses pieds sur les pédales, comme si mes sens s'étaient mis en alerte pour anticiper un nouvel accident. L'adrénaline ne me quittera probablement pas avant quelques longs jours, mais ça ira.

Je descends de la voiture dans la pénombre qui entoure le pensionnat. Par chance je ne suis pas encore en retard pour le couvre-feu : les immenses grilles sombres de l'entrée sont encore ouvertes et les caméras de surveillance veillent sur le retour des étudiants qui ont comme moi pris quelques heures de répit dans les rues de Saint Adams. Je prends le temps de fermer le zip de ma veste et je me retourne vers Zachariah, portière encore ouverte. Je ne le remercierai jamais assez, j'en suis certain. Mais je trouverais bien un moyen de lui mieux montrer ma reconnaissance.

- Merci encore pour ce soir. Je ne sais pas ce qui se serait passé si vous n'étiez pas arrivé. Rentrez bien ...

Et après avoir claqué doucement la portière, je m'éloigne sur le parvis et rejoins les gravillons familiers de l'allée du pensionnat, crissant sous mes chaussures dans un bruissement agréable qui me rassure. Tout est fini, je m'en suis sorti et rien ne pourra plus m'arriver, maintenant. Grâce à cet homme je suis de nouveau en sécurité.

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