Niché par-delà les montagnes qui décrivent la beauté de l’Angleterre, se terre un magnifique village nommé Saint-Adams par ses fondateurs du même nom, il y a de cela plusieurs siècles. L’endroit est le fleuron de la bourgeoisie et de la royauté du monde entier, surtout reconnu grâce à son pensionnat pour jeunes hommes, fondé il y a de cela quarante-et-un an par la richissime famille Adams. Il s’agit de l’établissement d’éducation le plus reconnu pour engendrer l’élite la mieux établie au monde. Les jeunes adultes des meilleures familles y apprennent tant gestion de leur patrimoine, que la bienséance ainsi que toute forme de savoirs. Particularité du village, la population est exclusivement masculine. Qui serez-vous ?... Un étudiant brillant et sérieux ou un membre de la jeunesse dorée profitant de l'argent de papa ? Un professeur bien sympathique ou au contraire sadique ? Ou peut-être, un simple villageois vivant de folles aventures ? Le choix est vaste, et il ne tient qu'à vous de franchir les grilles de ce pensionnat..more~
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Evénements
Ego vero sic intellego, Patres conscripti, nos hoc tempore in provinciis decernendis perpetuae pacis habere oportere rationem. Nam quis hoc non sentit omnia alia esse nobis vacua ab omni periculo atque etiam suspicione belli ? Duplexque isdem diebus acciderat malum, quod et Theophilum insontem atrox interceperat casus, et Serenianus dignus exsecratione cunctorum, innoxius, modo non reclamante publico vigore, discessit.
FORUM SCHOOL CITY RPG YAOI NC-18
everything is falling apart
Les rumeurs du Vilage : Infos ou intox ?
Il était un petit navire, qui n'avait ja-ja-jamais navigué ohé ohésavez-vous plantez-les choux, ... vive les courgettes et les dromadaires1+1=2tous pour huns, huns pour attila
Tout en parlant, il mangeait tranquillement. Il ne pensait pas pouvoir être aussi posé avec un adulte... Enfin, discuter aussi calmement en tout cas. Certes, il ne parlait pas de son passé, donc c'était beaucoup moins périlleux, et encore moins de ce qui l'avait poussé à se mutiler le matin même. Mais sa crainte principale, c'était Nash. Comment le garder, comment faire de cette relation quelque chose de bien, et qu'est ce qu'il pouvait apporter au rouquin surtout. En tout cas, il lui donnait tout son petit coeur. C'était facile de voir en un seul regard que Zack était dingue de lui. Il évitait au bahut, mais il suffisait de voir les regard qu'il lui lancait quand ils n'étaient que tous les deux. Pas un regard de mec avide de cul, juste un mec...En admiration devant son petit ami. Nash était tout ce qu'il n'était pas, et ca, c'était quelque chose d'important, parce que Zack en apprenait tous les jours, et clairement, il rejoignait Donovan sur sa pensée. S'il avait trouvé quelqu'un comme lui... ca aurait été une relation clairement toxique, explosive et destructrice. L'un aurait surement voulu avoir le dessus sur l'autre sans y parvenir... Les tensions, les disputes. Alors que là, sans même le savoir, Nash calmait une rage bouillonnante en Zack et de manière instantané, il ne fallait pas grand chose.
Après, Zack savait qu'il y aurai des disputes, parce que tout ne se passait pas bien dans un couple. Mais Il esssaierait de faire son possible pour éviter ca. Il s'était engagé auprès de lui même à lui taire certaines choses même pour ne pas avoir de conflit... Mais il était évident que lorsque Zack se sentait au bord du gouffre, lorsqu'il avait un trop plein, il lui suffisait d'entendre la voix de Nash pour se recentrer, et relâcher la pression ne serait ce que quelques heures...Et puis bien évidemment, des fois ca ne fonctionnait pas, mais Nash n'était pas une formule magique à tous ses maux non plus :
-Je suis assez d'accord avec toi sur ce point.
Il laissa le chapeau de son burger, puis se pencha légèrement pour regarder la photo :
-Elle est jolie. Je l'imaginais comme ca...A quelques détails près
Il se mit à sourire. Elle était belle, elle semblait calme. Elle était souriante et solaire surtout. C'était le mot. Zack ne voulait pas casser le moral de son acolyte... Alors il n'en dit pas plus. Même si ca ne gênait pas Novan outre mesure, il préférait lui laisser le temps de s'exprimer par lui même sur ce sujet, s'il en avait envie bien évidemment. Pas de forcing, hors de question :
-Pourquoi pas j'suis partant pour un dessert. Je veux bien un truc au chocolat, ou une glace s'il y en a.
Il le regarda en détail... toujours un peu coupable de l'avoir frapper, mais il ne remet pas ca sur la table. Il enchaine malgré lui, voulant quand même discuter un peu :
-J'ai l'impression que ta nouvelle séance chez le psy t'as vraiment fait du bien. J'suis content pour toi. Ca change de notre première rencontre clairement. Ca ne se fait pas en une fois c'est sûr, mais en tout cas, tu sembles bien avancer.
Il parlait de la défunte avec facilité, sans trop trembler, ni sembler s'effondrer. C'était une belle avancée pour lui. Peut être même que cette blessure à vif finirait par cicatriser avec le temps et qu'il trouverait de nouveau l'amour. Il soupira avant de sourire à cette pensée :
-T'es quelqu'un de bien tu mérite d'être heureux...C'est sûr.
Malgré le tempérament de feu que lui avait décrit Donovan... lui voyait quelqu'un de doux, et d'attentionné, de profondément gentil et blessé par la vie aussi... Mais qui faisait tout pour s'en sortir.
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Jeu 22 Aoû - 17:20
Frappes, on cause après570 mots
Allen Taylor
Le voir complimenter ma rouquine me met du baume au coeur. Après allez savoir pourquoi. Je range mon téléphone sans jeter un oeil à la photo de mon côté. L’entrevue avec le jeune se passait plutôt bien, je ne tenais pas à tout gâcher en craquant après avoir croisé ce regard bleu. Même si ça allait, je ne me sentais pas encore capable pour cette étape, et je ne voulais pas qu’Allen en pâtisse. Il avait ses propres émotions à gérer, hors de question de lui mettre un trentenaire dépressif sur les bras. Et puis je devais savoir me gérer seul, donc pas de photo pour l’instant. Même si j’en mourrais d’envie, mais à partir du moment où je poserai mes yeux dessus, c’était fini. Je pouvais encore attendre d’être chez moi pour boire en marmonnant dans mon coin.
Une fois qu’il approuve mon idée de dessert, je fais signe au serveur pour qu’il vienne débarrasser. Contrairement à celui de l’autre fois, celui ci se tient tranquille et se contente de nous sourire et de demander si tout s’était bien passé. J’acquiesce et demande la carte des desserts, qu’il apporte assez rapidement je dois dire. Après quelques minutes, lorsqu’il passe près de nous je l’attrape au vol et lui demande une mousse au chocolat et une coupe de glace. Puis je regarde Allen avec un léger sourire moqueur. J’aimais bien prendre les gens au dépourvu et prendre les commandes. En vrai, j’avais du mal à me laisser guider, j’avais ce besoin de tout gérer qui me collait à la peau.
- On partagera.
Une fois de nouveau calé contre mon dossier je sors mon briquet pour jouer avec. Je prends mon mal en patience, je ne savais pas si l’endroit permettait aux fumeurs d’assouvir leur vices, et puis je voulais épargner Allen de la fumée.
- Je ne pensais pas que ça se verrait autant.
Je me traite aussitôt de menteur et pince les lèvres.
- Enfin je me rends compte que je parle d’elle avec un peu plus de facilité. J’ai le sentiment qu’une fois les choses déballée une première fois, ça passe ensuite...mieux. Même si la douleur est toujours là. Maintenant les souvenirs sont là constamment, je n’arrive plus à les enfouir, donc je dois me résoudre à les affronter.
Les desserts arrivent et je les disposent tous les deux au milieu de la table l’un à côté de l’autre. J’attrape ma cuillère et pioche en premier dans la mousse.
- Toi aussi Allen tu mérites d’être heureux. Et je vois bien que cette bulle avec Nash t’offre une parenthèse d’oxygènes dans tes soucis. Je suis réellement content pour vous, que ce soit pour toi ou Nash. D’ailleurs j’irai l’embêter avec ça.
J’esquisse un sourire et pioche cette fois dans la glace.
- Ne le lâche pas. Ca t’aidera surement à gérer tout le reste. Et si tu en ressens l’envie ou autre, n’hésite pas à lui confier ce que tu ressens. Même si tu as peur de l’encombrer avec tes histoires, ça ne sera jamais le cas. Combien de fois elle a dû me tirer les vers du nez parce que je garder tout pour moi. Ca fait du bien tu verras, n’ai pas peur de vider ton sac. Et ça lui fera plaisir que tu parles de toi, de ton passé. Il aura le sentiment d’en apprendre davantage sur toi. Et ça renforcera ce qu’il ressent, enfin c’est mon avis.
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Jeu 22 Aoû - 17:20
Et comment que ça se voyait. Ça s'entendait surtout, c'était visible à mille lieux...Donovan semblait beaucoup moins renfermé et fébrile, c'était surement un grand pas pour lui d'avoir été voir le psy et d'avoir enfin parler de sa défunte compagne. En tout cas, ça lui allait bien d'être comme ça et Zack était clairement content pour lui. De le voir évoluer, et passer au dessus de cette épreuve douloureuse. Certes, il ne pourrait pas tout oublier, mais au moins, il pourrait mieux vivre avec et s'ouvrir aux autres.
Lorsque le dessert arrive, Zack pioche directement dans la glace, qui n'était pas mal du tout d'ailleurs. Il écoutait Donovan et sourit à l'évocation de son petit ami... Ouais, il était vraiment heureux avec lui. Zack souriait rarement, mais dès que ca concernant Nash, il ne pouvait pas s'empêcher. Il se sentait changer, et c'était aussi agréable qu'effrayant. La présence du rouquin devenait peu à peu essentiel à son bien etre et Zack avait peur de devenir tout simplement dépendant de sa personne. Il avait toujours marcher seul, alors certes avoir un petit ami aussi compréhensif, c'était du pain béni, mais Zack savait d'avance que la suite serait compliqué.
-Il va être gêné le pauvre.
Connaissant Nash... Il serai au moins aussi rouge que ces cheveux. Zack ne comprenait toujours pas ce qui avait fait qu'il avait jeté son dévolu sur un mec aussi...Doux et sensible. Ça le tempérait, mais pour la suite... Il passa rapidement une main dans ses cheveux. Alors clairement, s'ouvrir un peu plus à Nash, oui, sur son passé, non, sur ce qu'il pouvait ressentir parfois, non plus. Zack était un concentré de violence en hibernation tempéré par la drogue et l'auto destruction. Pas question de faire part de tout ça à Nash. Bien qu'il devait surement se douter de quelque chose, mais il n'avait pas envie de jugement, et surtout, il n'avait pas envie de foutre en l'air leur relation pour avoir dit quelque chose qui aurait pu l'effrayer. Zack était mal à l'aise. Mentir à Nash n'était pas quelque chose qui l'enchantait, mais ca lui paraissait assez nécessaire sur certains points et avec un peu de chance, ca ne se saurait jamais. Le jeune homme re-goûta la glace, et préféra ne pas remettre en doute les dires de Donovan:
-Ouais je pense que tu as raison. Après il en sait déjà pas mal sur moi je pense que c'est suffisant pour le moment.
Zack avait tout un tas de craintes concernant Nash... et si un jour il le violentait ? Zack n'était pas dans cet optique là, mais mine de rien, il s'en était déjà pris plus d'une fois à Kris, alors qu'il l'aimait comme son frère. Heureusement ce mec était assez solide pour le tenir et supporter ses assauts... Mais Nash ? Si sa paranoïa prenait le dessus, et que finalement il lui faisait vivre un enfer ? c'était une possibilité aussi que Zack avait envisagé plus d'une fois. Au bout d'un moment il se connaissait assez pour savoir ce qui se tramait dans son propre esprit. Voir un psy ? Non... Pas du tout, pas maintenant, même si Kris l'encourageait, clairement c'était le cadet de ses soucis. Zack avait toujours été comme ca, et il n'était pas sûr que l'intervention d'un tiers y changerait quelque chose.
Une autre bouchée de glace, puis il posa sa cuillère avant de prendre la parole :
-Je n'ai pas trop de doute sur notre relation, je sais que ca va marcher. J'essaie de m'améliorer du mieux que je peux pour que ca fonctionne, alors ca ne devrait pas échouer.
Il disait ca surtout pour se convaincre lui même, mais dans ses plans, il y avait toujours un facteur déconnant, et en général, ce facteur, c'était lui même.
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Jeu 22 Aoû - 17:21
Frappes, on cause après1054 mots
Allen Taylor
Les paroles d’Allen sont sages. Il semble vraiment comprendre et investi dans leur relation. Ce qui me touche, ses sentiments sont sincères et il souhaite le meilleur pour le rouquin, ainsi que pour leur relation. Ce qui est normal, mais c’est tellement rare les personnes sincères dans une relation. Que se soit en amitié ou en amour. C’est de plus en plus compliqué de tomber sur les bonnes personnes. De trouver celle qui vous accepte comme vous êtes et vous aimes tel quel. C’est ce qui doit surement tourmenté le rose, que Nash prenne la fuite face à son caractère bien trempé, et sans doute à cause de ce qu’il y a derrière mais dont je n’ai pas connaissance. Au final il ne m’a parlé de son passé ou ce qui le rongeait. Encore moins ce qui l’a poussé à se mutiler. Je n’en suis pas déçu loin de là mais je me demande si j’ai fais quelque chose qui fait qu’il ne s’est pas senti à l’aise pour se confier. Ou tout simplement parce qu’on se connaît à peine. Cependant il avait quand même mit sur la table un sujet qui le tourmentait. Dans la finalité j’espérais avoir pu l’aider, un minimum. Qu’il ne rentre pas frustré, après j’ai conscience que parfois le simple fait d’écouter était suffisant mais j’avais du mal à ne faire que ça. Je me sentais obligé de devoir apporter un soutien avec un conseil ou autre. Mais parfois la personne qui se confie trouve la réponse à ses questions à faisant sortir ce qui le ronge. Est-ce le cas pour Allen ? Je ne sais pas, je voulais simplement qu’il se sente mieux qu’au début de notre matinée.
Sans rien ajouter je termine notre dessert. Je laisse un silence léger s’installer, il n’est pas gênant. Il est juste là pour laisser à la réflexion. Après une discussion lourde de sens et de mise à nu, c’était toujours bien de se recentrer sur ce qui avait été dit. Je fais de même pour moi, j’avais écouté Allen se confier sur son couple et pendant ce temps j’avais évité de penser au mien. Si je m’étais laissé à la divagation, je pense que je ne serais pas aussi calme que maintenant. J’avais tout enfoui pour me concentrer sur le jeune et faire en sorte de l’épauler de façon la plus objective possible. Mais maintenant je sentais que tout revenait petit à petit, quand il me parlait des sentiments forts qu’il avait pour lui, des craintes vis à vis de Nash, je revois tout ce que j’avais partagé. Et je voulais tout retrouver. Je voulais à nouveau aimer, mais pas une autre personne. Juste elle. Je ne m’imagine pas sans elle. Finalement est ce que j’y arriverai ? J’avais de plus en plus de doute.
Ca se trouve c’était la dernière fois qu’on se voyait, j’en étais triste bien sûr mais si Allen préférait que ça se passe ainsi, je respecterai son choix. J’espérais juste qu’il aille mieux et ne s’en prenne plus à lui même. Je savais que ce n’était pas son genre mais j’aurai aimé pouvoir...je sais pas, le prendre dans mes bras ? Je ne savais pas d’où me venait cet élan. Le prendrait il mal ou se sentirait il mal à l’aise ? Sans doute, donc je m’abstiens. Et puis qui sait ce que pensera son tuteur s’il l’apprenait. Et autre chose encore, notre ville suggère pas mal de choses, je ne voulais pas qu’il se méprenne sur mes intentions. Il était mignon certes mais disons que j’étais loin de ressentir ce genre de sentiments. Et il semblait bien plus serein qu’en début de journée alors je ne voulais pas tout foutre en l’air, tout ça parce que je voulais lui faire un câlin.
- Il faut juste y croire et vivre les choses dans le moment présent.
Je lui adresse un léger sourire puis me lève. On avait terminé à deux nos desserts et j’allais pour régler l’addition. Une fois debout je m’étire pour dérouiller ma vieille carcasse. Je pose ensuite une main sur l’épaule d’Allen et serre un peu dans un geste de soutien puis je m’en vais vers la caisse. Je règle le tout et laisse un pourboire pour le service. Je ne pense pas à grand chose, à vrai dire je tente de me remémorer le trajet pour rentrer chez Allen. Je suis un peu dans le brouillard, entre réflexion et mode veille. Parler ainsi à coeur ouvert m’avait demandé un certain effort que je n’avais pas réalisé, c’était seulement maintenant lorsque la coup de fatigue me tombait dessus, que je m’en rendais compte.
- Allez viens je te ramène, pas question que tu rentres en bus.
On prend le chemin de la sortie puis vers le véhicule. Je ne pouvais juste pas le laisser comme ça rentrer tout seul, ça c’était moi. J’aimais prendre soin des autres, du moins de mes proches. On s’installe tous les deux puis je regarde autour pour décider de quelle direction prendre. Une fois en route je pousse un long soupire et me cale dans mon siège.
- Je suis content de cette journée, que tu sois venu et que tu m’ais fais confiance. Je suis désolé si je me suis montré trop intrusif où si je n’ai pas répondu à toutes tes attentes concernant la boxe. J’espère cependant que tu continueras et que tu trouveras la méthode qui te fera du bien.
J’ai un élan de satisfaction en réalisant que je suis sur la bonne route, sortant de la ville. Je me détends davantage et met l'autoradio en route pour un léger fond sonore.
- Tu peux toujours me contacter si jamais ça ne va pas. Passes au garage si l’envie te dit.
Soudain je suis à deux doigts de lui dire qu’il fait parti d’une des raisons qui m’ont poussé à aller voir ce psy et continuer la thérapie. Or je ne sais pas du tout comment il le prendrai, je ne voulais pas qu’il se sente coupable ou autre. Donc je me retiens au dernier moment. Il n’avait pas besoin d’une charge émotionnelle en plus.
- Je te souhaite le meilleur avec Nash. Que vous voyez heureux, c’est le plus important.
Etais je jaloux ? Sans doute, mais encore une fois, c’est à garder pour sois.
- Je suis content de t’avoir rencontré Allen.
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Jeu 22 Aoû - 17:21
Zack y croyait dur comme fer pour Nash... Mais il lui arrivait forcément parfois de douter de lui même et de ses capacités à rendre Nash heureux... Mais lui l'était en tout cas. Pour le moment, rien n'avait dérapé. Pas de mots plus haut que l'autre, rien de tout ça, mais comme dans tous les couples, il arriverait des fois où ils s'engueuleraient, et Zack ne savait pas tellement comment il allait gérer ce genre de chose... Il avait encore le temps de toute façon.
-Ouais allons y je t'avoue que je commence à fatiguer un peu.
Il le laissa payer, et se leva pour se rendre à la voiture avec son acolyte. Il se posa et s'attacha tranquillement, le laissant prendre la route. Il était dans ses pensées jusqu'à ce que Donovan prenne de nouveau la parole. Il le laissa parler sans répondre tout d'abord, puis se décida enfin à ouvrir la bouche finalement. Il passa une main dans ses cheveux roses avant de soupirer :
-Non, t'excuses pas, c'était vraiment parfait, c'était cool et j'en avais surement besoin, t'as géré. Et encore désolé pour...ca
Il tapota sa propre joue pour faire allusion au coup de poing qu'il lui avait donné. Sa joue était légèrement violacée d'ailleurs. Il ne savait pas d'ou il tenait sa force avec son corps de crevette, mais en tout cas, il ne l'avait pas râté.
-Je suis d'avis qu'on remette ca, ca m'a plu tout de même et forcément, je pense que je vais te rappeler assez vite ou venir au garage directement.
Il lui adressa un petit sourire avant de regarder la route de nouveau. Lui aussi était content de l'avoir rencontré. Zack semblait s'entourer de personnes vraiment attentionnées envers lui. Il remarquait surtout qu'il le leur rendait mal, mais il allait s'améliorer, il le fallait. Pas question de blesser les personnes qu'il aimait :
-Moi aussi j'suis content de t'avoir rencontré... Est ce que... Juste si tu vois Nash...Tu peux éviter de lui dire pour ce que j'ai fait ?
Il faisait notamment allusion à son ventre mutilé. Déjà il était à peu près sûr qu'il aurait des cicatrices, donc forcément, Nash allait finir par les voir tout comme la cicatrice qu'il avait sur l'épaule à cause de la balle qu'il l'avait traversé, et franchement, il n'avait pas hâte de voir sa réaction. Est ce qu'il allait gueuler ? Lui en vouloir ? Être triste ? Si Zack dédramatisait la situation ca pouvait passer.
-J'ai pas envie qu'il se fasse des films...Ou j'sais pas quoi je...C'était vraiment n'importe quoi de faire ca, et j'étais tellement perdu j'en ai eu besoin, c'est quand j'ai vu tout le sang que je me suis rendu compte et j'ai regretté. Mais...Ca m'a fait du bien de le faire et...
Il se stoppa...Le temps sembla s'écouler tellement lentement à cet instant. Il s'était senti le besoin de se justifier, parce qu'il ne pouvait pas s'empêcher de se sentir juger, sur ce qu'il avait fait et sur son état mental en général, qui n'était pas au beau fixe... Mais surtout ce qui le stoppa fut la larme qui roula sur sa joue... Il se rendit compte qu'il avait le regard humide, que son coeur s'emballait. Qu'il paniquait même peut être à l'idée que Nash voit ca. C'était ca aussi être en couple, et il faudrai qu'il assume le moment venu. Il savait que Donovan ne lui dirait rien, parce qu'il avait confiance en lui. En tout cas il essayait, mais de peur que ca lui échappe dans une conversation.
Il ferma les yeux quelques instants, et passa une main sur son visage pour essuyer rapidement ses larmes :
-Désolé...Je m'emporte un peu j'sais pas... J'me sens fébrile je... J'suis crevé.
Il soupira longuement, et ferma les yeux. Il avait besoin de se reposer, de se glisser au fond de son lit et de profiter de la chaleur de la couette :
-... Je pense que je vais rentrer, et voir s'il veut bien passer chez moi. J'ai bien envie qu'il soit avec moi.
C'était égoïste... Parce qu'il le voulait pour lui, et pour éponger son trop pleins d'émotions. Pas en le soulant de parole sans queue ni tête bien évidemment, mais juste pour profiter de sa présence. Mais tout d'abord, il fallait qu'il fasse le grand ménage dans sa chambre, parce que ca n'était pas beau à voir.
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Jeu 22 Aoû - 17:21
Frappes, on cause après792 mots
Allen Taylor
Une vague de soulagement m’envahit et je sens mon corps se détendre. Je ne pensais pas que le ressenti du jeune à ce qu’on avait fait me tenait autant à coeur. Ce n’était pas dans mes habitudes de faire attention à ce que les gens pensent. Sans doute parce que je me sens responsable de ce que je lui propose ou de ce que je lui dis. Je ne voudrais pas que mes paroles aggravent sa situation. Alors oui je suis rassuré que ce que nous avons fait lui a plu et a pu l’aider, même un peu. Être utile à quelque me faisait me sentir un peu moins seul.
Je secoue un peu la tête lorsqu’il fait allusion à son coup sur ma mâchoire, je ne voulais pas qu’il culpabilise pour ça. Et surtout qu’il garde en tête que je ne lui en veux pas.
- Ca sera avec plaisir Allen. N’hésite pas si tu as besoin de quelque chose. Même si c’est trois fois rien, je serai content de pouvoir t’aider. J’espère cependant que je ne te créerai pas d’ennuis avec ton tuteur.
Je ne savais rien de ce Kris, même si ce prénom me disait quelque chose.Un diminutif probablement. Je n’avais pas osé en demander plus sur lui à Allen, je voulais avant tout le laisser parler de ce qu’il voulait. Et mentionner le tuteur aurait pu faire l’effet inverse, si celui-ci avait un rapport avec le passé d’Allen qui le faisait souffrir, autant éviter le sujet pour le moment. J’évite de me faire un jugement trop hâtif, je ne suis pas de ce genre. J’attends de voir pour me faire une idée, et encore, parfois les apparences sont trompeuses. Et étant un inconnu pour Allen, je ne me permettrai pas de conseiller son tuteur sur quoique se soit. Je serai le dernier des cons à agir ainsi.
- Lui dire quoi ?
Un léger sourire étire mes lèvres et je jette un rapide coup d’oeil à Allen. De cette phrase je lui faisais comprendre que ne je dirais rien. Je savais que ça pouvait être embrassant ou qu’il ne voulait tout simplement pas inquiéter l’homme qu’il aimait. De mon avis personnel je serais plutôt d’avis à en parler mais je peux comprendre que ça ne soit pas aussi simple. Après tout je ne connais pas tout. On continue de rouler tranquillement, la route est sinueuse mais calme. Je reste tout de même vigilant, un débile pouvait vouloir prendre un virage sans ralentir et arriver vite en face de nous.
Alors que nous venons de descendre de la voiture je sens Allen tendu et voire paniqué à l’idée que Nash apprenne ce qu’il s’était fait. Son angoisse réveille quelque chose en moi et j’inspire, touché par sa détresse. La larme que je vois rouler le long de sa joue fini de m’achever. Je ne savais pas comment mais la seule chose que je voulais à cet instant c’était effacer, ou du moins soulager, ce gamin du poids qu’il portait sur ses épaules. Je m’approche de lui et sans lui demander quoique ce soit, tant pis si je m’en prenais une autre, au moins ça fera symétrique, je viens le prendre contre moi. Une nouvelle fois je ne réfléchis pas vraiment, j’agis selon ce que je ressens et mon instinct qui me pousse vers ce jeune. Je passe un bras autour de ses épaules et pose mon autre main sur sa tête. Je ne serre pas tout de suite, lui laissant la possibilité de s’écarter ou de rester.
Je ne dis rien, je reste là, près de lui. Parfois les mots sont inutiles, il suffit d’écouter et de montrer qu’on est là, qu’on soutient peu importe ce qui se passe. J’attends sagement qu’il se calme puis recule et le libère. Je comprends son envie d’être avec celui qu’on aime et je hoche doucement la tête. Moi aussi j’aurais bien voulu.
- Prends soin de toi Allen. Appelles moi si tu veux que je passe. Passes le bonjour à Nash et reposes toi. Tout ira bien tu verras.
Ma main presse doucement son épaule. Ca me coûtait de le laisser seul mais imposer ma présence serait de trop, et de mon côté je sentais que ça n’allait pas forcément mieux. C’était con à dire mais ma jalousie me rongeait, il pourrait se blottir dans des bras que moi je n’avais plus. Je culpabilisais d’avoir ce genre de pensées alors que le gamin n’allait pas bien. Je me dégoûtais.
Lorsqu’il rentre chez lui, je reprends la route et une fois chez moi je ressors pour la promenade de Falko. Une fois sur mon lit les images d’elle que j’avais contenu toute la journée m’éclatent à la gueule, je suis fatigué, alors je pleure en silence.